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 Le bouddhisme

 

Une Clarification

Animisme   Hindouisme   Bouddhisme   Judaïsme   Islam   Comparaisons avec les baptistes

 

Le bouddhisme

Le mot Bouddha signifie « illuminé. »  Le bouddhisme est à la fois une réaction contre l’hindouisme et un développement de l’hindouisme. 

Siddhârta Gautama Bouddha est né en Inde dans une famille brahmanne dans l’année 563 av. J.C.  Il est mort[1] en 483 av. J.C.   Siddhârta était préoccupé par le problème de la souffrance humaine et il était également dégoûté par le polythéisme hindouiste, donc il s’est converti à l’athéisme, c'est-à-dire qu‘il ne croyait pas à la réalité des dieux et déesses hindous.  Il a donc abandonné sa femme et son fils unique, pour se joindre à un groupe d’ascètes.  Puis, les quittant à leur tour après six ans, il s’est réfugié sous un figuier près d’une rivière pour méditer, probablement sur la souffrance humaine.   Tout d’un coup il fut illuminé et commençait à prêcher son message à ses anciens amis ascètes puis ailleurs et a rapidement gagné beaucoup d’adeptes.  Il les a organisés en communautés[2] monastiques.  Son enseignement et sa vie ont été transmis oralement pendant 400 ans, jusque vers l’année 80 av. J.C. quand on les a rédigés dans le Teravâda.  Encore fallait-il attendre le 2nd siècle ap. J.C. pour que l’on écrive sa biographie complète.

 Livres sacrés

            Le Tripitaka

            Le Dhammapada.

 L’enseignement de Bouddha

            1. La vie est souffrance.

            2. La racine de la souffrance, c’est le désir.

            3. Supprimer le désir et la souffrance disparaîtra.

            4. Le chemin pour supprimer le désir : la voie du juste milieu.     

Voir photocopies de Langley :             

                                                                        Le Noble Sentier Octuple

                                                                        Trois Joyaux

                                                                        Les préceptes

            Cette voie du juste milieu délivre du « moi permanent » (vies karmiques).  Pour Bouddha, le but final est « une indifférence totale au bien comme au mal », l’extinction du désir et du karma.  Il est rapporté que Bouddha aurait dit : « Libre est mon cœur, il a atteint la destruction de tous les désirs charnels. »[3]  Nicole dit, « L’éthique bouddhiste ne manque pas d’élévation. … La pensée est fort belle, mais ce qu’on peut déplorer, c’est que la vertu n’ait qu’une valeur préparatoire, et que le but final, ce soit une indifférence totale au bien comme au mal.  … une extinction complète, le nirvana, le néant.  Ceci donne au bouddhisme une allure pessimiste et négative indéniable. »[4]

 Le moine bouddhiste est reconnu par sa toge (jaune ou safran) et sa tête rasée.  Il n’a que quatre possessions :  une sébile (une coupe plate pour mendier sa nourriture), un rasoir, une aiguille et une passoire.  La passoire[5] sert pour ne pas risquer d’avaler le moindre insecte, car lui aussi est en voit de réincarnation. 

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Les Deux Véhicules (Bateaux)

            Hînayâna        Ce mot veut dire « petit véhicule. »  Bouddha enseignait que seuls les moines pouvaient être délivrés de la chaîne de souffrance.  Pendant des siècles cette doctrine était la seule du bouddhisme.

            Mahâyâna      Du fait que le message de l’Évangile était répandu à travers le monde ancien, l’idée d’un salut à la portée de tous a touché une corde chez les bouddhistes.   On a créé la doctrine de Mahâyâna, qui veut dire « grand véhicule. »  Par cette doctrine, s’est répandue la pensée que n’importe qui pouvait être délivré de la chaîne de la souffrance à travers le bouddhisme.  Beaucoup d’hindous se sont convertis à cette nouvelle philosophie du bouddhisme, sans pour autant avoir abandonné leurs idées hindouistes.

             Avec la doctrine du grand bateau, d’autres idées se sont jointes au bouddhisme populaire.  « Le nirvana n’est plus le néant absolu, mais une sorte de repos conscient, un absolu qui ressemble à Brahman.  Le nirvana s’incarne et se réincarne pour éclairer les hommes. »  Gautama aurait été le 25ème Bouddha et le 26ème arrivera à la fin du monde.  Aussi peut-on prier ces 25 Bouddhas puisqu’ils ne sont pas dans le néant comme l’enseignait la doctrine originale du petit bateau.

             Au fil des siècles le bouddhisme s’est adapté et a formé de nouvelles branches.

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Les trois chemins de la Chine 

En Chine il existe un mélange de « trois voies. »  Le mot même pour religion en chinois veut dire « les trois chemins. »  On pourrait semble-il dire que les chinois tiennent aux préceptes confucianistes, aux pratiques taoïstes et aux croyances bouddhistes.

            Le bouddhisme Mahâyâna, introduit dans le premier siècle de notre ère.

            Le confucianisme, qui insiste sur la « bienséance ou ordre » et l’ancienne pratique du culte des ancêtres.  Confucius (« K’-ung-fu-tzu », 551-479 av. J.C.) était contemporain de Bouddha.  Il a établi l’idée chinoise du « gentleman » (politesse/bonnes manières/convenances) et insiste sur la piété filiale (relations familiales, sociales, et envers les ancêtres), le culte, les rites et les sacrifices.

            Le taoïsme, qui est de suivre « la voie » de la nature.  Il y a le taoïsme philosophique qui rejoint l’idée de l’illumination d’un yogi bouddhiste.  Il y a aussi le taoïsme populaire qui « cherche à maîtriser cette puissance par la magie ou le rite. (Langley) »  Dans le taoïsme on continue à pratiquer le culte des ancêtres. Voici quelques concepts taoïstes cité par Langley :

            « Tao            La voie dans un triple sens: l’ultime réalité; le principe contrôlant l’univers; et un mode de vie en accord avec l’univers

                        Vertu ou puissance - le magnétisme de la personnalité humaine

            Wu wei             Activité sans effort…

            Yin et yang            L’ancien principe d’activité et de passivité.  Le yang est l’énergie active masculine, le yin l’énergie passive féminine.  Le yang correspond au ciel, le yin à la terre - et au taoïsme.  Souvent, le bien est identifié au yang et le mal au yin. »

            Le bouddhisme méditatif chinois s’appelle « ch’an. »  Il a été communiqué au Japon où l’on le prononce « zen. »

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Le bouddhisme japonais

Le bouddhisme « Mahâyâna » a été introduit au Japon pendant le 6ème siècle ap. J.C.  La religion traditionnelle est le Shintoïsme, ce qui signifie « voie de dieu. »  En fait le shinto est le culte de la nature (ou plus exactement respect, admiration) qui doit être animée par des Kami (des esprits dont il existe environ 8 millions).  Dans le temps on mélangeait ce culte de la nature avec les rites de fécondité.  Il y a treize branches de sectes shintoïstes.  Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les sectes plus ou moins shintoïstes comptent plus d’une centaine, la plus grande ayant plus de 7 millions de membres.  Le bouddhisme zen (Mahâyâna) s’est introduit dans le pays dominé par le shintoïsme.  Pendant longtemps l’empereur a fait du bouddhisme la religion officielle.  Aujourd’hui il existe  6 branches principales de bouddhisme japonais, dont le plus connu par les occidentaux est le zen.  Pour les Japonais, le bouddhisme est essentiellement un moyen de se retirer de la vie quotidienne.  Toute une culture bouddhiste s’est faite autour du service de thé par la Guisha. (Résumé de Langley)

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Le bouddhisme tibétain.

Voir Nicole, pages 135-136.

Les bouddhistes tibétains ont une  peinture murale du « cycle éternel » qui est tenue par le Bouddha.  Ce qui est frappant est que Bouddha est dessiné selon la description de Shiva (le destructeur, Satan)!  Ainsi on peut voir clairement l’influence de l’hindouisme dans le bouddhisme (l’origine hindoue du bouddhisme).  D’ailleurs, bien que l’on dit couramment que le bouddhisme est athée, les bouddhistes « continuent à croire aux dieux populaires de l’Inde, mais ce ne sont que des âmes en voie de transmigration. »[6]  Aussi prient-ils le Bouddha (ou les Bouddhas), bien qu’il soit un homme mort n’ayant ni désir, ni intérêt, ni futur.

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[1] Une tradition voudrait qu’il ait été assimilé vivant à l’univers.  Une autre voudrait que ses ossements se trouvent dans le pagode de Shwe-Dagon à Rangoon en Birmanie.  Une autre voudrait qu’il ait été incinéré et que ses cendres auraient été reparties entre huit clans bouddhistes qui les gardent pieusement.  Il est intéressant de noter que les Philistins en Israël avaient un dieu du nom de « Dagon » avec des prêtres vers l’année 1000 av. J.C.

[2] A noter que la religion hindoue se pratique surtout en famille tandis que le bouddhisme d’origine se pratiquait en communauté.  Les moines ne s’engagent pas à vie et peuvent quitter la communauté à volonté ou être expulsés de la communauté s’ils ont commis une faute grave.

[3] Citation de Nicole, page 125.

[4] Nicole, pages 127,128

[5] La passoire se trouve également chez les jaïna.

[6] Nicole, page 127

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Dernière modification : 19 juin 2009