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 L'hindouisme

 

Animisme   Hindouisme   Bouddhisme   Judaïsme   Islam   Comparaisons avec les baptistes

 

L’hindouisme

 

Dans la période avant l’an 1200 av. J.C. des envahisseurs Aryens sont descendu du nord-ouest de l’Inde (Pakistan, Afghanistan, Iran, dont l’ancienne Babylone) apportant avec eux leurs pratiques religieuses, dont une quantité importante d’hymnes et de poésies.  Ces hymnes et poésies orales ont été mises à l’écrit dans ce qui s’appelle le Rig-Veda.  Au fil des siècles les religions populaires et la religion des Aryens se sont amalgamées, donnant l’hindouisme.  Ceci serait donc la continuation évoluée de l’animisme.

 Les dieux hindouistes

Les hindous, comme les animistes, croient à l’existence d’un dieu suprême.  Pour les hindous ce dieu suprême aurait besoin de myriades de dieux et déesses inférieurs pour l’aider à gouverner l’univers.  Pour les gens les plus cultives, le dieu suprême est Brahmâ, l’Absolu.  Pour les gens « ordinaires » et selon la région il sera soit Vishnu soit Shiva, soit Sakti.  Néanmoins, rien ne les empêche de les prier tous les trois. 

            Brahaman     Il serait l’union spirituelle de tous les dieux et déesses.

            Brahmâ          Il serait le créateur de l’univers.

                        Le Védisme            « Veda » signifie connaissance.  Le védisme est l’ancienne religion des Aryens[1], datant du 3ème et 2ème millénaire av. J.C.  Il y voyait 33 dieux principaux, parmi lesquels se trouve celui qui s’appelle Dyaous (« le ciel »).  Ce personnage correspond  à Zeus (chez les Grecs) et à Jupiter (chez les Romains).  Dans le védisme, les dieux ne sont « ni éternels ni tout-puissants, ni omniscients. » Dans le passé lointain, le père animait le culte en famille mais en plein air. Au fur et à mesure que la religion se développait, le besoin se présentait pour des prêtres, dits brahmanes.  On pratiquait déjà dans ce passé lointain le culte de fertilité.  Les prêtres pratiquaient également la magie.[2]

                         Le Brahmanisme            Aux environs de 1000 ans av. J.C., les prêtres hindous (les brahmanes) se fatiguaient de la multitude de dieux et de déesses…  et commençaient à rechercher l’Universel ou l’Absolu.  Ils ont gardé les Vedas tout en appliquant des nouveaux principes d’interprétation.  Déjà à cette période la pratique du yoga est empruntée depuis l’hindouisme dans le brahmanisme.  Aussi ont ils développé quatre nouveaux livres religieux :  Les Brahmanas, les Oupanichads, les Aranyakas et le Code de Manou(parmi  lequel est défini le système de castes).  En fin de compte, l’Absolu serai « la parole rituelle du sacrifice, Brahman, identifié aussi comme le souffle qui anime l‘univers, l‘Atman. »  Voir Nicole, page 103.

              Vishnu            Il serait le préservateur de l’univers.  « Toujours bienveillant, il trône au ciel aux côtés de son épouse Laksmî. Mais ayant à  cœur l’intérêt du monde, il s’incarne (« avatars ») de temps en temps pour venir sur terre. »[3]

            Shiva[4] (personnifié sous 10 formes)       Il serait le destructeur de l‘univers. «…sombre, terrifiant… Sur certaines sculptures, on le voit couronné d’une guirlande de crânes et entouré de mauvais esprits, tandis qu’il détruit le monde…  Ses sectateurs le vénèrent devant son image, mais aussi devant son emblème, le lingam, symbole phallique du pouvoir créateur de (dieu).  …On lui offre des animaux en sacrifice et certains ascètes soumettent leur corps à des macérations.  Mais ses adeptes croient généralement qu’il est un dieu bon et miséricordieux. »

            Sakti (femme de Shiva, personnifiée sous 4 formes)  Elle est souvent révérée sous « la forme terrible de Durgâ ou de Kâlî…  Sous sa forme féroce, Sakti est souvent représentée comme une vielle sorcière, portant différentes armes et marchant sur un démon.  Encore aujourd’hui son culte est souvent accompagné d’un sacrifice animal.  Dans le passé, on offrait même des sacrifices humains à Durgâ. »  Kâlî est à la fois la déesse de la destruction et de la maternité, du bon et du mal.  Son culte est associé à des pratiques obscènes.

 Les écrits sacrés (les hindous ne prétendent pas que leurs écrits soient inspirés par un quelconque dieu)

             Les Vedas - La clé de la pensée hindouiste, contenant 1028 hymnes et poésies anciennes, mise à l‘écrit vers 900 ans av. J.C.

             Les grandes épopées (« les croyances et pratiques hindoues dans toute leur complexité » et des  histoires mythologiques, écrits datant du début de l’ère chrétienne)

              Mahâbhârata (dont la Bhagavad-gitâ contenant les histoires de Krishna/Krichna[5])

             Râmâyana            L’histoire mythologique du prince Rama et le roi des démons,       
             Ravana, qui a volé la femme de Rama, Sita.

             Les Purâna (écrits du moyen-âge)

             Les Tantras            Le plus récent des « livres sacrés »  ce sont des recueils de
             formules magiques et des règles pour des cérémonies obscènes… le plus vil de tous les
             livres religieux du paganisme.  Selon Langley (page 33), le tantrisme se retrouve dans le
             bouddhisme tibétain.

 La réincarnation et karma.                    L’idée principale est que l’âme ne meurt jamais.  Elle voyage d’existence en existence en montant et en descendant l’échelle de la vie entre bactérie et dieu.  Karma - « Littéralement ‘action’. Loi inexorable de cause à effet déterminant l’avenir : de mauvaises actions mènent à une renaissance (réincarnation) dans un ordre de vie inférieur…; de bonnes actions… dans un ordre de vie supérieur… (Langley)»  Même les dieux sont dans ce cheminement d’évolution éternelle via des millions de réincarnations.  Et puisque le karma n’a pas de personnalité, le principe d’action est un déterminisme fataliste.  Selon l’hindouisme, la pire des réincarnations serait de se trouver en forme d’une femme.  Par contre, les Européens qui jouent avec ce principe ne croient qu’à une réincarnation évolutive vers la beauté et la richesse, ignorant volontairement (ou par ignorance) le principe véritable.

             La délivrance du cycle des réincarnations

            1.            Philosophie ou connaissance

                                    Yoga            Yoga signifie discipline, comprenant une discipline spirituelle aussi bien que corporelle.  De nouveaux gurus (maîtres) sont toujours en train de développer de nouvelles méthodes de yoga.  Celui qui médite s’appelle un yogi.  L’idée de base est que la personne se déconnecte de la vie réelle, se dégage de sa propre personnalité pour rejoindre l‘universel ou la paix ultime, le moksha (libération), le désintéressement total et l’inutilité totale.   Les pratiques vont d’assez banales (comme la répétition d’une syllabe unique) jusqu’aux pratiques obscènes.  Les rescapés du mouvement témoignent des esprits malsains qui se servent du corps du yogi.

             2.            Exercices religieux « Les rites hindous les plus importants sont célébrés au sein du foyer, en particulier le culte (puja).  Les hindous n’ont pas de culte public - sauf dans les sectes issues de mouvements de réforme.  Tout se passe individuellement ou en famille.  Dans chaque maison… se trouve une image ou un emblème de la divinité - soit la pierre ornée de spirales représentant Vishnu, soit le pilier phallique symbolisant le pouvoir de Shiva. »

                        Il y a de nombreuses fêtes religieuses en Inde, parmi lesquelles se trouve celle de Hôli, « fête populaire du début du printemps, célébrant à l’origine un culte de fertilité.  La foule chante, porte des symboles phalliques, s’asperge d’eau colorée et se lance des poudres de couleur.

             3.            Dévotion (ou devoir)  « L’hindouisme est un mode de vie.  C’est le chemin du devoir, suivi au sein d’une société dirigée par (les dieux).  La famille est la cellule de cette société.  Chaque étape de vie de l’individu est donc marquée par un rite domestique.  La naissance, l’initiation, le mariage et la mort ont chacun leur cérémonie particulière. »  « La cérémonie du mariage est un des rites les plus solennels et les plus compliqués de l’hindouisme.  En effet, il n’assure pas seulement la continuité de la famille, mais aussi le bien-être de ses défunts dans l’autre monde. »

  

Sectes dérivées de l’hindouisme.   (Liste par J.-M. Nicole, texte par Langley)

             Le Jaïnisme            « Le jaïn croit que l’univers est éternel, sans commencement ni fin.  Étant incréé, il n’a donc pas de créateur.  Il passe par un nombre illimité de cycles cosmiques… »  « L’action la plus cruelle est de tuer.  Et comme tout être vivant a une âme, les jaïns sont strictement végétariens et ne peuvent exercer que certaines professions… …En blessant un être vivant, même par mégarde, on s’expose aux effets karmiques les plus graves.  Certains jaïns portent un bandeau qui leur couvre la bouche pour éviter d’avaler accidentellement des insectes….  En fait, nombre de jaïns prient les dieux hindous, et l’on trouve des images de ces dieux dans plus d’un temple jaïna. …

… Le karma[6] peut-être maîtrisé par le renoncement à toute activité. (Langley)»[7] 

  

            Les Sikhs   « (Les sikhs) sont réputés pour leur agriculture progressiste, leur rôle dans les forces armées, les sports, les transports et, dans un degré moindre, l’industrie, le commerce et les professions libérales. … (Ils) attribuent l’origine de leur mouvement au guru Nânak, qui est né en 1469 ap. J.C.   … (Nânak) s’inspira d’une synthèse déjà existante, celle de la tradition sant de l’Inde du Nord, qui avait combiné la piété personnelle de l’hindouisme populaire (bhakti), l’expérience contemplative de la mystique musulmane (soufisme) et les pratiques rituelles de bouddhisme tibétain (tantrisme).  … La doctrine du salut, enseignée par le guru Nânak, se cristallise dans ces quelques mots-clés qui reviennent dans tous ses écrits : le nom (nam), la parole (sabad), le maître (guru) et l’harmonie (hukam).  Nam, le nom divin, et sabad, la parole divine, expriment à eux deux tout l’être de Dieu.  Mais par nature, l’homme n’arrive pas à reconnaître cette présence divine.  Il a donc besoin d’un guru ou précepteur divin.  Ce précepteur est la « voix » de Dieu qui, mystiquement, parle au cœur de l’homme.  Une fois éveillé, l’homme commence à regarder autour de lui et en lui pour découvrir l’hukam, l’harmonie ou l’ordre divin.  Le salut (délivrance)  s’obtient en s’accordant avec cet ordre par la méditation régulière et docile du nom divin.  Celle-ci aboutit à l’intégration du fidèle dans l’harmonie divine et à l’arrêt du cycle de la transmigration (de l’âme par les réincarnations). »

  

            L’Association pour la conscience de Krichna

            La Méditation transcendantale

            Le spiritisme

            La Théosophie

            L’Anthroposophie

            La Communauté (dite) de Chrétiens de Rittelmeyer

            L’Antoinisme, non pas à confondre avec le saint Antoine de l’église catholique

            L’Église de Scientologie  

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[1] Globalement ces peuples vivaient dans la région et au temps d’Abraham, né en 2241 av. J.C.   Ce détail nous donne des indices concernant les dégradations de la religion des aryens, tel que les Cananéens et les Amoréens, dont l’iniquité n’était pas encore à son comble à l’époque d’Abraham.

[2] Un court résumé de Nicole.

[3] Krishna serait le 8ème avatar (incarnation) de Vishnu.  Bouddha serait le 9ème.  Le 10ème avatar et dernier est à venir: « Vichnu doit apparaître sur un cheval blanc, l‘épée à la main, à la fin des temps. (Nicole, p. 115)»

[4] Correspond à Satan dans la Bible, le dieu du siècle présent.

[5] A noter que les ressemblances entre Krishna et Christ étaient introduites dans les écrits hindouistes postérieurs à Jésus-Christ et seraient des tentatives d’assimiler à Krishna  des attributs de Jésus.  Ceci est soutenu par la tradition indienne qu’un des apôtres aurait évangélisé dans l’Inde au premier siècle.

[6] Les jaïns discernent huit espèces de karma.

[7] Il y a des ressemblances entre le fondateur du jaïnisme (« Le Mahâvîra » ) et le fondateur du bouddhisme (« Le Bouddha ») : vécu en même temps en Inde, de famille noble, épouse une princesse qui lui donne un fils, adopte « le mode de vie athée de l’ascète enseignant. »  Sont-ils la même personne ?  Par contre il a pris 13 années de la vie ascétique pour  Mahâvîra à parvenir à « la connaissance de toute chose, l’omniscience. » Il a fait beaucoup d’adeptes, nonnes, moines et laïques, puis s’est laissé mourir de faim à l’âge de 72 ans.

 

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Dernière modification : 19 juin 2009