Votre droit de Savoir
six articles 
destinés à susciter une profonde réflexion
Premier article:   
 Les influences sectaires 
Deuxième article: 
 La Théorie de l’Evolution n’est-elle pas la preuve qu’il n’y a point de 
Dieu ? 
Troisième article:  
Comment peut-on savoir que Dieu existe ? 
Quatrième article: 
 L’existence 
de la souffrance n’est-t-elle pas la preuve qu’il n’y a point de Dieu ?   
Autrement dit : S’il y a un Dieu, pourquoi y a-t-il tant de souffrance? 
Cinquième article:  
L'enfer existe-il ?  La question classique à ce sujet se présente 
ainsi :  "Si Dieu est amour, comment l'enfer peut-il exister ?" 
Sixième article:   
"Pourquoi la Bible?"  et  "Pourquoi Jésus?" 
Annexe: 
Extraits du livre 
"L'Eternité dans leur cœur",
par Don Richardson
 
Premier article:      
"Les influences sectaires"
Diverses influences ont joué un rôle primordial dans le 
développement de votre identité, de ce que vous êtes au tréfonds de vous-même.  
Ces influences, se mêlant à vos réactions, ont formé votre personnalité, vos 
connaissances et votre caractère.  Le fait de vivre en société prédispose à 
l'interaction des influences pour le bien ainsi que celles pour le mal.  
Personne ne peut vivre à l'abri de toute influence extérieure.  Néanmoins, vous 
pouvez gérer, endiguer ou sélectionner certaines de ces influences.  Voilà 
pourquoi la Bible dit :
Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies 
corrompent les bonnes mœurs. (1Corinthiens 15:33)
                Prenez garde à ce que vous entendez. (Marc 4:24)
                Gardez-vous des faux prophètes. (Matthieu 7:15)
 
Le faux prophète est en quelque sorte le dirigeant d'une 
secte.  Les sectes existent depuis toujours et existeront toujours.  L'esprit 
sectaire fait partie de l'essence humaine.  L'idée fondamentale du terme "secte" 
est l'esprit de parti selon lequel l'on "divise" ou "sépare" les gens afin de 
créer un groupe d'adeptes.  
 
La religion pure consiste à pratiquer le bien par altruisme (voir Jacques 
1:26-27).  En revanche, une secte cherche à induire ses victimes en erreur afin 
de satisfaire les désirs des dirigeants dans leur quête de pouvoir, de richesse 
ou de satisfaction lubrique.  L'effet de la secte est de détourner les gens de 
la poursuite de la noblesse d'âme pour satisfaire leurs désirs naturels 
égoïstes.  C'est la corruption ou l'abus de la religion qui est néfaste et non 
pas l'existence propre de la religion.
 
La dénaturation de la religion et la manipulation 
d'autrui sont des manifestations de l'égoïsme, une force humaine naturelle et 
néfaste.  Personne n'est à l'abri de ces fléaux.  Même le gouvernement, combien 
même il a la charge de punir les malfaiteurs, est incapable de nous éclairer sur 
la vie spirituelle puisqu'il est lui-même composé d'hommes et de femmes en proie 
à l’égoïsme comme vous et moi.  
 
Il convient aussi de se souvenir des comportements sectaires passés de  l'Eglise 
Catholique, d’une telle ampleur qu’ils ont entraîné en réaction la création d'un 
état laïc en France.  Au cours des siècles écoulés,  elle s'était servie de 
l'Etat pour abuser du peuple et l'Etat s'était de même servi de l'Eglise à ses  
propres fins.  Les pires crimes contre l'humanité ont été commis par cette 
fusion de l'Etat avec la religion.  En 1995 Jean-Paul II a reconnu que l'Eglise 
romaine s’était rendue coupable de "torts" envers les protestants tchèques, tels 
que le meurtre de Jean Hus, brûlé vif, et tels que la persécution des frères 
évangéliques de Bohême.  
 
De par leur enracinement dans la nature humaine, les influences sectaires se 
ramifient ailleurs que dans la religion.  On peut les observer notamment dans le 
domaine commercial.  Pour lancer un nouveau produit pharmaceutique on n'hésite 
pas à "exciter" les représentants commerciaux à l’aide de pratiques religieuses 
païennes.  Certains représentants de produits de cuisine chantent des cantiques 
religieux adaptés en l'honneur de leurs produits.  Un docteur en médecine, 
devenu représentant de produits ménagers, réservait son amitié à ses seuls 
clients.
 
On peut également observer les influences sectaires dans le milieu du sport. En 
particulier, les arts martiaux peuvent-ils suivre "la doctrine" de maîtres, 
littéralement de "gourous" dans la pratique de cet art.  La musique et les films 
se sont révélés être des influences sectaires particulièrement néfastes ces 
dernières années de par leur impact sur les jeunes, les incitant à des pratiques 
malsaines allant jusqu’au satanisme, à la torture, au suicide et aux meurtres.
 
Les partis politiques s’identifient facilement à leur esprit sectaire marqué, 
leur esprit de parti, voire de classe, chacun à la poursuite du pouvoir afin de 
manipuler la population et de contrôler l’économie.  N'est-il pas vrai que, de 
par le monde,  de nombreux mouvements politiques ont emprisonné, torturé, 
assassiné et terrorisé au nom de leur "cause" ?
 
L'éducation est particulièrement sensible aux influences sectaires.  L'école 
laïque reconnaît, par exemple, le Ramadan en tant que fête musulmane tandis 
qu'elle ne reconnaît pas Noël comme étant une fête chrétienne.  Bizarre ?  Non.  
La laïcité humaniste se propose de retrancher le christianisme de la 
mémoire des peuples.  Une campagne orchestrée et efficace s’observe tendant à 
décourager les gens de poursuivre la religion chrétienne.  Parmi les activités 
les plus déconsidérées en France : la fréquentation d’une église chrétienne.  On 
peut dire qu'un biais, qu’un parti pris psychosocial existe en France se faisant 
au détriment du christianisme par l'influence sectaire de la laïcité 
humaniste.
 
Dans l'optique laïque humaniste, on considère que toute religion est 
néfaste.  Or, le point de départ, l'a priori de la philosophie laïque
humaniste est tout simplement que Dieu n'existe pas.  Logiquement, toute 
représentation de Dieu serait alors une supercherie.  Par des manipulations 
concertées et efficaces à différents niveaux ( infiltration des médias, contrôle 
de l'éducation et des loisirs) la laïcité humaniste a pu susciter une 
vraie psychose contre la religion.  Et ainsi, sans vraiment le vouloir, la 
population est tombée dans les griffes d'une secte philosophique qui dogmatise à 
sa façon une doctrine, une morale et une pratique.  
D'après cette philosophie, puisque l'on croit à un monde sans Dieu,
- tout le monde devrait logiquement être laïc 
humaniste ("athée").  Participer dans une quelconque religion est perçu 
comme une faiblesse.  
 
- toute chose devrait logiquement avoir une 
origine naturelle.  La science devrait pouvoir trouver une réponse à toute 
question à travers la mythologie athée de l'évolutionnisme.  
 
- aucune morale absolue ne devrait logiquement 
exister et des critères temporaires des mœurs devraient être établis par la 
seule volonté de la communauté pour le bon fonctionnement de la société.
 
Ayant suscité une véritable psychose contre la religion, la laïcité humaniste 
s'est engagée dans une lutte contre les sectes.  Cette lutte se conforme à la 
lutte d’antan contre les hérésies.  La différence majeure : l'ancienne lutte du 
catholicisme avait pour point de référence "la loi canonique", tandis que la 
lutte laïque humaniste n'a aucun point de référence.  Dans l'optique 
laïque, le royaume des sectes est si vaste que le gouvernement actuel 
peut craindre qu'une secte se cache à l'intérieur de n'importe quelle 
association (1901), de n'importe quelle association religieuse (1905) ou de 
n'importe quelle ONG (organisation non gouvernementale). Se dirigerait-on vers 
une révocation des droits de la libre association ?
 
Il n ‘est pas hors de propos de revoir ce qu’ont été les antécédents historiques 
de la lutte contre les sectes.  En Grèce ancienne, Socrate a été forcé de se 
suicider à cause de sa prétendue influence sectaire sur la jeunesse.  L'empire 
romain menait une politique de lutte contre les sectes en persécutant les 
chrétiens, les accusant de nuire à l'ordre social.  Puis, dans un souci de 
stabilisation de l'empire, l'Empereur Constantin le Grand a légalisé un réseau 
d'églises chrétiennes particulières, lui donnant une doctrine officielle et 
législative et le dotant de pouvoirs judiciaires et punitifs.  
 
Le mariage entre le gouvernement romain et ces églises privilégiées a donné 
naissance à l'église catholique romaine et orthodoxe.  C'était en l'an 325.  
Ce réseau officiel d'églises était sous l'autorité de l'Etat. 
Désormais toute manifestation chrétienne serait bénie ou punie selon la 
législation en vigueur.  La non-conformité à l'église privilégiée officielle 
serait considérée comme hérésie vis-à-vis de l'Eglise et comme crime vis-à-vis 
de l'Etat.  La lutte de Rome contre les sectes serait désormais dirigée contre 
les chrétiens non-conformistes, libres, défavorisés, ainsi que contre les divers 
cultes païens.  Au Moyen Age, l'église officielle terrorisait et manipulait les 
populations et même les rois en prétendant faussement détenir l'arme divine de 
la destruction éternelle.   L'histoire de l'église officielle est 
fortement dominée par la lutte contre les sectes ("les hérétiques") jusqu'au 
point d'entraîner des croisades meurtrières, d’atroces inquisitions et les 
guerres de religion fratricides.
 
Les historiens disent de la France qu’elle est la fille aînée de l'Eglise 
romaine.  Clovis, roi des Francs, a été le premier roi à soumettre son royaume à 
l’autorité de l'évêque de Rome.  C'était en l'an 496.  Le royaume des 
Francs tomba sous l'autorité de l'Eglise de Rome.  La culture française 
est indiscutablement influencée par son histoire dominée par l’église catholique 
romaine.  Parmi ces influences se trouve la pensée (romaine et non pas 
chrétienne) que la religion doit être approuvée par les autorités.  Cet esprit 
suscite méfiance et défiance contre toute manifestation religieuse non 
autorisée.  La Révolution française et ses séquelles ont permis au peuple de se 
libérer du pouvoir politique de l'Eglise romaine, mais l'idée de "religion 
officielle" a été transmise à la laïcité humaniste qui mène, à sa façon, 
la lutte contre les non-conformistes, autrement dit contre "les sectes."
 
Vous êtes ce que vous êtes et, sans vous en rendre compte, vous avez subi de 
nombreuses influences sectaires.  De votre famille, vous avez hérité une 
certaine attitude vis-à-vis de la religion.  Les réponses de votre 
famille aux premières questions concernant Dieu, à l'âge de quatre ou cinq ans, 
vous ont fortement marqué.  C'est votre formation sous l'éducation laïque 
humaniste (ou agréée) qui a moulé votre perception de la vie.  Vous ne 
vous rendez probablement pas compte à quel point la secte de la laïcité 
humaniste vous a manipulé.  Poursuivant leur agenda, des intellectuels se 
servent de l'éducation et des médias pour exercer des influences multiples et 
répétitives sur vous afin de manipuler votre optique de vie.  Même la 
psychose des sectes sert la seule cause de la laïcité humaniste pour 
rendre la population encore plus anti-religieuse. 
 
Selon un article paru dans le journal Ouest-France du 3 mai 2001, la laïcité 
craint de perdre tout  contrôle dans la sphère de la religion.  Comme  chez les 
Romains de jadis, on pense que la mosaïque religieuse actuelle risque de 
déstabiliser la société.  Quand il n'y avait que les églises catholique, 
luthérienne, réformée et juive, le gouvernement se sentait capable de gérer la 
religion.  A la limite, le gouvernement pourrait également gérer les 
congrégations musulmanes et bouddhistes tibétaines.   La psychose contre la 
religion et la lutte contre les sectes sont d’utiles instruments pour limiter la 
diversité religieuse et pour faciliter le contrôle étatique du peuple.
 
*   *   *
Jusqu'ici nous avons parlé des formes prises par les influences sectaires.  Nous 
n'avons pas abordé le sujet fondamental de la vérité.  Il est important 
que vous vous rendiez compte que sans point de référence défini, la question des 
influences sectaires n'a aucun sens. Comment peut-on savoir si quelque chose est
faux sans savoir que le vrai existe ?  C'est ainsi que le mot 
"secte" cache lui-même  toujours un point de référence.  Quel est votre 
point de référence personnel ?
 
Au fond, l'homme a besoin du spirituel.  Le matérialisme et la société de 
consommation ne satisfont nullement son aspiration spirituelle.  L'existence 
même des sectes est d’ailleurs révélatrice de ce qu’un homme est disposé à faire 
pour assouvir ce besoin spirituel fondamental.  Qu’il est donc dommage que l'on 
décourage et méprise la poursuite de la vérité spirituelle du christianisme au 
profit de sectes 
exotiques !
 
J'espère sincèrement que 
vous poursuivrez une démarche de recherche de vérité spirituelle.  Jésus-Christ 
a proclamé qu'il était la vérité.  Il a dit : "Je suis le chemin, la vérité et 
la vie.  Nul ne vient au Père que par moi."  Résolvez la question de 
Jésus-Christ et vous aurez substantiellement réglé la question des sectes.
  
 
Deuxième article:            
"La Théorie de l’Evolution n’est-elle pas la preuve qu’il n’y a point de Dieu ?"
 
 
 
"Au commencement Dieu créa les cieux et la 
terre."
Genèse 1 :1
 
La simple mention du nom de 
Dieu fait peur à beaucoup de monde.  On ne le connaît pas.  Peut-être Dieu 
a-t-il été mal représenté par des gens religieux ou, peut-être gêne-t-il plutôt 
à  nos moeurs libérales.  Par habitude culturelle, Dieu est devenu un sujet 
tabou.  Et de toute façon, pense-t-on, la science a définitivement triomphé de 
Dieu au travers de la théorie de l'évolution.
 
On nous donne nettement 
l'impression que les scientifiques ont démontré le bien fondé de la théorie de 
l'évolution.  Si ancrée est cette impression que la croyance en 
l'évolution a remplacé la croyance en Dieu pour un grand nombre de 
personnes.  Cependant c'est bien autre chose que de trouver des preuves 
scientifiques pour démontrer le bien fondé de cette croyance.
 
Chacun a le droit, bien 
sur, à ses croyances.  Néanmoins il faudrait reconnaître que la croyance 
évolutionniste n'est qu'une croyance (athée) et laisser la liberté 
aux autres de poursuivre leurs croyances (théiste).  Toutes les cultures 
ont des croyances qui formulent les pratiques culturelles.  L'évolutionnisme est 
le mythe populaire moderne qui forme la culture occidentale actuelle.  C'est le 
dogme philosophique qui s'infiltre dans l'éducation, la loi, la vie sociale et 
la "religion" du peuple, pour créer la conscience de l'individu.  Puisque ce 
dogme prétend qu'il n'y a point de Dieu, il va de soi que les lois morales fixes 
n'existent non plus.  Enfin la porte est ouverte à l'égoïsme et la violence.  
Une prise de conscience est-elle encore possible ?  Oui, pourvu qu'une personne 
ait la noblesse de sentiments d'examiner si ce qu'on dit est exact.  Dans cet 
article vous trouverez un aperçu des raisons pour remettre en question la 
théorie de l'évolution.
 
Michael Denton, 
scientifique évolutionniste et Directeur du Centre de Recherche en Génétique 
Humaine de Sydney, a écrit dans son livre "Evolution: Une théorie en crise" 
(1985), "La théorie de l'évolution est encore aujourd'hui, comme elle était au 
temps de Darwin, une hypothèse hautement spéculative, sans aucune preuve directe 
réelle et (elle est encore) très loin d'être l'axiome évident que certaines de 
ses partisans les plus agressifs voudraient nous faire croire" (Strobel, page 
87).
 
Après deux siècles de 
véritables progrès scientifiques et technologiques, les obstacles devant la 
théorie de l'évolution sont toujours des obstacles, obstacles plus gigantesques 
que l'on avait imaginé à l'époque de Darwin.  Les premières hypothèses étaient 
si intenables que la force des évidences scientifiques a obligé l'abandon du 
darwinisme pur.  Aujourd'hui, les scientifiques évolutionnistes se divisent en 
une pléiade de théories démodées, nouvelles et contradictoires appelées 
vaguement: "néo-darwinisme" (le nouveau darwinisme).  Ce qui est le plus 
étonnant c'est que de nos jours de nombreux scientifiques évolutionnistes 
clament une origine "hors de ce monde" pour expliquer l'origine de la vie.
 
Rappelez-vous que la 
théorie de l'évolution repose entièrement sur l'hypothèse de l'évolution d'une 
espèce vers une autre espèce, depuis la première cellule jusqu'à l'homme, et que 
cette transition s'est faite sans aucune direction.  Vous avez probablement 
observé de nombreux articles télévisés et lu les journaux proposant des preuves 
incontestables du bien fondé de la théorie de l'évolution.  Néanmoins, à coup 
sur, les recherches approfondies suivantes, l'une  après l'autre, ont démontré 
le contraire.  C'est ainsi que la population est amenée à croire que 
l'évolutionnisme serait vrai bien que la théorie n'ait pas de preuve réelle 
directe.
 
Soyons clairs, aucune 
transition d'espèce en espèce n'a jamais été trouvée parmi les fossiles ni dans 
la vie.  La notion populaire que l'évolutionnisme soit soutenu par des preuves 
scientifiques est tout simplement fausse.  De nombreux scientifiques (même 
évolutionnistes) reconnaissent que la théorie de l'évolution nécessiterait 
des miracles bien plus grand qu'une création divine.
 
Par contre, les fossiles 
démontrent clairement l'apparition soudaine (rapide) de toutes les espèces:  
elles sont toujours entièrement développées et toujours sans antécédentes.  
Il n'y a jamais d'espèce transitionnelle.  D'ailleurs, les 
évolutionnistes trouvent de plus en plus d'espèces que l'on classifie comme 
"irréductibles", c'est-à-dire qui ne peuvent point avoir d'ancêtre.  C'est pour 
cette raison que les "arbres de l'évolution" que l'on imprime dans les livres 
scolaires présentent toujours les espèces au bout des branches.  L'arbre entier 
est imaginaire: seul l'animal pendu de la branche est réel.  On ne montre pas 
les espèces transitionnelles sur l'arbre puisqu'elles n'existent tout 
simplement pas.
 
De telles réalités 
scientifiques ont amené des milliers de scientifiques à travers le monde moderne 
à croire en Quelqu'un (ou quelque chose, que cela soit le Dieu chrétien ou autre 
chose).
 
Expliquer l'origine de la 
vie est à la fois l'objectif et l'obstacle de la théorie de l'évolution.  On 
veut une progression "naturelle" (sans intervention divine) depuis le néant 
jusqu'à l'être humain en passant par des myriades d'étapes intermédiaires comme 
des maillons d'une très longue chaîne.
 
Contrairement à la loi 
fondamentale de la biologie mise en évidence par Louis Pasteur, à savoir que la 
vie ne peut venir que de la vie, la théorie de l'évolution nécessiterait que la 
vie soit apparue à partir de la non-vie.  Ce sont deux principes 
contradictoires: le premier est démontré par des preuves scientifiques le second 
restant toujours au stade d'une hypothèse.  Les deux principes ne peuvent être 
vrais en même temps sans céder à l'absurdité. D'innombrables suggestions ont été 
proposées pour résoudre ce conflit, sans succès.
 
Par exemple, pour que la 
vie cellulaire puisse se produire selon une quelconque théorie naturaliste de 
l'évolution, il faudrait de nombreuses étapes indispensables, chacune face à des 
obstacles insurmontables.  Juste concernant l'étape de la synthèse de 
l'ADN et de l'ARN, le biochimiste allemand Klaus Dose a dit que "le comment" est 
au-delà de notre imagination.  (page 100)
 
Aujourd'hui la communauté 
scientifique est bloquée :  elle n'a plus d'idées à proposer et elle est 
toujours face à sa question de départ :  "Quelle est l'origine de la vie ?".    
Après des décennies  de recherche, Sir Francis Crick, évolutionniste, Prix 
Nobel, co-découvreur de l'ADN, a dit: "L'origine de la vie semble être un 
miracle, en vue d'autant de conditions qui seraient nécessaires pour la 
démarrer"  (Strobel, page 100).
 
Walter Bradley, expert en 
polymères et en thermodynamiques, a dit que le temps de cinq milliards d'années 
est non seulement trop court pour que le hasard produise la vie, mais "la 
probabilité mathématique pour assembler un organisme vivant est tellement 
astronomique que personne ne croit plus que le hasard aveugle soit à l'origine 
de la vie… C'est pour cela que seules les personnes sans formation dans ce 
domaine croient encore que la vie serait arrivée par hasard. Les scientifiques, 
eux, n'y croient plus" (Strobel, page 101)
 
La conférence 
internationale (1999) sur l'origine de la vie s'est terminée frustrée, 
pessimiste, découragée.  Pour le moment, la communauté scientifique n'a plus de 
nouvelle idée à proposer.  Dit Crick, "Il y a trop de spéculation et trop peu de 
faits."  Par exemple une théorie "classique" prétend que la vie s'est développée 
dans une "soupe chaude" tandis qu'une nouvelle théorie prétend que la vie s'est 
développée aux profondeurs d'un "océan froid".   Une telle contradiction met en 
évidence la largesse de la spéculation. 
 
L'accumulation 
d'informations scientifiques infirment la thèse que la vie ait pu arriver par 
hasard, obligeant ainsi de plus en plus de penseurs à considérer une explication 
non naturelle, sinon surnaturelle, pour l'origine de la vie.  Cependant et en 
dépit des évidences scientifiques, des préjugés philosophiques interdisent la 
conclusion évidente.  Le rejet volontaire de Dieu dans le cœur ferme la porte 
aux recherches intellectuelles.  Ainsi l'ignorance volontaire concernant 
le surnaturel ouvre la porte à la science-fiction.  Pour éviter un Dieu 
proprement dit, les théoriciens sérieux proposent que la vie soit arrivée sur 
terre grâce aux extra terrestres.
 
Si la vie sur terre est 
venue d'une planète lointaine, comment la vie est-elle arrivée sur cette autre 
planète?  Si l'origine de la vie n'est pas de ce monde, alors, pourquoi résister 
à la conclusion que Dieu ait créé la vie?
 
Allant de pair avec la 
théorie de l'évolution, logiquement, sont les philosophies de l'absurde et de 
l'anarchie.  Puisque l'existence même serait un simple hasard, la vie n'aurait 
aucun sens absolu et l'individu ne serait qu'un accident chimique insignifiant.  
La théorie de l'évolution commence avec l'homme au comble de l'évolution et 
termine avec l'homme sans importance.  La Bible dit "se vantant d'être sages, 
ils sont devenus fous…" (Romains 1:22).
 
La théorie de l'évolution 
est-elle la preuve que Dieu n'existe pas?  La réponse est "non".  La théorie 
s'appuie sur des hypothèses multiples qui deviennent de plus en plus 
embarrassantes même pour les évolutionnistes.  Plus la connaissance avance, 
moins l'évolution est possible.  Puisque la théorie de l'évolution reste 
toujours dans le domaine de la théorie, de la croyance purement et 
simplement, elle ne peut apporter aucune preuve de l'absence de Dieu.  Bien au 
contraire, elle a obligé de nombreux scientifiques à croire en Dieu.  Pourquoi 
insiste-on donc sur cette croyance anti-théiste à l'exclusion d'autres 
croyances?  N'est-ce pas pour se libérer des contraintes morales sous-entendues 
par l'existence d'un Dieu ?  Car si Dieu est là, chacun devient responsable de 
suivre ses règles et redevable des conséquences de ses actions.
 
Il faut être bien crédule 
pour croire à l'évolution. 
 
La logique par analogie 
devrait nous instruire.  Organisée dans l'ADN de chaque cellule se trouve plus 
d'information que deux fois l'ensemble des volumes de l'Encyclopédie 
Universelle Larousse.  Nous savons que les hommes intelligents ont écrit et 
fabriqué cette encyclopédie.  Par analogie une Intelligence doit être à 
l'origine de l'information volumineuse contenue dans chaque cellule.
 
Le grand scientifique 
Albert Einstein a dit que ses recherches contribuant au développement de sa 
théorie de la relativité l'ont amené à découvrir Dieu.  En voyant les nombreuses 
lois et structures de l'univers il est devenu convaincu que cela ne pouvait être 
le résultat du hasard.  Tout cela avait été programmé.  Einstein appelait ce 
programmeur "l'Etre Suprême". (Questions non-Christians Ask, Barry Wood, Revell, 
1977, page 27)
 
Jean Tour, 
nano-scientifique de grande renommée, dit : "Je suis émerveillé par Dieu en 
considérant ce qu'il a fait au travers de sa création.  Il n'y a que le novice 
ne connaissant rien à la science qui dirait que la science diminue la foi.  Si 
vous étudiez bien la science, cela vous approchera de Dieu."  (Strobel, page 
111)
Arthur Schawlow, Prix Nobel 
de 1981 pour le développement de la spectroscopie au laser, dit :
"Quand nous sommes 
confrontés aux merveilles de la vie et de l'univers, il faut se demander 
'pourquoi' et non simplement 'comment'.  Les seules réponses possibles sont 
d'ordre religieux.  Je découvre un besoin de Dieu dans l'univers et dans ma 
propre vie"  (Défis Le Christianisme, Mark Water, Maison de la Bible, 2001, page 
15).
 
Henry "Fritz" Schaeffer, 
directeur de "Computational Quantum Chemistry" à l'université de Géorgie et 
candidat cinq fois pour le Prix Nobel, a dit: "Le sens que je trouve dans la 
science et la joie que j'en éprouve, viennent dans ces moments occasionnels où 
je fais une découverte, et où je me dis: C'est ainsi que Dieu l'a fait.  Mon but 
est de comprendre un peu plus du plan de Dieu."  (Défi, page 15)
 
 
 
Romains 1:18-21
 
18  La colère de Dieu se 
révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent 
injustement la vérité captive,
19 ¶ car ce qu’on peut 
connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.
20  En effet, les 
perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient 
comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses 
ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
21  puisque ayant connu 
Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; 
mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été 
plongé dans les ténèbres.
22  Se vantant d’être 
sages, ils sont devenus fous…
 
 
 
 
Troisième article:   
"Comment peut-on savoir que Dieu existe ?"
 
Comment 
peut-on savoir que Dieu existe ?
Dans 
l'article "Evolution", 
nous avons vu que la théorie de l'évolution a échoué dans sa tentative de 
prouver l'absence de Dieu.  Puisqu'il n'y a pas de preuve de son absence, 
l'athée est obligé de croire en l'absence de Dieu autant que le chrétien est 
obligé de croire en son existence.  Qu'en est-il des indices qui montrent 
l'existence de Dieu ? 
Tout 
d'abord, étudions ce que l'on sait de la foi. "La foi est la confiance ou 
l'engagement envers ce que l'on pense être vrai…  Personne n'arrive à avoir la 
foi avant qu'elle ne s'engage avec confiance envers ce qu'elle pense être 
vrai."  (Strobel, page 74)
A propos de 
la foi, la Bible dit dans Hébreux 11:1, 11:2-3 et 11:6:
1  Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration 
de celles qu’on ne voit pas.
2  Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable.
3  C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde 
a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait 
de choses visibles.
6  Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui 
qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de 
ceux qui le cherchent.
L'athée ne 
croit pas en l'existence de Dieu.  Il pense qu'il a raison et s'engage donc à 
interpréter la vie et à vivre selon sa croyance.  Le catholique croit que 
l'Eglise dit vrai.  Il pense que c'est la vérité et s'engage à interpréter  la 
vie et à vivre selon sa croyance.  Jusqu'à preuve du contraire (et encore 
faut-il de la bonne volonté) personne ne désire changer ses croyances, car cela 
engendrerait logiquement des changements dans l'interprétation de la vie et 
dans les pratiques quotidiennes. 
Tout le 
monde a une "foi."  Tout le monde s'est engagé avec confiance envers diverses 
croyances.  Depuis les petits enfants qui ont confiance en leurs parents (que 
les parents le méritent ou pas !) jusqu'aux grands érudits qui ont confiance en 
leurs connaissances (que ces connaissances soient vraies ou pas), tout le monde 
a confiance en d'innombrables idées, choses et personnes.  Athée, hindou, 
chrétien, chacun est "croyant," dans un premier temps,  parce que l'on a appris 
la vie d'une certaine façon et que l'on est satisfait jusqu'alors avec cette 
optique du monde, même s'il reste quelques questions irrésolues.  Personne ne 
prétend avoir toutes les réponses.  Certaines questions resteront toujours sans 
réponse, quel que soit le système de croyance. Néanmoins, dans un second temps, 
il faudrait que l'on se pose des questions concernant le fond de 
ces croyances.
Ce que je 
pense être vrai, est-il vrai ?  Autrement dit: Quels sont les mérites de 
l'objet de ma foi ?  Est-ce que cela vaut la peine d'être cru ?  Mes croyances 
sont-elles raisonnables ou bien sont-elles contradictoires?  Mon espérance 
sera-t-elle exaucée à la fin ?  Ce qui compte sur le long terme est la véracité 
de ses croyances.  
Nous pensons 
qu'il est plus raisonnable de croire en Dieu que de croire en son absence.  Dans 
cet article nous considérerons les cinq indices principaux qui montrent 
l'existence de Dieu : l'existence même, la complexité de l'Univers, les valeurs 
humaines, les miracles et la personne de Jésus-Christ.
  
I. Sans 
Dieu, l'existence même n'a pas de sens.
L'athée 
croit nécessairement que l'Univers a surgi de rien, de nulle part et surtout 
sans raison. L'athéisme est illogique, absurde.
Par contre, 
le monde réel n'est ni abstrait, ni irréel, ni absurde.  Il existe des lois 
naturelles que l'on peut aisément constater.  Ainsi, la loi naturelle "de 
cause et d'effet" est applicable à l'existence même.
 
Il faut 
comprendre que tout ce qui commence à exister a une cause.
L'Univers a 
commencé à exister.
L'Univers a 
donc une cause.
La cause de 
l'Univers doit être supérieure à lui-même.
La cause de 
l'univers, nous l'appelons "Dieu.".
Dieu n'a 
jamais commencé à exister: il est éternel, sans cause, immuable, esprit.
Ainsi, 
l'existence en elle-même est un indice qui confirme l'existence de Dieu. 
  
II. Sans 
Dieu, la complexité de l'Univers n'a pas de sens.
L'Univers 
est minutieusement réglé, à tel point qu'il est déraisonnable, voir illogique, 
de prétendre que cet ordre est le fruit du hasard.  D'ailleurs, d'après ce que 
disent les savants, la probabilité que la vie apparaisse et évolue était si 
faible que la vie ne devrait même pas exister, à moins qu'elle ne soit le 
résultat d'un miracle de l'évolution !  Malgré la simplicité de la 
conclusion qui s'impose, les théoriciens évolutionnistes émettent de très 
nombreuses théories, plus fantaisistes les unes que les autres, pour éviter à 
tout prix d'affirmer que Dieu a créé l'Univers. 
 
D'après la 
croyance populaire, l'Univers aurait commencé par un Big Bang. Etant donné que, 
contrairement aux explosions destructives que nous connaissons, le Big Bang 
était bourré d'information, cet événement devait obligatoirement être très 
organisé.  Dès le premier instant de son existence, l'Univers naissant devait 
être réglé avec une précision incroyable, permettant la formation de tout ce qui 
existe actuellement dans l'Univers, y compris la vie.
 On ne peut ignorer cette contradiction.  
Le proposé Big Bang ne suit pas les lois naturelles que nous connaissons.  
Comment se peut-il qu'une loi autre que les lois naturelles ait pu produire la 
complexité de l'Univers ?
 Une telle proposition oblige à admettre 
l'existence d'une intelligence infinie.  Dieu est cette Intelligence infinie.
Ainsi, la 
complexité de l'Univers est aussi un indice qui confirme l'existence de Dieu.
   
III. Sans 
Dieu, les valeurs humaines n'ont pas de sens.
Nous 
entendons souvent réclamer le respect des droits de l'Homme.  Posons quand même 
cette question : de quel droit avons-nous droit aux droits ?  Pourquoi les 
vaches ne se réclament-elles pas de leurs droits ou les chiens des leurs ?  
Pourquoi l'Homme serait-il différent au point d'avoir des droits auxquels les 
autres espèces n'auraient pas droit? 
La réponse 
est très simple.  S'il n'y a pas de Dieu, l'Homme n'a pas plus de valeur, pas 
plus de droits qu'un pissenlit ou qu'une limace.  S'il n'y a pas de Dieu, aucune 
valeur morale absolue ne peut exister.  Toute décision dite "morale" serait de 
nature individuelle au même titre que le choix d'aimer, ou pas, les carottes. 
 Certains évolutionnistes ont même affirmé 
que les femmes et les enfants doivent être violés par les hommes puisque 
"la nature" a rendu les hommes plus forts. 
De telles 
idées sont inadmissibles ! Si l'on perçoit ce sentiment d'offense, c'est que des 
valeurs morales absolues existent.  Elles sont au-dessus des lois de "la 
nature"  et de l'évolution sociobiologique.  
 Puisque les valeurs morales absolues sont 
au-dessus de "la nature", elles doivent avoir leur origine en quelque chose de 
supérieur à "la nature".   Rien n'est au-dessus de "la nature", sauf celui qui a 
créé "la nature": Dieu.   Les valeurs morales absolues ne peuvent exister sans 
Dieu et puisqu'elles existent, Dieu existe. 
Ainsi les 
valeurs humaines et les droits de l'homme sont, eux aussi, des arguments en 
faveur de l'existence de Dieu.
   
IV. Sans 
Dieu, les miracles n'ont pas de sens.
Considérons 
maintenant la question des miracles.  Par définition, un miracle est un 
événement qui ne se conforme pas aux normes de la nature.  L'origine d'un 
miracle est surnaturelle, c'est-à-dire qu'un miracle suit des lois qui 
sont au-dessus des lois dites "naturelles".    Par définition, les phénomènes 
surnaturels sont en dehors du domaine scientifique.  La méthode scientifique 
consiste en la répétition du phénomène et en son observation dans les mêmes 
conditions, dans le but d'y déceler l'action des lois "naturelles".  Or un 
événement surnaturel ne peut être ni contrôlé ni répété et ne peut donc pas non 
plus être observé de façon "scientifique".  Conclusion : la science n'a pas de 
réponse dans le domaine du surnaturel, et si un miracle avait lieu, la science 
ne pourrait que le constater historiquement. 
 Néanmoins, il faut comprendre que les 
miracles ne contredisent pas les lois naturelles.  Elles interviennent grâce à 
l'action de lois supérieures aux lois naturelles, tout comme le parachute 
s'oppose à la loi de la gravitation grâce à d'autres lois, qui prennent le pas 
sur celle qui tend à faire s'écraser le parachutiste. 
Evitez la 
tentation de dire que les miracles sont impossibles, car cela serait un préjugé 
injuste.  Pour être certain que les miracles sont impossibles, il 
faudrait préalablement prouver qu'aucun Dieu n'existe, ce qui est 
impossible.  
 L'athéisme 
prétend qu'aucun miracle n'existe.  Pourquoi ?  Parce qu'un miracle est 
forcément réalisé par quelqu'un. Un miracle serait donc la preuve directe de 
l'existence de Dieu.  Pour l'athée,  Dieu n'est pas là et ne peut donc faire 
fonctionner aucune loi surnaturelle.  Par principe de départ, l'athée croit que 
les lois naturelles actuelles sont les seules lois qui ont jamais existé.  Toute 
notre existence doit nécessairement être expliquée à partir de ces lois 
naturelles, connues ou encore à connaître.
Par contre, 
si Dieu existe, il pourrait s'insérer dans notre existence grâce à des lois 
supérieures aux lois naturelles… mais seulement si Dieu existe!  Ainsi, les 
miracles sont impossibles sans Dieu.  En revanche, si Dieu existe, il est 
raisonnable de croire que les miracles existent aussi.  Par conséquent, un 
véritable miracle serait une preuve incontestable que Dieu est là. 
 Allons plus loin maintenant, et observons 
qu'en fait, tout le monde croit aux miracles.  Les définitions et les 
applications varient, mais la croyance est là, même chez l'athée.  En 
effet, puisque les lois naturelles connues n'expliquent ni l'origine de 
l'Univers, ni celle de la vie, ni les progrès de l'évolution, l'athée est obligé 
de faire appel à des lois "inconnues et impossibles à connaître," des lois 
surnaturelles, supérieures aux lois naturelles actuelles. L'évolutionnisme 
s'appuie donc fortement sur les miracles.  
Vous 
rendez-vous compte que chaque étape évolutive doit être provoquée par les lois 
"inconnues" du hasard ?  Et attention, rien ne dit que ce soient les mêmes lois 
qui agissent à chaque fois !  En plus, il a dû y avoir des milliards et des 
milliards d'étapes dues au hasard pour en arriver là où nous en sommes 
actuellement !
Depuis 
plusieurs décennies déjà, cette incertitude est tellement gênante que de grands 
scientifiques proposent de la résoudre grâce à une solution métaphysique, 
c'est-à-dire surnaturelle, disons un dieu métaphysique ou un esprit impersonnel, 
mais surtout pas le Dieu chrétien.
Mais alors, 
si l'athée peut croire aux miracles d'un dieu métaphysique, le croyant peut 
croire aux miracles d'un Dieu tout puissant!
Ainsi 
l'existence des miracles est un indice qui affirme l'existence de Dieu.
  
V. Sans 
Dieu, Jésus-Christ n'a pas de sens.
La Bible est 
un livre rempli de miracles.  Ce ne sont pas des miracles farouches et 
mythologiques, bien au contraire ses miracles sont utiles et signifiants.  Le 
miracle par excellence, celui qui est la clé de tout, est celui de la naissance, 
de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ.  Si Jésus-Christ 
est celui qu'il prétendait être, alors la question de l'existence de Dieu est 
résolue, car en effet, Jésus prétendait être Dieu fait homme.  Si Dieu nous a 
rendu visite, il n'y a plus de doute concernant son existence. 
Les 
sceptiques aimeraient bien nier l'existence de la personne historique de Jésus.  
En appliquant leur scepticisme aux autres personnages de l'Histoire, on 
arriverait à nier l'existence de toute l'Antiquité!  Par contre, en appliquant 
les principes de recherche historique, on ne peut plus nier son existence.  Il a 
bel et bien vécu sur cette terre.  Nombreux sont les témoins oculaires qui ont 
consigné par écrit les expériences qu'ils ont eues avec lui. 
De même, sa 
mort est bien attestée.  Pourquoi Jésus a-t-il été exécuté ?  Parce qu'il se 
disait Fils de Dieu, se faisant Son égal. Cette affirmation lui a valu d'être 
accusé de blasphème et il a été crucifié.  Certaines personnes ayant assisté à 
sa mort ont témoigné et l'ont racontée.  Sa tombe a été connue de ses amis, des 
autorités juives et des autorités romaines.  D'ailleurs, le gouverneur romain 
qui a autorisé l'exécution de Jésus était un homme superstitieux.  En apprenant 
que Jésus avait prophétisé sa résurrection, il a fait sceller le caveau et il a 
placé une équipe de soldats romains d'élite devant pour s'assurer que Jésus 
resterait mort même s'il ressuscitait ! 
Ce qui est 
le plus remarquable est que sa résurrection est également établie historiquement 
par les témoignages oculaires.  
 
Bien sûr, 
avec un peu de mauvaise volonté, on pourrait nier la résurrection de 
Jésus-Christ.  Quoi de plus naturel ? Logiquement, nier la résurrection 
signifie que Jésus-Christ est resté mort, qu'il est resté dans sa tombe.  Rien 
d'étonnant car les lois naturelles font que les corps morts ne reviennent 
jamais à la vie et ne se déplacent pas de leur propre chef. 
 
Le problème 
pour les sceptiques, c'est que les romains, les juifs et les amis de Jésus ont 
tous reconnu que la tombe où le corps de Jésus avait été placé était ouverte et 
qu'elle ne contenait plus de corps.  Les faits historiques soutiennent la foi, 
et la provoquent même chez certains sceptiques.  Pas question que les disciples 
de Jésus soient venus combattre les soldats pour voler son corps : ils avaient 
tellement peur depuis l'arrestation de Jésus qu'ils se cachaient et se 
barricadaient. 
La solution 
à cette énigme est plus évidente quand on est mis face à l'évidence que Jésus,  
après avoir repris vie, s'est présenté à de nombreuses personnes et à maintes 
reprises.   Ces rencontres avec le Christ ressuscité étaient tellement réelles 
et concrètes que les disciples ont repris courage et se sont mis à proclamer la 
résurrection, même sous la menace de la peine de mort.  Ainsi, grâce à sa 
rencontre avec le Christ ressuscité, Saul de Tarse, le plus zélé des 
persécuteurs anti-chrétiens, est devenu un disciple dévoué et même le personnage 
chrétien le plus important.  De nombreuses personnes ont témoigné avoir vécu ces 
évènements, ainsi donc d'après les principes de la recherche historique, la 
résurrection de Jésus-Christ est un évènement historique. 
Personne ne 
prétend que la résurrection était un évènement naturel.  Un tel évènement 
ne peut en aucun cas être naturel.  Jésus est revenu à la vie d'une 
manière surnaturelle: Dieu a ressuscité Jésus d'entre les morts. 
L'existence 
de ce miracle démontre que Dieu existe, et non seulement que Dieu existe, 
mais que le Créateur s'est abaissé à faire partie de la race humaine afin de 
nous secourir.  Et puisque Dieu désire secourir l'humanité, il désire vous 
secourir en particulier, si vous voulez bien vous tourner vers lui.  Il a sa 
main tendue vers vous. 
Que faire? 
"Crois au 
Seigneur Jésus et tu seras sauvé."
 
Luc 
1:1-4                
Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se 
sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des 
témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la 
parole, il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur 
toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d’une manière 
suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des 
enseignements que tu as reçus.
 Actes 1:1-3                
Théophile, 
j’ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a commencé de faire et 
d’enseigner dès le commencement jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après 
avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis.  
Après qu’il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs 
preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui 
concernent le royaume de Dieu.
 
Jean 
20:30-31                
Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres 
miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre.  Mais ces choses ont été écrites 
afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant 
vous ayez la vie en son nom.
1Corinthiens 
15:3-8                    
Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ 
est mort pour nos péchés, selon les Ecritures;  qu’il a été enseveli, et qu’il 
est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures;  et qu’il est apparu à 
Céphas, puis aux douze.  Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la 
fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts.  
Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.  Après eux tous, il 
m’est aussi apparu à moi, comme à l’avorton;  car je suis le moindre des 
apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté 
l’Eglise de Dieu.
 
Hébreux 
1:1-3                
Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, 
parlé à nos pères par les prophètes, Dieu,  dans ces derniers temps, nous a 
parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a 
aussi créé le monde,  et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa 
personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la 
purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les 
lieux très hauts…
  
 
Quatrième article:            "L’existence 
de la souffrance n’est-t-elle 
pas la preuve qu’il n’y a point de Dieu ?" 
Autrement dit : S’il y a un Dieu, pourquoi y 
a-t-il tant de souffrance?
 
 
1. Qui pourrait prouver la non-existence de Dieu 
?  
D’un point de vue humain, personne ne peut 
réfuter l’existence de Dieu.  Ce serait de la folie de prétendre connaître tout, 
voir tout, être partout et tout cela en tout temps!  Une telle prétention ferait 
de cette personne l’égal du dieu qu’il nie.  Le sceptique et philosophe David 
Hume a reconnu qu’il y a “la toute petite possibilité” que Dieu existe.
 
Autant que la souffrance suggère l’absence de 
Dieu, autant la bonté suggère la présence de Dieu.  Au fond, la croyance en 
Dieu, ou en son absence, est une question morale.
 
Psaume 14:1:  L’insensé dit dans son coeur, 
il n’y a pas de Dieu.
 
 
2. Pourquoi Dieu ne peut-il pas se révéler plus 
ouvertement, d’une façon incontestable ?
 
2A.      Le facteur de l’Amour
Au fond, tout ceci est une question de liberté.  
Dieu veut être aimé par l’homme, ce qui oblige l’homme à un choix.  Personne ne 
peut être contraint d’aimer.  Il faut obligatoirement un libre choix.
 
2B.     Le facteur de la Sincérité
Dieu a laissé de nombreux indices dans la nature 
permettant aux personnes intéressées d’en déduire son existence sans l’aide 
d’une révélation spéciale.  Celui qui désire sincèrement trouver Dieu fera 
l’effort nécessaire pour le chercher et le trouvera.  Selon Louis Pasteur, “La 
vie ne peut venir que de la vie.”  Ceci est un principe fondamental de la 
biologie.  
                Maison donc maçon.
                Poème donc poète.
                Horloge donc horloger
                Création donc Créateur.
 
Jérémie 29:13:  “Vous me chercherez, et vous me 
trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur.”
 
2C.      Le facteur de la Foi
Peut-on exercer la foi autrement que dans 
l’ambiguïté ?  Une chose évidente ne peut être l’objet de la foi car elle est 
évidente sans la foi.  Croire en Dieu nécessite un certain effort.  Son 
existence doit être tirée des indices et donc par l’intelligence et le 
raisonnement.  
Hébreux  11:1:  “Or, la foi est une ferme 
assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit 
pas.”
 
 
3.  N’a-t-on pas le choix de ne pas croire en 
Dieu ?
Nous vivons dans un monde de souffrance, de 
méchanceté et de mort.  Voici donc l’énigme:  Il arrive souvent que les gens qui 
souffrent le plus soient croyants tandis que les gens les plus aisés se 
plaignent de la souffrance pour soutenir leur propre incrédulité!
 
L’athéisme est une réponse facile, bon marché, 
voire orgueilleuse, prétendant illuminer les ignorants, c’est-à-dire les 95% de 
l’humanité, qui croient en Dieu en dépit de leurs souffrances.  L’athéisme 
dépouille la mort de toute signification et n’accorde aucune signification à la 
vie même.   Depuis le 18ème siècle il élabore une mythologie évolutionniste 
reculant “la cause première” à un moment infiniment lointain dans le passé ... 
mais elle est toujours là, cette “cause première.”
 
L’athéisme évolutionniste prétend que l’univers 
progresse vers l’utopie, toujours vers le haut, vers l’ultime.  Ainsi l’athée se 
trouve face à un dilemme aussi.  Logiquement, l’idée de direction suggère un but 
final: comment peut on savoir que les choses évoluent vers le haut si le haut et 
le bas n’existent pas?  Qu’est-ce qui sera ce point de référence ambigu dans 
lequel l’athéisme met tant de foi... ?  
 
Hume n’a-t-il pas dit qu’il y a toujours une 
“toute petite possibilité” que Dieu existe ?  N’est-ce pas ce que Jésus disait, 
en proclamant que le véritable chemin vers Dieu était tout petit et très 
resserré?  (Matthieu 7:14  “Etroite est la porte, resserré le chemin qui mène à 
la vie, et il y en a peu qui les trouve.”)  Le grand scientifique athée Isaac 
Asimov était honnête quand il a remarqué qu’il ne pouvait pas prouver l’absence 
de Dieu mais qu’il choisissait de ne pas croire en lui.  L’ATHEE CHOISIT DE NE 
PAS CROIRE EN DIEU.    Ainsi l’athée sera redevable envers Dieu pour n’avoir pas 
poursuivi avec sérieux cette “toute petite” piste jusqu’au bout.  
 
 
4.  S’il n’y a pas de Dieu, d’où vient la 
souffrance ?
 
La mythologie évolutionniste de la religion 
athée nous assure que la souffrance et la mort sont le moyen suprême  dont se 
sert la Nature  pour faire avancer l’évolution.  Quel triste bonheur !  
L’athéisme ne règle donc pas le problème.  D’un côté, la souffrance est “mal” 
permettant de critiquer Dieu, puis, de l’autre côté elle est “bien” 
permettant de soutenir l’athéisme.  Cela ne peut pas aller !  On joue un double 
jeu.  Quoi qu’il en soit, la croyance des athées contredit la réalité puisque 
toutes choses, sans contradiction, sont en train de se dégrader, et vont 
vers la désintégration : tout progresse vers la mort et non pas vers l’utopie. 
 
La réalité, c’est que la cause principale de la 
souffrance, c’est l’homme.   Beaucoup de souffrance résulte directement de nos 
propres pratiques malsaines et volontaires (cigarettes, alcool, drogues, 
sexualité à risque, etc.) Certaines personnes ont pour objectif la méchanceté.  
D’autres ne font pas le bien dont elles sont capables.  
 
Sur la petite échelle 
la souffrance d’autrui est entraînée par le choix de l’individu à tuer, à 
médire, à être égoïste, à pervertir la sexualité, à renier ses engagements, à ne 
pas respecter les lois, à agir d’une façon irresponsable, etc.  C’est NOUS qui 
propageons notre propre souffrance et celle d’autrui.  Qui peut prétendre être 
absolument “bon,” aimant son prochain sans motif avare, égoïste ou impur ?
 
Sur la grande échelle, 
la plus grande source de souffrance est l’Etat marié à quelconque religion ou 
philosophie.  Les hommes de pouvoir se sont souvent servis de la religion (la 
philosophie) pour asservir et manipuler la population.
                La religion athée, 
appliquant les principes de la mythologie évolutionniste dans les pays fascistes 
et communistes, persécutait, torturait et tuait plus de monde que n’importe quel 
autre fléau de l’histoire.  Même dans les pays dits “libres” les jeunes sont 
contraints par manipulation éducative et par crainte de pressions sociales  
à croire en la mythologie évolutionniste, bien que celle-ci soit reconnue pour 
être un principe d’inégalité et de violence.
 
                La religion romaine, dans 
son époque païenne, persécutait, torturait et tuait les chrétiens.  Puis, comme 
un loup habillé en peau de mouton, dans son époque dite “catholique”,  la 
religion romaine persécutait, torturait et tuait des dizaines de millions de 
chrétiens et de païens.
 
                La religion musulmane 
s’est répandue également en persécutant, torturant et tuant les peuples.
 
 
5. Pourquoi se pose-t-on la question de la 
souffrance ?
 
Le fait même de se poser la question oblige 
l’existence d’une différence réelle entre le bien et le mal.  Quelque part il 
existe une norme pour évaluer nos expériences.  Ce standard, ce modèle par 
excellence, ce Bien Suprême, c’est Dieu.  Une morale “démocratique” est vouée à 
l’échec faute de fondement stable.  Sans un modèle absolu “quelque part” nous ne 
pourrions jamais déterminer que le mal soit réellement mal.  Par exemple, le 
froid est reconnu pas rapport à l’absence de chaleur.  D’une façon semblable, le 
mal est ce qui s’écarte de ce Bien Suprême.  Plus on s’éloigne du modèle, pire 
est le mal.  
 
Quand nous sommes ahuris par la souffrance, nous 
réclamons ce qui devrait être mais qui n’est pas:  “Ce n’est pas juste!  La vie 
devrait être autrement!”
 
 
6. Alors, pourquoi Dieu tolère-t-il la 
souffrance ?
Romains 8:28:  “Toutes choses concourent au bien 
de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.”
 
6A.  Si Dieu supprimait toute cause de 
souffrance, où s’arrêterait-il ? 
C’est une question de tout ou de rien.  
Toute personne cause la souffrance de quelqu’un.  Ainsi, personne ne serait 
épargnée si Dieu détruisait tout ce qui cause la souffrance.  
 
“Quand on utilise la force pour empêcher le mal, 
on supprime la liberté.  Pour empêcher tout mal, il faut donc supprimer toute 
liberté et réduire les gens au niveau des marionnettes.  Cela veut dire qu’on 
n’aurait même pas le droit d’aimer d’une façon libre.”  
 
6B.  La souffrance a de l’utilité.  
                * pour la protection du corps.  
Le système nerveux réagit aux souffrances pour protéger le corps.
                * pour l’apprentissage de la 
vie.  L’expérience humaine nous enseigne que la difficulté (souffrance, 
douleur, etc.) est un facteur majeur de l’apprentissage.  “Les dentistes, les 
entraîneurs des athlètes, les enseignants et les parents savent qu’il y a des 
fois, où, faire le bien, c'est ne pas être gentil.”  Par ailleurs, beaucoup 
d’aventuriers sont devenus des héros à travers leurs épreuves.
                * comme exemple de la 
repentance.  Quand on ressent la douleur, la réaction naturelle est de se 
reculer et de faire autrement.  De la même façon, nos douleurs morales devraient 
nous pousser à la repentance envers Dieu: reconnaître nos torts et changer notre 
manière de vivre.
                * comme moyen de s’humilier 
devant Dieu.  La douleur et la souffrance sont souvent le seul moyen par 
lequel des gens se soumettent à Dieu et cherchent le remède qui est Christ.  
Ainsi Dieu est à la portée de chacun, même au sein de leur souffrance.
 
6C. Le jour viendra où Dieu mettra fin à toute 
souffrance.  Dieu repousse ce jour 
redoutable pour que tous ceux qui suivent les indices puissent les suivre 
jusqu’au bout.  
 
 
7.  N’est-ce pas la faute à nos limitations 
humaines que nous avons du mal à voir l'ensemble ?
Rom 8:22:  “Jusqu’à ce jour, la création toute 
entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.”
Actes 3:21 “Jésus-Christ, que le ciel doit 
recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses...” 
 
Ce qui nous gène le plus c’est la quantité et la 
durée de souffrance et non pas tellement la souffrance en elle-même.  Nous 
sommes impatients de voir la justice divine s’accomplir.  Comme une personne qui 
lit la moitié d’un livre et puis lit la fin du livre sans suivre le fil donné 
par l’auteur.  Nous aimerions faire cela avec l’histoire.
 
Selon les Ecritures, il y a un plan et Dieu 
poursuit son plan avec précision.
                * Dieu existe. Il est éternel.  
Le temps ne le gène pas.
                * L’homme s’est rebellé et se 
rebelle encore aujourd’hui.
                * La souffrance et la mort 
découlent de la rébellion humaine.
                * Dieu a fait tout ce qui est 
possible pour réconcilier chaque personne avec Lui-même.
* Dieu établira un temps où tout se déroulera 
comme il le devrait, sans souffrance, mal, etc. (Le terme théologique est le 
“millenium” qui veut dire “le règne de mille ans. ”)
 
 
8.  Dieu s’est-il trompé dans son choix de 
réaliser la création ?
1Pierre 1:20:  “... 
Christ, comme un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation 
de monde, il fut manifesté à la fin des temps, à cause de vous...”
 
Les Ecritures enseignent clairement que Dieu a 
pesé ce problème de la souffrance avant de décider de s'engager dans une 
création.  Valait-il la peine de créer des êtres libres portant son image ?  
Certainement ils s’écarteraient, ils se rebelleraient.  Il a fallu que Dieu 
résolve ce problème  avant que le problème puisse voir le jour.  Si Dieu allait 
créer l’homme, il ne désirait perdre aucun, absolument aucun de ces êtres créés 
à sa propre image.
 
“Libre” signifie “choix” et “conséquences” : pas 
de conséquences, pas de choix ; pas de choix, pas de liberté.  Au sein même de 
la décision de créer les êtres humains se trouvait la possibilité (et non 
pas la nécessité) du mal et, par conséquent la souffrance.
 
Aujourd’hui, le choix existe encore.  On a la 
possibilité de choisir de suivre ou non le Dieu Créateur.
 
2Pierre 3:9:  “Dieu use de patience envers vous, 
ne voulant qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.”
 
Romains 5:8: “Dieu prouve son amour envers nous 
en ce que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.”
 
 
9.  N’est-ce pas vrai que le respect des lois de 
Dieu servirait à minimiser la souffrance ?  
Luc 16:29:  “Ils ont Moïse et les prophètes; 
qu’ils les écoutent.”
 
Sachant que l’histoire humaine serait bien 
longue, Dieu a donné des règles (comme les Dix Commandements) pour maintenir 
l’ordre et minimiser la souffrance.  Quand une personne ne respecte pas les lois 
de Dieu, elle propage la souffrance d’autrui, qu’elle soit corporelle, morale, 
spirituelle ou émotionnelle.  Les lois se résument en deux phrases: AIMER DIEU, 
AIMER SON PROCHAIN.
 
Pourquoi l’athée respecterait-il une quelconque 
loi?  “Ni foi, ni loi, ni roi !”  Quelle loi juste existe pour 
l’athée?  Une loi :  la survie des plus forts dans la lutte pour l’existence.  
Autrement dit, faire souffrir avant que l’autre ne vous fasse souffrir.  Il n’y 
a pas de place pour la bonté (sauf à des fins égoïstes); par contre l’athée a 
une nécessité pour la méchanceté.
 
Au contraire, le chrétien devrait faire son 
possible pour pratiquer la bonté envers Dieu et son prochain.  Chacun a le 
devoir moral de faire le bien.  
 
Esaïe 1:16-18:  “Otez de devant mes yeux la 
méchanceté de vos actions; cessez de faire le mal.  Apprenez à faire le bien, 
recherchez la justice, protégez l’opprimé; faites droit à l’orphelin, défendez 
la veuve.  Venez et plaidons! dit l’Eternel.”
 
 
10.  Quel droit Dieu a-t-il de nous critiquer 
voyant qu’il est bien à l’abri de nos souffrances ?  
Dieu se révèle dans la nature, d’une façon assez 
ambiguë.  Dans les Ecritures, Dieu se révèle par les prophètes, que l’on y croit 
ou pas.  Puis enfin, Dieu se révèle d’une troisième façon qui est inimaginable.
 
Hébreux 1:1-2:  “Après avoir autrefois, à 
plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les 
prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils.”
 
“Dans le monde réel de la souffrance, comment 
pourrait-on adorer un Dieu immunisé contre toute souffrance?”  
 
“Dieu répond à la souffrance en ce qu’il est 
descendu ici-bas, carrément au milieu de la souffrance.”  “Il est entré dans 
notre monde de chair et de sang, de larmes et de mort.  Il a souffert pour 
nous.  Nos souffrances sont plus supportables à la lumière de ses souffrances.”
 
“La solution à la souffrance c’est 
l’Incarnation, c’est Jésus.  Lui-même a vécu toute l’agonie,  Il a porté 
lui-même toutes les douleurs de ce monde... ce qui est bien plus inimaginable et 
déstabilisant et même plus impressionnant que le pouvoir divin nécessaire pour 
créer le monde.”  
 
En Esaïe 53 le Messie-Christ est dépeint tel 
que:
“une faible plante,” “un rejeton,” “ni beauté, 
ni éclat pour attirer nos regards,” “méprisé,” “opprimé,”
“maltraité,” “abandonné des hommes,” “habitué à 
la souffrance,” “homme de douleur,” “dédaigné,”
“portant nos souffrances,” “puni, frappé de 
Dieu, humilié,” “blessé, brisé, châtié, meurtri,” “brisé par la 
souffrance.”               
 
“Dieu a dépassé la justice en portant 
incroyablement sur lui-même toute la souffrance...”  “Toutes les larmes que nous 
avons versées sont devenues ses larmes à lui.”  “Comment peut-on ne pas aimer un 
tel Etre?”
 
 
11.  A la lumière de Jésus-Christ, la mort ne 
pourrait-elle être considérée comme une bénédiction: la porte ouverte au bonheur 
éternel ?
Romains 8:18:  “J’estime que les souffrances du 
temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée 
pour nous.”
 
Quelle horreur inimaginable si nous étions 
obligés de subir nos souffrances sans jamais mourir:  la perpétuation éternelle 
de la souffrance.  Telle est à peu près la proposition de la 
réincarnation bouddhiste aussi bien que l’idée des peines millénaires du 
purgatoire catholique.  Quelle grâce Dieu nous a faite quand il a empêché Adam 
et ses descendants de vivre éternellement dans le péché.  C’est à Dieu, et non 
pas à nous, de déterminer la fin d’une vie. Mais ce jour-là nous quitterons le 
temporel et entrerons dans l’éternité.  
 
Dans cette optique, la vie est un entraînement 
en vue de l’éternité.  Cela est l’enseignement même de Jésus.  Quelle éternité 
préparez-vous?
 
“Voir Dieu, connaître Dieu, être dans la 
présence de Dieu... cela vaut mieux que tout ce que cette vie terrestre peut 
offrir...”
 
 
12.  L’athée n’a-t-il pas raison quand il crie 
“La vie ne doit pas être ainsi!” ? 
Oui, la souffrance ne devrait pas exister.  
Athée, croyant et Dieu lui-même sont d’accord sur ce point.  Soyons honnête et 
reconnaissons que c’est nous qui avons gâché la vie.  
 
Rappelez-vous de cette “toute petite 
possibilité” que Dieu existe.  Le jour où vous vous présenterez devant Dieu, 
l’existence de la souffrance ne sera pas acceptée comme excuse pour avoir ignoré 
Dieu.
 
N’aimeriez-vous pas être là pour 
l’accomplissement des promesses, quand Dieu rétablira toute choses telles 
qu’elles devraient être?  Ne voudriez-vous pas jouir d’une éternité sans 
souffrance ?
 
Matthieu 11:28:  “Venez à moi, vous tous qui 
êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos...”
 
Le point de départ est de confier votre destin 
éternel à Jésus-Christ.  Il faut tout d’abord reconnaître que vos torts sont 
réellement des maux dont vous êtes responsables et coupables.  Ensuite il faut 
demander au Dieu qui a souffert de vous les enlever grâce à l’évangile de 
Jésus-Christ.
 
  
 
Cinquième article:           
"L'enfer existe-il ?"
 
La question classique à 
ce sujet se présente ainsi :  "Si Dieu est amour, comment l'enfer peut-il 
exister ?"
 
L'idée de justice après la 
mort se trouve dans toutes les religions, même dans les religions dites 
"primitives."  Notre terme général "enfer" vient de la mythologie gréco-latine.  
La Bible emploie divers termes d'origine hébraïque et grecque.  Tout d'abord, il 
faut reconnaître que l'existence ou non de l'enfer ne dépend pas de nos 
croyances, convictions et souhaits personnels.  Il y a une logique derrière 
l'idée de l'enfer et nous allons essayer de l'expliquer.  Considérons plusieurs 
points.
 
Restant dans le 
christianisme, nous observons premièrement, que c'est Jésus-Christ 
lui-même, l'apôtre de l'amour, qui parle le plus de l'enfer.  C'est lui qui 
donne les descriptions les plus graphiques de cet endroit horrible.  C'était 
d'ailleurs  pour empêcher les gens d'y aller qu'il est venu accomplir 
l'évangile.
 
Deuxièmement, 
la Bible enseigne clairement que l'enfer n'a pas été conçu pour les humains mais 
pour les esprits rebelles.  C'est parce que Dieu nous aime tellement qu'il s'est 
abaissé au point de devenir homme afin de mourir pour ôter nos péchés et de nous 
rétablir dans sa présence.  Ainsi nous pouvons affirmer sans hésitation que le 
Dieu chrétien ne veut que personne aille en enfer.
 
Ezéchiel 33:11  
  Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Eternel, ce que je désire, ce 
n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. 
Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison 
d’Israël?
2Pierre 3:9  
        Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme 
quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas 
qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.
Jean 3:16             
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque 
croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
 
Troisièmement, 
il faut comprendre que l'homme a été créé à l'image de Dieu et Dieu l'a doté de 
la liberté de choix.  Tous les "droits de l'homme" sont basés sur ce principe, 
même si l'homme moderne l'ignore volontairement.  Puisque Dieu a créé l'homme 
ainsi, il va de soi que :
                Dieu 
n'anéantira jamais personne portant son image, et 
                Dieu ne 
violera jamais la liberté de choix qu'il nous a donnée.
Le choix de l'individu est 
inviolable et permanent.  Ainsi Dieu ne forcera personne à passer l'éternité 
dans sa présence.  Par contre, si l'on ne choisit pas de se trouver dans la 
présence de Dieu, obligatoirement la seule alternative est l'éloignement d'avec 
Dieu: la séparation éternelle avec toutes les conséquences sous-entendues.  Quel 
que soit le choix de l'individu, Dieu s'oblige à le respecter et à maintenir 
l'existence de la personne dans son choix.  La mort n'est pas la fin de tout 
mais la porte vers l'éternité.
 
Quatrièmement, 
Dieu a créé l'homme à son image possédant la liberté de choix pour des raisons 
spécifiques.  Nous pouvons déceler la base de ces raisons en paraphrasant les 
deux grands commandements :
* Aimez Dieu
                * Aimez 
votre prochain. 
Oui, le but ultime de 
l'être humain est de maintenir une relation intime et bénéfique avec Dieu ainsi 
qu'avec ceux qui portent l'image de Dieu.
 
Michée 6:8 
          On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l’Eternel 
demande de toi, C’est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, 
Et que tu marches humblement avec ton Dieu.
Ecclésiaste 12:15-16 
        Ecoutons la fin du discours: Crains Dieu et observe ses commandements. 
C’est là ce que doit faire tout homme.  Car Dieu amènera toute oeuvre en 
jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.
Ce but ultime dévoile le 
fait que Dieu désire accueillir tout le monde en sa présence.  Dieu n'interdit à 
personne l'accès au paradis céleste, pourvu que la personne veuille y aller et 
qu'elle fasse les préparatifs nécessaires.  C'est logique, même dans la vie 
courante.  Pour aller en vacances on fait des réservations dans un centre de 
loisirs et on achète le billet de train pour y aller.  Néanmoins, il semble que 
peu de monde veuille en priorité aller au paradis.  Ceux qui n'y vont pas 
s'absentent par faute de désir.  Le "vouloir aller" est dominé par le "vouloir 
autre chose." 
 
Jean 14:1-3          
Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.  Il y a 
plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous 
l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.  Et, lorsque je m’en serai allé, 
et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec 
moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.
Actes 4:12            
Il n’y a de salut en aucun autre (qu'en Jésus-Christ); car il n’y a sous 
le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous 
devions être sauvés.
 
La volonté active 
individuelle est donc très importante.  Notre volonté, nos préférences 
quotidiennes montrent ce que nous aimons et ce que nous n'aimons pas.  Dans 
l'Ancien Testament la relation entre "aimer" et "haïr" est celle de préférence 
(choix) et non pas celle de sentiment.  Ce que l'on préfère, c'est "aimer."  En 
revanche, ce que l'on délaisse en préférant ce dernier, c'est "haïr."  Il n'y a 
pas de sentiment sous-entendu.
A ce propos, regardons 
l'exemple suprême que Jésus a laissé.  Nous lisons le texte dans l'Evangile 
de Luc 16:19-31:
Il y avait un 
homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait 
joyeuse et brillante vie.  Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, 
couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la 
table du riche; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères.  Le 
pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche 
mourut aussi, et il fut enseveli.   Dans le séjour des morts, il leva les yeux; 
et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare 
dans son sein.  Il s’écria: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, 
pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue; 
car je souffre cruellement dans cette flamme.  Abraham répondit: Mon enfant, 
souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les 
maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.  
D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui 
voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire.   
Le riche dit: Je te prie donc, père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de 
mon père; car j’ai cinq frères.  C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin 
qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments.    Abraham répondit: Ils 
ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent.  Et il dit: Non, père Abraham, 
mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront.  Et Abraham lui 
dit: S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas 
persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait.
 
En réfléchissant, nous 
constatons que l'homme riche s'aimait lui-même mais n'aimait pas Lazare.  Etant 
un homme riche, il avait largement les moyens de prendre soin de Lazare.  
Néanmoins, il préférait s'amuser et se faire plaisir.  Ceci révèle qu'il 
n'aimait pas son prochain, par conséquent, il n'aimait pas Dieu non plus.  Ses 
préférences égoïstes démontrent sa haine vis-à-vis de Dieu et de son prochain.
1Jean 4:20-21     
Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car 
celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne 
voit pas?  Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime 
aussi son frère.
Matthieu 25:41-46             
Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; 
allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.  
Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne 
m’avez pas donné à boire;  j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; 
j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu; j’étais malade et en prison, et vous ne 
m’avez pas visité.   Ils répondront aussi: Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant 
faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne 
t’avons-nous pas assisté?  Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes 
les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à 
moi que vous ne les avez pas faites.  Et ceux-ci iront au châtiment éternel, 
mais les justes à la vie éternelle.       
 
Cet homme riche, 
respectable, sociable et probablement religieux s'est trouvé en enfer à sa 
mort!  Observons la description:
                
Plus de pitié
                Soif 
insatiable
                Les flammes 
et la souffrance
                Eloigné de 
la consolation
                Passage à 
l'autre côté impossible 
                L'homme est 
conscient 
L'homme en enfer n'a plus d'identité, plus de signification
                Il semble 
reconnaître qu'il mérite être là car il ne se plaint pas d'injustice
 
Que voulez-vous que 
Dieu fasse ?  Oterez-vous le 
droit individuel de la liberté de choix pour obliger tout le monde à aller au 
paradis ?  Dieu s'oblige à respecter la liberté de choix qu'il nous à accordée.  
Chacun détermine son propre destin éternel, que cela soit avec Dieu ou éloigné 
de lui.  Au lieu de préférer Dieu, l'homme riche a préféré se faire plaisir.  Il 
a pris la grande route qui éloigne de Dieu. Il ne s'est pas repenti de son 
égoïsme, bien que Dieu lui offrait tous les jours des opportunités pour se 
repentir.  A sa mort, Dieu lui a rendu la conséquence de ses préférences.  
L'homme riche ne voulait pas être avec Dieu et donc Dieu l'a écarté à perpétuité 
de la présence divine.  Quelle pensée horrible!
 
Notez bien, en revanche, 
que cet homme riche aurait bien voulu devenir évangéliste depuis l'enfer, si 
cela avait été possible.  Il plaide que l'on avertisse ses frères pour qu'ils ne 
se rendent pas en enfer!  L'homme en enfer dit: "Si seulement quelqu'un pouvait 
attester de la réalité de l'enfer…  Un petit message personnel de l'autre côté 
les obligeraient à se repentir."  
 
Non, c'était trop tard.  
Dieu ne donnera pas de message personnel.  Il a déjà dit beaucoup et longuement 
dans la Parole qu'il a fait écrire par Moïse et les prophètes.  Chacun est 
responsable de lire la Parole de Dieu, d'y croire et d'agir en conséquence.  Le 
fait que Jésus ait rapporté les désirs de cet homme en enfer nous fait 
comprendre que les condamnés plaident pour que vous ne les rejoigniez jamais.  
Vos défunts bien-aimés en enfer implorent que vous vous convertissiez à 
Jésus-Christ.  Si vos morts pouvaient penser à vous, leur seul intérêt serait 
que vous vous repentiez de vos péchés pour que vous n'alliez pas les rejoindre 
en enfer. 
 
J'aimerais penser que Jésus 
a exaucé, en quelque sorte, la plaidoirie de cet homme en enfer.  Qui sait si 
les frères de cet homme n'ont pas eu la possibilité d'entendre ce message de 
Jésus?  Se sont-ils repentis pour autant?  Vous-même le ferez-vous?  Jésus est 
"l'Homme Ressuscité" et il vous met en garde concernant les deux destins 
éternels.  Jésus était préoccupé par sa mission de sauver les gens de l'enfer et 
de les rétablir dans les bonnes grâces de Dieu.  Il ne veut que personne 
périsse, vous y compris.  
 
En effet, par Jésus-Christ, 
Dieu a tout fait pour que personne n'aille en enfer.  
1-      
Il faut croire à la 
vérité qui se trouve déjà à votre disposition.  Dieu montre son existence dans 
la nature, par la beauté et l'ordre de l'univers.  La logique déclare 
l'existence de Dieu.  C'est une révélation réelle, mais approximative.  
Psaume 19:2        
Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses 
mains.           
2-      
Il faut croire à la 
révélation surnaturelle, la Parole de Dieu.  Elle est une révélation précise, 
exacte.  Elle est conforme à la nature et en plus elle révèle ce qui est inconnu 
et ce qui serait autrement inconnaissable.  Elle révèle la personnalité et la 
volonté de Dieu.
Luc 16:29             
Abraham répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent.
3-      
Il faut croire à l'Homme 
Ressuscité: Jésus-Christ.  Il a ôté le péché du monde, y compris le vôtre. 
1Jean 2:2             
Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les 
nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.        
Oui, Dieu s'engage à 
effacer vos péchés par le sacrifice de Jésus-Christ.  Faites-lui confiance.  
Dieu vous aime.  Aimez-le en retour.  Il désire vous délivrer de l'enfer.
 
 
Jusqu'ici 
nous avons insisté sur la volonté individuelle comme si toutes autres choses 
étaient égales, comme si nous n'avions qu'un simple choix à faire.  La réalité 
c'est que nous sommes tous déjà engagés sur un chemin.  Depuis notre naissance 
nous sommes lancés vers une vie remplie de diverses offenses, transgressions, 
injustices, trahisons, manquements envers le devoir, etc.  La théologie appelle 
ceci "la nature pécheresse."  
 
Bien que Dieu désire que 
nous entrions tous dans la gloire céleste et la lumière éternelle, il ne peut 
nous recevoir avec des taches et des saletés.  Dans un tel état Dieu est obligé 
de nous éloigner de lui dans la honte et l'obscurité éternelle.  En revanche, si 
nous nous dépouillons de toute impureté il peut nous recevoir.  Pour faire cela, 
il nous faut une nouvelle naissance, une seconde naissance, une naissance 
divine.
Jean 3:3                
Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te 
le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.
 
Dieu nous a fait pour aimer 
- lui et notre prochain - mais nous n'aimons que de manière égoïste, et nous 
faisons trop souvent le mal.  Dieu n'est pas insensible à nos offenses.  Il est 
blessé dans son être.  Les moqueries, les railleries, les blasphèmes, les 
impiétés, les sectes, les fausses prophéties…, ce sont tous des actes contre 
Dieu.  Les vols, les mensonges, les perversions, les viols, les meurtres, les 
tortures, les méchancetés, les abus…, ils sont tous contre Dieu et contre notre 
prochain.  Tout cela met Dieu en colère.
 
Romains 12:18  
  S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les 
hommes.
Genèse 6:6  
         L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut 
affligé en son coeur.
Romains 2:4b-8   
…la bonté de Dieu te pousse à la repentance…  Mais, par ton endurcissement et 
par ton coeur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la 
colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun 
selon ses oeuvres; réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à 
bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité; mais l’irritation 
et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et 
obéissent à l’injustice.
2Pierre 2:9-13 
   Le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les 
injustes pour être punis au jour du jugement, ceux surtout qui vont après la 
chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité. Audacieux et 
arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires,  tandis que les anges, 
supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre elles de jugement 
injurieux devant le Seigneur.   Mais eux, semblables à des brutes qui 
s’abandonnent à leurs penchants naturels et qui sont nées pour être prises et 
détruites, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils 
périront par leur propre corruption, recevant ainsi le salaire de leur iniquité. 
Ils trouvent leurs délices à se livrer au plaisir en plein jour; hommes tarés et 
souillés, ils se délectent dans leurs tromperies, en faisant bonne chère avec 
vous.
 
Jouir de la vie que Dieu 
nous confie ici-bas sans se repentir en se convertissant à Dieu est une 
rébellion continue contre Dieu.  Chacun rendra compte à Dieu pour cette 
rébellion.
 
Ephésiens 5:5-7  
Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire, 
idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu.  Que personne ne 
vous séduise par de vains discours; car c’est à cause de ces choses que la 
colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion.  N’ayez donc aucune part avec 
eux.
1Pierre 4:5          
Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts.
Apocalypse 20:11-13                         
Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et 
le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux.  
Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. 
Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre 
de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d’après ce qui était 
écrit dans ces livres.  La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et 
le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé 
selon ses oeuvres.
Hébreux 10: 26-31  
                           Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu 
la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 
mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les 
rebelles.    Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la 
déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que 
sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu 
pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura 
outragé l’Esprit de la grâce?  Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la 
vengeance, à moi la rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple.  
C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.
 
Dieu ne demande ni des 
rites religieux ni de bonnes œuvres "méritoires."  Ce que Dieu demande, c'est 
l'humilité et la confiance.  Seul l'évangile du sacrifice et la résurrection de 
Jésus-Christ peut apaiser la colère de Dieu.  Par Jésus, le meilleur de 
l'humanité comme le pire de l'humanité peut être sauvé.  
 
Romains 5:8-9     
Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore 
des pécheurs, Christ est mort pour nous.  A plus forte raison donc, maintenant 
que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère.
1Corinthiens 6:9-11          
Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne 
vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, 
(6-10) ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les 
ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu.  
Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, 
mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur 
Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu.
Ephésiens 2:8-10  
              Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la 
foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.  Ce n’est point par les 
oeuvres, afin que personne ne se glorifie.  Car nous sommes son ouvrage, ayant 
été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, 
afin que nous les pratiquions.
 
Etes-vous dérangé par 
l'idée de l'enfer?  Bien sûr.  Moi aussi je suis dérangé par un tel concept.  Il 
me semble d’après les textes bibliques cités dans cet article que Dieu n'aime 
pas l'idée de l'enfer non plus.  La différence est que Dieu sait que l'enfer 
existe et il ne veut que personne y aille, vous y compris.  Ayez le désir, la 
volonté, d'aller au paradis céleste et n'attendez pas d'invoquer le Seigneur 
Jésus afin qu'il vous sauve en vous purifiant de vos taches, vos saletés et vos 
péchés.
 
 
 
Sixième 
article:               "Pourquoi la Bible?"  Et   "Pourquoi Jésus?"
 
A. Pourquoi la Bible?
 
En supposant que vous ayez 
lu les autres articles de cette série, il faut maintenant aborder le sujet des 
diverses religions.  Suivre aveuglement une religion ou une philosophie ne sert 
pas à grand chose, sinon que de faire des adeptes et de pouvoir manipuler les 
masses.  En revanche, la religion biblique cherche des croyants : des gens qui 
ont réfléchi et abouti à une conclusion.  Maintes fois la Bible fait appel à 
l'intelligence pour plaider, pour raisonner, pour évaluer et pour chercher la 
vérité.  Ainsi, se pose la question :  "Pourquoi la Bible?"
 
Il faut tout d'abord 
reconnaître et digérer cette réalité : il n'existe pas beaucoup de choix quant à 
la religion.  Voici une liste des choix principaux qui se présentent :
1.  Dieu n'existe pas………………………………      Dieu ne 
peut donc pas communiquer
2.  Dieu existe mais il ne s'intéresse point à 
nous...   Dieu ne veut pas communiquer 
3.  L'hindouisme…………………………………..     Les 
traditions des Védas, etc.
4.  Le bouddhisme………………………………...       Les 
traditions de Bouddha, etc.
5.  L'Islam…………………………………………     Dieu communique 
variablement
6.  Le judéo-christianisme………………………...     Dieu 
communique invariablement
 
 
Il existe de nombreuses 
autres tendances qui pourraient réclamer notre faculté de croyance.  Néanmoins, 
il me semble que chacun devrait pouvoir se retrouver plus ou moins parmi une de 
ces six expressions philosophiques ou religieuses, quelle que soit 
l'appellation de leur religion.
 
Dans le premier cas, où 
Dieu n'existerait pas, il n'y a point d'espoir et il n'est même pas besoin d'en 
discuter.  Puisque Dieu ne serait pas là, il ne pourrait rien faire et 
évidemment, il ne pourrait rien dire.
 
Le second cas, selon lequel 
Dieu existerait et ne s'intéresserait pas à nous, est semblable au premier cas:  
nous n'aurions point d'espoir.  Néanmoins, nous aurions l'occasion de dire que 
Dieu serait injuste et méchant.  Car si Dieu est là et il nous laisse dans nos 
misères sans rien faire, il ressemblerait plutôt au diable.  Dans ce scénario, 
Dieu existe mais il ne veut pas se faire connaître et ne veut rien dire.  Cette 
seconde possibilité est intenable à tel point que les sceptiques mêmes insistent 
que si Dieu existe, il devrait se révéler et il devrait faire quelque chose.
 
Le troisième cas, 
l'hindouisme, est une religion très ancienne.  Certaines de ses croyances et 
pratiques seraient aussi anciennes que la Bible.  Dans Genèse 12, Abraham a 
quitté son milieu culturel et religieux pour suivre le Dieu de la Bible.  Ce 
milieu-là ressemblait beaucoup à une forme ancienne de l'hindouisme.  Certains 
groupes guerriers de la Mésopotamie (la région générale d'Abraham) ont émigrés 
et colonisé le Nord de l'Inde.  Plus tard, vers l'époque de Salomon (dixième 
siècle avant Jésus-Christ), les prêtres (brahmanes) ont mis à l'écrit leurs 
traditions.  Ces livres s'appellent les Védas.  Les Védas ne prétendent pas être 
de révélation divine.  Elles ne prétendent être que des traditions religieuses 
et sacrées concernant les dieux, transmises de génération en génération.  
Les hindous, comme les bouddhistes aussi, s'intéressent beaucoup plus aux 
esprits des ancêtres qu'aux dieux. 
 
Le quatrième cas, le 
bouddhisme, était une réaction contre l'hindouisme.  A son origine, le 
bouddhisme reconnaissait l'hypocrisie de l'hindouisme avec ses millions de dieux 
et ses pratiques immorales.  Né dans une famille brahmane (de la prêtrise 
hindoue) le Bouddha (né 563 avant Jésus-Christ) a rejeté les dieux de ses pères 
: "ces dieux sont faux, ils n'existent pas."  On le dit "athée" bien que cet 
athéisme soit plutôt le refus du polythéisme.  Les adeptes de Bouddha ont 
transmis ses enseignements à travers quatre siècles, les rédigeant dans le 
Teravâda vers l'année 80 avant Jésus-Christ et il a fallu attendre le deuxième 
siècle après Jésus-Christ pour lui écrire une biographie.  Ce sont des 
traditions concernant l'enseignement d'un philosophe.  Le bouddhisme n'a pas été 
statique, il a changé au travers des siècles. Aujourd'hui peu de bouddhistes 
sont athées, la plupart étant polythéistes et beaucoup font des offrandes pour 
apaiser les esprits ancestraux.  Personne ne prétend que la doctrine de Bouddha 
soit divine, bien que les bouddhistes adorent le Bouddha comme l'homme qui 
serait devenu Dieu.
Il est évident que parmi 
ces quatre premières possibilités, il n'y en a pas une qui prétend même être 
d'origine divine.  Certes, des milliards de personnes y sont représentées.  
Peut-être qu'elles aimeraient bien connaître Dieu, mais malheureusement, leur 
doctrine ou leur philosophie ne leur fait pas connaître Dieu.  Ces quatre 
premiers cas n'offrent point de prétention que Dieu aurait  communiqué.
 
Quant à moi, je veux 
connaître Dieu, s'il est connaissable.  Je ne veux pas me contenter des 
traditions humaines ou des philosophies humaines.
 
Considérons maintenant les 
deux derniers cas: le judéo-christianisme et l'Islam, ou "le monothéisme."  Au 
fond, il n'y a que ces deux courants qui prétendent qu'un Dieu-Créateur existe, 
qu'il s'intéresse à nous, et qu'il a communiqué avec nous à maintes reprises.  
Nous abordons d'abord la Bible.
 
Je vous rappelle ce que je 
vous ai déjà dit: "Il n'y a pas beaucoup de choix."  En effet, la Bible nous est 
tellement familière que nous ne nous rendons pas compte que
1. La Bible est le livre le plus vieux du monde 
à utilisation continue depuis son origine.
2. La Bible est le seul livre de l'antiquité qui 
prétend être une communication de la part de Dieu.
Genèse 12:1-3  
L’Eternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton
père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai 
de toi une grande nation, et je te bénirai; je 
rendrai ton nom grand, et tu seras une source de 
bénédiction.  Je bénirai ceux qui te béniront, 
et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes 
les familles de la terre seront bénies en toi.
Psaume 12:7-8  
Les paroles de l’Eternel sont des paroles pures, Un argent éprouvé sur terre au
creuset, Et sept fois épuré. Toi, Eternel! tu 
les garderas, Tu les préserveras de cette race à 
jamais.
Psaume 18:31-33  
Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l’Eternel est éprouvée; Il est
un bouclier pour tous ceux qui se confient en 
lui. Car qui est Dieu, si ce n’est l’Eternel; Et qui 
est un rocher, si ce n’est notre Dieu? C’est 
Dieu qui me ceint de force, Et qui me conduit dans 
la voie droite.
Psaume 119:9-11  
Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant 
d’après ta parole.  Je te cherche de tout mon 
coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes 
commandements!  Je serre ta parole dans mon 
coeur, Afin de ne pas pécher contre toi.
Romains 15:4  
Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, 
par 
la patience, et par la consolation que donnent 
les Ecritures, nous possédions l’espérance.
2Timothée 3:16-17     
Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour 
convaincre, pour corriger, pour instruire dans 
la justice,  afin que l’homme de Dieu soit 
accompli et propre à toute bonne oeuvre.
Hébreux 4:12-13     
Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée
quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à 
partager âme et esprit, jointures et moelles; 
elle juge les sentiments et les pensées du 
coeur.  Nulle créature n’est cachée devant lui, mais 
tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à 
qui nous devons rendre compte.
2Pierre 1:20 
…ce n’est pas par une volonté d’homme 
qu’une prophétie a jamais été apportée, 
mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des 
hommes ont parlé de la part de Dieu.
C'est certainement à cause 
de cette prétention que l'on critique tellement la Bible.  Elle EST le 
point de référence pour le sceptique aussi bien que pour le croyant.  Il n'y 
a qu'elle qui suscite l'incrédulité chez l'incrédule et la croyance chez le 
croyant.  Peu de monde s'acharne contre le Coran de l'Islam ou contre la 
Tour de Garde des Témoins de Jéhovah ou contre le Livre de Mormon du 
Mormonisme.  Leurs manquements ne sont que trop évidents.  Par contre, pour 
trouver une faille dans la Bible il faut un travail assidu et beaucoup 
d'imagination.  Les résultats de telles recherches sont de deux genres : soit le 
sceptique devient croyant malgré lui, soit le sceptique calomnie la Bible en 
prétendant trouver des erreurs qui sont invariablement revendiqués par la 
suite.  Certes, il y a certains textes bibliques difficiles à comprendre, mais 
"être difficile" et "être erroné" sont deux choses bien différentes.
 
Ayant considéré les quatre 
premiers cas, il est tout à fait raisonnable que, si Dieu existe, il se fait 
connaître.  La Bible présente et correspond à des critères très élevés.  Une 
révélation de la part de Dieu devrait :
1.  être vraie et durable 
et donc sans erreur historique ou géographique et sans mythologie
2.  être universelle, 
applicable à toute l'humanité quoi que soit sa culture
3.  être d'une attente 
morale au-delà des capacités humaines
4.  révéler l'origine et la 
fin du monde, la personnalité et volonté de Dieu, ainsi que les problèmes et les 
solutions concernant l'homme.
5.  être à la fois 
compréhensible et insondable
6.  être homogène et non 
contradictoire, ayant un message unifié à travers le tout
 
Divers écrits apocryphes et 
"sectaires" tels que le Livre de Mormon, la Tour de Garde et le Coran, à 
l'instar de la Bible,  se réclament eux aussi d’origine divine.  Néanmoins quand 
ils sont mis à l'examen, ces livres ne correspondent pas aux critères annoncés 
plus haut.  Chaque personne a le droit de suivre les écrits qu'il veut suivre.  
Cependant ces derniers ne méritent pas notre confiance à cause de leurs erreurs 
historiques, géographiques, chronologiques, etc.  Seule la Bible correspond bien 
à tous ces critères.  
 
Prenons comme seul exemple 
l'oncle de Jésus selon le Coran.  Selon le Coran, l'oncle de Jésus serait le 
Moïse de l'Exode.  Le même Moïse qui est frère de Aaron et de Miriam.  Cette 
Miriam est présentée dans le Coran comme la mère de Jésus.  Selon le Coran,  ils 
sont tous de la famille d'Imram de la tribu de Lévi.  Or, nous savons qu'environ 
1400 ans séparent la vie de Moïse de la vie de Jésus.  Nous savons que Jésus est 
de la tribu de Juda et non pas de la tribu de Lévi.  Nous savons aussi qu'aucun 
des ces trois personnages de l'Exode n'est entré dans le territoire d'Israël.  
En revanche, Miriam (Marie) la mère de Jésus a accouché à Bethlehem près de 
Jérusalem et elle a passé la plupart de sa vie en Israël sous l'occupation 
romaine.  Ainsi, nous constatons des erreurs d'ordre chronologique, généalogique 
et géographique concernant la relation entre Moïse et Jésus tel que le Coran 
nous les représente.  Le Coran, Le Livre de Mormon, etc., tous ces "révélations 
sectaires," doivent céder la place à la supériorité de la Bible.
 
Bien sûr, selon le principe 
de la liberté, l'individu a le droit de croire ce qu'il pense être le mieux.  
Néanmoins, au bout du compte, le seule livre qui mérite une considération 
sérieuse, c'est la Bible.
 
 
 
 
B. Pourquoi Jésus-Christ ?
 
Reprenons maintenant les 
six principes philosophiques ou religieux de base.
1.  Dieu n'existe pas (athéisme)
2.  Dieu existe mais il ne s'intéresse point à 
nous (déisme)
3.  L'hindouisme
4.  Le bouddhisme
5.  L'Islam
6.  Le judéo-christianisme
 
Encore faut-il reconnaître 
qu'il n'y a pas beaucoup de choix.  Parmi les diverses philosophies, philosophes 
et "sauveurs," seulement Jésus-Christ propose une espérance qui mérite être 
crue.
 
Les quatre premières 
propositions n'offrent point d'espoir.  L'athéisme et le déisme n'offrent point 
de délivrance, ni pendant cette vie ni pour l'au-delà.  L'hindouisme et le 
bouddhisme n'offrent qu'un règlement de comptes communiqué d'existence en 
existence selon les principes des karmas et de la réincarnation.  Remarquez bien 
que nous ne parlons pas de "pardon" ni de "délivrance du péché," mais d'une 
espèce de "vengeance cosmique."  Dans le bouddhisme d'origine, le nirvana était 
réservé à seulement neuf personnes dont le Bouddha était la huitième, laissant 
les masses de l'humanité errer éternellement dans les cycles de "vengeance 
cosmique."  Certes, l'hindouisme et le bouddhisme proposent de nombreuses 
activités religieuses pour occuper les fidèles.  Néanmoins, ils n'offrent pas de 
solution au problème du péché.  Sans entrer inutilement dans les détails, il 
faut savoir que le paganisme est toujours à la recherche d'une solution, comme 
si l'on tâtonnait dans l'obscurité.  Dans beaucoup de pratiques du paganisme, 
les gens disent clairement qu'ils n'ont point d'espoir et qu'ils aimeraient bien 
que le Dieu des cieux leur envoie un message d'espoir.  Curieusement, c’est le 
même sentiment qu'expriment de nombreux sceptiques.
 
Ainsi, nous revenons aux 
deux pensées monothéistes qui reconnaissent que le Dieu-Créateur existe et qu'il 
a parlé.  L'Islam, par le Coran, nous propose le Dieu-Créateur, un prophète et 
une manière de vivre.  Le message du Coran est que Dieu n'a pas pu maintenir 
l'intégrité de ses messages précédents et qu'il a fallu un dernier messager pour 
"rétablir" ce qui a été perdu.  En principe, celui qui aurait pratiqué les cinq 
piliers de la religion et qui aurait fait plus de bien que de mal irait au 
paradis.  Par contre celui qui n'aurait pas pratiqué les cinq piliers de la 
religion ou qui aurait fait plus de mal que de bien irait en enfer.  Néanmoins, 
Dieu étant Dieu, il se réserve le droit de changer d'avis et de faire comme il 
voudrait avec qui que ce soit.  En fin de compte, l'Islam reconnaît qu'il y a un 
paradis, bien que personne n'est certain d'y arriver, car le problème du péché 
n'est pas résolu.  
 
Le musulman compte sur la 
miséricorde de Dieu, mais Dieu n'a pas de base "juridique" pour exercer cette 
miséricorde.  Ceci se manifeste dans la pratique quotidienne musulmane en ce que 
la liberté de conscience est interdite et que la justice islamique est très 
sévère.  La doctrine élevée de Jésus qui consiste à aimer non seulement nos 
semblables mais aussi nos ennemis est absente de l'Islam.  Pourtant, la 
miséricorde envers les offenseurs (pécheurs) ne peut fonctionner sans amour ("la 
pratique de la bonté) envers les ennemies de la loi.  
 
Il est important à noter 
que beaucoup de récits du Coran ont été tirés de la Bible,  malgré le fait que 
certains détails ont été transformés.  Par exemple, la Bible contient le récit 
(écrit 1400 années avant Jésus-Christ) d'Abraham qui se prépare à 
sacrifier son fils Isaac, père des futurs Israélites.  Par contre le 
Coran contient le récit (écrit 630 après Jésus-Christ) d'Abraham qui se 
prépare à sacrifier son fils Ismaël, père des futures Arabes.  En faisant 
ainsi, le Coran nie la base historique de tout le contenu de la Bible.  Plus 
grave encore, le message coranique retranche l'acte évangélique de Jésus-Christ 
en faisant dire que Jésus n'est ni mort sur la croix ni ressuscité.  L'Islam 
propose donc un prophète mais n'offre point de Sauveur.  
 
En revanche, la Bible nous 
propose un Sauveur.  Depuis le début jusqu'à la fin, la Bible promet celui qui 
nous délivrera de nos péchés et qui fera venir l'époque utopique ou paradisiaque 
et qui nous fera jouir de la vie éternelle auprès de Dieu.  
 
En brillant contraste avec 
tout autre chef religieux, Jésus-Christ n'est pas entré dans l'histoire "sous 
vide."  Il fait partie intégrale d'une suite d'histoire. Jésus a nettement dit 
que sa vie avait été prédite dans les Ecritures Saintes.  (Jean 5:39-40:  
"Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie 
éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi.  Et vous ne voulez pas 
venir à moi pour avoir la vie!"  )  Il est évident que la venue du "Messie-Christ" 
a été attendue par tout le peuple d'Israël aux environs du premier siècle.  
Néanmoins, une grande partie de ce peuple n'a pas voulu trouver le "Messie-Christ" 
en Jésus de Nazareth.  Malgré ce refus, la personne et la vie de Jésus 
correspondent à de nombreuses prophéties bibliques: sa généalogie, son lieu de 
naissance, l'époque de sa naissance, ses œuvres, sa mort et résurrection et même 
l'établissement d'une communauté de croyants non-israélites.  Ces réalités 
prophétiques ont persuadé des dizaines de milliers d'Israélites du premier 
siècle à se convertir à Jésus.
 
De toute évidence, 
Jésus-Christ est de loin le seul homme qui mérite l'attention des croyants, 
quelle que soit la religion.  Observez que, d'une manière malhonnête, la plupart 
des sectes font appel au nom de Jésus-Christ pour établir leur légitimité avant 
d'entraîner leurs adeptes loin des doctrines de la Bible.  (Par exemple, le 
gourou Raël prétend être le demi-frère de Jésus et de nombreux gourous 
prétendent être la réincarnation de Jésus.) 
 
Qu'est-ce qui démarque 
Jésus de tous les autres chefs religieux ?  Qu'est-ce que Jésus a que les autres 
n'ont pas ?  Mahomet ne s'est présenté qu'en tant que prophète.  Bouddha s'est 
présenté comme une illumination envers le désintéressement absolu.  Jésus s'est 
présenté en tant que Dieu-devenu-homme afin de sauver les hommes pécheurs et de 
leur apporter le bonheur éternel.
 
Cherchez comme vous voulez 
dans les diverses religions, il n'y a que Jésus-Christ qui prétend ôter les 
péchés.  Personne d'autre.  De ce fait, Jésus a raison de proclamer son 
exclusivité: 
Jean 14:6
"Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi."
 
Jean 11: 25-26
"Je suis la résurrection et la vie. Celui qui 
croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi 
ne mourra jamais. Crois-tu cela?"
                
Jean 5:21-27  
" Comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie 
à qui il veut.  Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au 
Fils,  afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui 
n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.  En vérité, en vérité, 
je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, 
a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à 
la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà 
venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l’auront 
entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au 
Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce 
qu’il est Fils de l’homme. "
 
 
Jean 10:28-30
"Je leur donne la vie éternelle; et elles ne 
périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.  Mon Père, qui me les a 
données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de 
mon Père.  Moi et le Père nous sommes un."
 
 
Jean 14:1-3
"Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en 
Dieu, et croyez en moi.  Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. 
Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.  Et, 
lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je 
reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez 
aussi."
 
Seul Jésus-Christ déclare 
"tes péchés te sont pardonnés… t'a foi ta sauvée, va en paix" (Luc 7:48,50).
 
Le Christ de la Bible vous 
offre:
Pardon et enlèvement de tous vos péchés.
La vie éternelle.
La présence de son Saint-Esprit en vous.
Direction et Correction au lieu de laisser-aller.
Assurance au lieu d'incertitude.
Compréhension et Réponses concernant la vie au lieu de l'obscurité
Bonheur transcendant au lieu de bonheur circonstanciel
Principes de vie au lieu des règles dogmatiques
Communion avec Dieu au lieu d'inimitié avec Dieu
Communauté avec les croyants au lieu de l'isolation égoïste
 
Pour bénéficier du salut en 
Jésus-Christ, Dieu ne demande que la repentance et la confiance (c'est à dire, 
la foi).  Il ne demande ni de l'argent, ni des rites, ni des rituels, ni des 
sacrifices, ni des pénitences, ni le purgatoire.  Dieu cherche votre cœur: que 
vous reconnaissiez vos péchés et que vous en demandiez pardon pour que Dieu 
puisse les effacer.
 
Croire en Jésus-Christ, 
c'est le seul espoir.
 
Pour approfondir votre 
connaissance de Jésus-Christ, procurez-vous un Evangile de Jean et lisez-le.  
Après, lisez le Nouveau Testament et par la suite lisez le reste de la Bible.   
Efforcez-vous d'assister aux cultes d'une église qui explique la Bible et 
l'applique à la vie quotidienne.  N'hésitez pas à venir discuter avec moi.
 
 
 
 
 
 
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