Votre droit de Savoir
six articles
destinés à susciter une profonde réflexion
Premier article:
Les influences sectaires
Deuxième article:
La Théorie de l’Evolution n’est-elle pas la preuve qu’il n’y a point de
Dieu ?
Troisième article:
Comment peut-on savoir que Dieu existe ?
Quatrième article:
L’existence
de la souffrance n’est-t-elle pas la preuve qu’il n’y a point de Dieu ?
Autrement dit : S’il y a un Dieu, pourquoi y a-t-il tant de souffrance?
Cinquième article:
L'enfer existe-il ? La question classique à ce sujet se présente
ainsi : "Si Dieu est amour, comment l'enfer peut-il exister ?"
Sixième article:
"Pourquoi la Bible?" et "Pourquoi Jésus?"
Annexe:
Extraits du livre
"L'Eternité dans leur cœur",
par Don Richardson
Premier article:
"Les influences sectaires"
Diverses influences ont joué un rôle primordial dans le
développement de votre identité, de ce que vous êtes au tréfonds de vous-même.
Ces influences, se mêlant à vos réactions, ont formé votre personnalité, vos
connaissances et votre caractère. Le fait de vivre en société prédispose à
l'interaction des influences pour le bien ainsi que celles pour le mal.
Personne ne peut vivre à l'abri de toute influence extérieure. Néanmoins, vous
pouvez gérer, endiguer ou sélectionner certaines de ces influences. Voilà
pourquoi la Bible dit :
Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies
corrompent les bonnes mœurs. (1Corinthiens 15:33)
Prenez garde à ce que vous entendez. (Marc 4:24)
Gardez-vous des faux prophètes. (Matthieu 7:15)
Le faux prophète est en quelque sorte le dirigeant d'une
secte. Les sectes existent depuis toujours et existeront toujours. L'esprit
sectaire fait partie de l'essence humaine. L'idée fondamentale du terme "secte"
est l'esprit de parti selon lequel l'on "divise" ou "sépare" les gens afin de
créer un groupe d'adeptes.
La religion pure consiste à pratiquer le bien par altruisme (voir Jacques
1:26-27). En revanche, une secte cherche à induire ses victimes en erreur afin
de satisfaire les désirs des dirigeants dans leur quête de pouvoir, de richesse
ou de satisfaction lubrique. L'effet de la secte est de détourner les gens de
la poursuite de la noblesse d'âme pour satisfaire leurs désirs naturels
égoïstes. C'est la corruption ou l'abus de la religion qui est néfaste et non
pas l'existence propre de la religion.
La dénaturation de la religion et la manipulation
d'autrui sont des manifestations de l'égoïsme, une force humaine naturelle et
néfaste. Personne n'est à l'abri de ces fléaux. Même le gouvernement, combien
même il a la charge de punir les malfaiteurs, est incapable de nous éclairer sur
la vie spirituelle puisqu'il est lui-même composé d'hommes et de femmes en proie
à l’égoïsme comme vous et moi.
Il convient aussi de se souvenir des comportements sectaires passés de l'Eglise
Catholique, d’une telle ampleur qu’ils ont entraîné en réaction la création d'un
état laïc en France. Au cours des siècles écoulés, elle s'était servie de
l'Etat pour abuser du peuple et l'Etat s'était de même servi de l'Eglise à ses
propres fins. Les pires crimes contre l'humanité ont été commis par cette
fusion de l'Etat avec la religion. En 1995 Jean-Paul II a reconnu que l'Eglise
romaine s’était rendue coupable de "torts" envers les protestants tchèques, tels
que le meurtre de Jean Hus, brûlé vif, et tels que la persécution des frères
évangéliques de Bohême.
De par leur enracinement dans la nature humaine, les influences sectaires se
ramifient ailleurs que dans la religion. On peut les observer notamment dans le
domaine commercial. Pour lancer un nouveau produit pharmaceutique on n'hésite
pas à "exciter" les représentants commerciaux à l’aide de pratiques religieuses
païennes. Certains représentants de produits de cuisine chantent des cantiques
religieux adaptés en l'honneur de leurs produits. Un docteur en médecine,
devenu représentant de produits ménagers, réservait son amitié à ses seuls
clients.
On peut également observer les influences sectaires dans le milieu du sport. En
particulier, les arts martiaux peuvent-ils suivre "la doctrine" de maîtres,
littéralement de "gourous" dans la pratique de cet art. La musique et les films
se sont révélés être des influences sectaires particulièrement néfastes ces
dernières années de par leur impact sur les jeunes, les incitant à des pratiques
malsaines allant jusqu’au satanisme, à la torture, au suicide et aux meurtres.
Les partis politiques s’identifient facilement à leur esprit sectaire marqué,
leur esprit de parti, voire de classe, chacun à la poursuite du pouvoir afin de
manipuler la population et de contrôler l’économie. N'est-il pas vrai que, de
par le monde, de nombreux mouvements politiques ont emprisonné, torturé,
assassiné et terrorisé au nom de leur "cause" ?
L'éducation est particulièrement sensible aux influences sectaires. L'école
laïque reconnaît, par exemple, le Ramadan en tant que fête musulmane tandis
qu'elle ne reconnaît pas Noël comme étant une fête chrétienne. Bizarre ? Non.
La laïcité humaniste se propose de retrancher le christianisme de la
mémoire des peuples. Une campagne orchestrée et efficace s’observe tendant à
décourager les gens de poursuivre la religion chrétienne. Parmi les activités
les plus déconsidérées en France : la fréquentation d’une église chrétienne. On
peut dire qu'un biais, qu’un parti pris psychosocial existe en France se faisant
au détriment du christianisme par l'influence sectaire de la laïcité
humaniste.
Dans l'optique laïque humaniste, on considère que toute religion est
néfaste. Or, le point de départ, l'a priori de la philosophie laïque
humaniste est tout simplement que Dieu n'existe pas. Logiquement, toute
représentation de Dieu serait alors une supercherie. Par des manipulations
concertées et efficaces à différents niveaux ( infiltration des médias, contrôle
de l'éducation et des loisirs) la laïcité humaniste a pu susciter une
vraie psychose contre la religion. Et ainsi, sans vraiment le vouloir, la
population est tombée dans les griffes d'une secte philosophique qui dogmatise à
sa façon une doctrine, une morale et une pratique.
D'après cette philosophie, puisque l'on croit à un monde sans Dieu,
- tout le monde devrait logiquement être laïc
humaniste ("athée"). Participer dans une quelconque religion est perçu
comme une faiblesse.
- toute chose devrait logiquement avoir une
origine naturelle. La science devrait pouvoir trouver une réponse à toute
question à travers la mythologie athée de l'évolutionnisme.
- aucune morale absolue ne devrait logiquement
exister et des critères temporaires des mœurs devraient être établis par la
seule volonté de la communauté pour le bon fonctionnement de la société.
Ayant suscité une véritable psychose contre la religion, la laïcité humaniste
s'est engagée dans une lutte contre les sectes. Cette lutte se conforme à la
lutte d’antan contre les hérésies. La différence majeure : l'ancienne lutte du
catholicisme avait pour point de référence "la loi canonique", tandis que la
lutte laïque humaniste n'a aucun point de référence. Dans l'optique
laïque, le royaume des sectes est si vaste que le gouvernement actuel
peut craindre qu'une secte se cache à l'intérieur de n'importe quelle
association (1901), de n'importe quelle association religieuse (1905) ou de
n'importe quelle ONG (organisation non gouvernementale). Se dirigerait-on vers
une révocation des droits de la libre association ?
Il n ‘est pas hors de propos de revoir ce qu’ont été les antécédents historiques
de la lutte contre les sectes. En Grèce ancienne, Socrate a été forcé de se
suicider à cause de sa prétendue influence sectaire sur la jeunesse. L'empire
romain menait une politique de lutte contre les sectes en persécutant les
chrétiens, les accusant de nuire à l'ordre social. Puis, dans un souci de
stabilisation de l'empire, l'Empereur Constantin le Grand a légalisé un réseau
d'églises chrétiennes particulières, lui donnant une doctrine officielle et
législative et le dotant de pouvoirs judiciaires et punitifs.
Le mariage entre le gouvernement romain et ces églises privilégiées a donné
naissance à l'église catholique romaine et orthodoxe. C'était en l'an 325.
Ce réseau officiel d'églises était sous l'autorité de l'Etat.
Désormais toute manifestation chrétienne serait bénie ou punie selon la
législation en vigueur. La non-conformité à l'église privilégiée officielle
serait considérée comme hérésie vis-à-vis de l'Eglise et comme crime vis-à-vis
de l'Etat. La lutte de Rome contre les sectes serait désormais dirigée contre
les chrétiens non-conformistes, libres, défavorisés, ainsi que contre les divers
cultes païens. Au Moyen Age, l'église officielle terrorisait et manipulait les
populations et même les rois en prétendant faussement détenir l'arme divine de
la destruction éternelle. L'histoire de l'église officielle est
fortement dominée par la lutte contre les sectes ("les hérétiques") jusqu'au
point d'entraîner des croisades meurtrières, d’atroces inquisitions et les
guerres de religion fratricides.
Les historiens disent de la France qu’elle est la fille aînée de l'Eglise
romaine. Clovis, roi des Francs, a été le premier roi à soumettre son royaume à
l’autorité de l'évêque de Rome. C'était en l'an 496. Le royaume des
Francs tomba sous l'autorité de l'Eglise de Rome. La culture française
est indiscutablement influencée par son histoire dominée par l’église catholique
romaine. Parmi ces influences se trouve la pensée (romaine et non pas
chrétienne) que la religion doit être approuvée par les autorités. Cet esprit
suscite méfiance et défiance contre toute manifestation religieuse non
autorisée. La Révolution française et ses séquelles ont permis au peuple de se
libérer du pouvoir politique de l'Eglise romaine, mais l'idée de "religion
officielle" a été transmise à la laïcité humaniste qui mène, à sa façon,
la lutte contre les non-conformistes, autrement dit contre "les sectes."
Vous êtes ce que vous êtes et, sans vous en rendre compte, vous avez subi de
nombreuses influences sectaires. De votre famille, vous avez hérité une
certaine attitude vis-à-vis de la religion. Les réponses de votre
famille aux premières questions concernant Dieu, à l'âge de quatre ou cinq ans,
vous ont fortement marqué. C'est votre formation sous l'éducation laïque
humaniste (ou agréée) qui a moulé votre perception de la vie. Vous ne
vous rendez probablement pas compte à quel point la secte de la laïcité
humaniste vous a manipulé. Poursuivant leur agenda, des intellectuels se
servent de l'éducation et des médias pour exercer des influences multiples et
répétitives sur vous afin de manipuler votre optique de vie. Même la
psychose des sectes sert la seule cause de la laïcité humaniste pour
rendre la population encore plus anti-religieuse.
Selon un article paru dans le journal Ouest-France du 3 mai 2001, la laïcité
craint de perdre tout contrôle dans la sphère de la religion. Comme chez les
Romains de jadis, on pense que la mosaïque religieuse actuelle risque de
déstabiliser la société. Quand il n'y avait que les églises catholique,
luthérienne, réformée et juive, le gouvernement se sentait capable de gérer la
religion. A la limite, le gouvernement pourrait également gérer les
congrégations musulmanes et bouddhistes tibétaines. La psychose contre la
religion et la lutte contre les sectes sont d’utiles instruments pour limiter la
diversité religieuse et pour faciliter le contrôle étatique du peuple.
* * *
Jusqu'ici nous avons parlé des formes prises par les influences sectaires. Nous
n'avons pas abordé le sujet fondamental de la vérité. Il est important
que vous vous rendiez compte que sans point de référence défini, la question des
influences sectaires n'a aucun sens. Comment peut-on savoir si quelque chose est
faux sans savoir que le vrai existe ? C'est ainsi que le mot
"secte" cache lui-même toujours un point de référence. Quel est votre
point de référence personnel ?
Au fond, l'homme a besoin du spirituel. Le matérialisme et la société de
consommation ne satisfont nullement son aspiration spirituelle. L'existence
même des sectes est d’ailleurs révélatrice de ce qu’un homme est disposé à faire
pour assouvir ce besoin spirituel fondamental. Qu’il est donc dommage que l'on
décourage et méprise la poursuite de la vérité spirituelle du christianisme au
profit de sectes
exotiques !
J'espère sincèrement que
vous poursuivrez une démarche de recherche de vérité spirituelle. Jésus-Christ
a proclamé qu'il était la vérité. Il a dit : "Je suis le chemin, la vérité et
la vie. Nul ne vient au Père que par moi." Résolvez la question de
Jésus-Christ et vous aurez substantiellement réglé la question des sectes.
Deuxième article:
"La Théorie de l’Evolution n’est-elle pas la preuve qu’il n’y a point de Dieu ?"
"Au commencement Dieu créa les cieux et la
terre."
Genèse 1 :1
La simple mention du nom de
Dieu fait peur à beaucoup de monde. On ne le connaît pas. Peut-être Dieu
a-t-il été mal représenté par des gens religieux ou, peut-être gêne-t-il plutôt
à nos moeurs libérales. Par habitude culturelle, Dieu est devenu un sujet
tabou. Et de toute façon, pense-t-on, la science a définitivement triomphé de
Dieu au travers de la théorie de l'évolution.
On nous donne nettement
l'impression que les scientifiques ont démontré le bien fondé de la théorie de
l'évolution. Si ancrée est cette impression que la croyance en
l'évolution a remplacé la croyance en Dieu pour un grand nombre de
personnes. Cependant c'est bien autre chose que de trouver des preuves
scientifiques pour démontrer le bien fondé de cette croyance.
Chacun a le droit, bien
sur, à ses croyances. Néanmoins il faudrait reconnaître que la croyance
évolutionniste n'est qu'une croyance (athée) et laisser la liberté
aux autres de poursuivre leurs croyances (théiste). Toutes les cultures
ont des croyances qui formulent les pratiques culturelles. L'évolutionnisme est
le mythe populaire moderne qui forme la culture occidentale actuelle. C'est le
dogme philosophique qui s'infiltre dans l'éducation, la loi, la vie sociale et
la "religion" du peuple, pour créer la conscience de l'individu. Puisque ce
dogme prétend qu'il n'y a point de Dieu, il va de soi que les lois morales fixes
n'existent non plus. Enfin la porte est ouverte à l'égoïsme et la violence.
Une prise de conscience est-elle encore possible ? Oui, pourvu qu'une personne
ait la noblesse de sentiments d'examiner si ce qu'on dit est exact. Dans cet
article vous trouverez un aperçu des raisons pour remettre en question la
théorie de l'évolution.
Michael Denton,
scientifique évolutionniste et Directeur du Centre de Recherche en Génétique
Humaine de Sydney, a écrit dans son livre "Evolution: Une théorie en crise"
(1985), "La théorie de l'évolution est encore aujourd'hui, comme elle était au
temps de Darwin, une hypothèse hautement spéculative, sans aucune preuve directe
réelle et (elle est encore) très loin d'être l'axiome évident que certaines de
ses partisans les plus agressifs voudraient nous faire croire" (Strobel, page
87).
Après deux siècles de
véritables progrès scientifiques et technologiques, les obstacles devant la
théorie de l'évolution sont toujours des obstacles, obstacles plus gigantesques
que l'on avait imaginé à l'époque de Darwin. Les premières hypothèses étaient
si intenables que la force des évidences scientifiques a obligé l'abandon du
darwinisme pur. Aujourd'hui, les scientifiques évolutionnistes se divisent en
une pléiade de théories démodées, nouvelles et contradictoires appelées
vaguement: "néo-darwinisme" (le nouveau darwinisme). Ce qui est le plus
étonnant c'est que de nos jours de nombreux scientifiques évolutionnistes
clament une origine "hors de ce monde" pour expliquer l'origine de la vie.
Rappelez-vous que la
théorie de l'évolution repose entièrement sur l'hypothèse de l'évolution d'une
espèce vers une autre espèce, depuis la première cellule jusqu'à l'homme, et que
cette transition s'est faite sans aucune direction. Vous avez probablement
observé de nombreux articles télévisés et lu les journaux proposant des preuves
incontestables du bien fondé de la théorie de l'évolution. Néanmoins, à coup
sur, les recherches approfondies suivantes, l'une après l'autre, ont démontré
le contraire. C'est ainsi que la population est amenée à croire que
l'évolutionnisme serait vrai bien que la théorie n'ait pas de preuve réelle
directe.
Soyons clairs, aucune
transition d'espèce en espèce n'a jamais été trouvée parmi les fossiles ni dans
la vie. La notion populaire que l'évolutionnisme soit soutenu par des preuves
scientifiques est tout simplement fausse. De nombreux scientifiques (même
évolutionnistes) reconnaissent que la théorie de l'évolution nécessiterait
des miracles bien plus grand qu'une création divine.
Par contre, les fossiles
démontrent clairement l'apparition soudaine (rapide) de toutes les espèces:
elles sont toujours entièrement développées et toujours sans antécédentes.
Il n'y a jamais d'espèce transitionnelle. D'ailleurs, les
évolutionnistes trouvent de plus en plus d'espèces que l'on classifie comme
"irréductibles", c'est-à-dire qui ne peuvent point avoir d'ancêtre. C'est pour
cette raison que les "arbres de l'évolution" que l'on imprime dans les livres
scolaires présentent toujours les espèces au bout des branches. L'arbre entier
est imaginaire: seul l'animal pendu de la branche est réel. On ne montre pas
les espèces transitionnelles sur l'arbre puisqu'elles n'existent tout
simplement pas.
De telles réalités
scientifiques ont amené des milliers de scientifiques à travers le monde moderne
à croire en Quelqu'un (ou quelque chose, que cela soit le Dieu chrétien ou autre
chose).
Expliquer l'origine de la
vie est à la fois l'objectif et l'obstacle de la théorie de l'évolution. On
veut une progression "naturelle" (sans intervention divine) depuis le néant
jusqu'à l'être humain en passant par des myriades d'étapes intermédiaires comme
des maillons d'une très longue chaîne.
Contrairement à la loi
fondamentale de la biologie mise en évidence par Louis Pasteur, à savoir que la
vie ne peut venir que de la vie, la théorie de l'évolution nécessiterait que la
vie soit apparue à partir de la non-vie. Ce sont deux principes
contradictoires: le premier est démontré par des preuves scientifiques le second
restant toujours au stade d'une hypothèse. Les deux principes ne peuvent être
vrais en même temps sans céder à l'absurdité. D'innombrables suggestions ont été
proposées pour résoudre ce conflit, sans succès.
Par exemple, pour que la
vie cellulaire puisse se produire selon une quelconque théorie naturaliste de
l'évolution, il faudrait de nombreuses étapes indispensables, chacune face à des
obstacles insurmontables. Juste concernant l'étape de la synthèse de
l'ADN et de l'ARN, le biochimiste allemand Klaus Dose a dit que "le comment" est
au-delà de notre imagination. (page 100)
Aujourd'hui la communauté
scientifique est bloquée : elle n'a plus d'idées à proposer et elle est
toujours face à sa question de départ : "Quelle est l'origine de la vie ?".
Après des décennies de recherche, Sir Francis Crick, évolutionniste, Prix
Nobel, co-découvreur de l'ADN, a dit: "L'origine de la vie semble être un
miracle, en vue d'autant de conditions qui seraient nécessaires pour la
démarrer" (Strobel, page 100).
Walter Bradley, expert en
polymères et en thermodynamiques, a dit que le temps de cinq milliards d'années
est non seulement trop court pour que le hasard produise la vie, mais "la
probabilité mathématique pour assembler un organisme vivant est tellement
astronomique que personne ne croit plus que le hasard aveugle soit à l'origine
de la vie… C'est pour cela que seules les personnes sans formation dans ce
domaine croient encore que la vie serait arrivée par hasard. Les scientifiques,
eux, n'y croient plus" (Strobel, page 101)
La conférence
internationale (1999) sur l'origine de la vie s'est terminée frustrée,
pessimiste, découragée. Pour le moment, la communauté scientifique n'a plus de
nouvelle idée à proposer. Dit Crick, "Il y a trop de spéculation et trop peu de
faits." Par exemple une théorie "classique" prétend que la vie s'est développée
dans une "soupe chaude" tandis qu'une nouvelle théorie prétend que la vie s'est
développée aux profondeurs d'un "océan froid". Une telle contradiction met en
évidence la largesse de la spéculation.
L'accumulation
d'informations scientifiques infirment la thèse que la vie ait pu arriver par
hasard, obligeant ainsi de plus en plus de penseurs à considérer une explication
non naturelle, sinon surnaturelle, pour l'origine de la vie. Cependant et en
dépit des évidences scientifiques, des préjugés philosophiques interdisent la
conclusion évidente. Le rejet volontaire de Dieu dans le cœur ferme la porte
aux recherches intellectuelles. Ainsi l'ignorance volontaire concernant
le surnaturel ouvre la porte à la science-fiction. Pour éviter un Dieu
proprement dit, les théoriciens sérieux proposent que la vie soit arrivée sur
terre grâce aux extra terrestres.
Si la vie sur terre est
venue d'une planète lointaine, comment la vie est-elle arrivée sur cette autre
planète? Si l'origine de la vie n'est pas de ce monde, alors, pourquoi résister
à la conclusion que Dieu ait créé la vie?
Allant de pair avec la
théorie de l'évolution, logiquement, sont les philosophies de l'absurde et de
l'anarchie. Puisque l'existence même serait un simple hasard, la vie n'aurait
aucun sens absolu et l'individu ne serait qu'un accident chimique insignifiant.
La théorie de l'évolution commence avec l'homme au comble de l'évolution et
termine avec l'homme sans importance. La Bible dit "se vantant d'être sages,
ils sont devenus fous…" (Romains 1:22).
La théorie de l'évolution
est-elle la preuve que Dieu n'existe pas? La réponse est "non". La théorie
s'appuie sur des hypothèses multiples qui deviennent de plus en plus
embarrassantes même pour les évolutionnistes. Plus la connaissance avance,
moins l'évolution est possible. Puisque la théorie de l'évolution reste
toujours dans le domaine de la théorie, de la croyance purement et
simplement, elle ne peut apporter aucune preuve de l'absence de Dieu. Bien au
contraire, elle a obligé de nombreux scientifiques à croire en Dieu. Pourquoi
insiste-on donc sur cette croyance anti-théiste à l'exclusion d'autres
croyances? N'est-ce pas pour se libérer des contraintes morales sous-entendues
par l'existence d'un Dieu ? Car si Dieu est là, chacun devient responsable de
suivre ses règles et redevable des conséquences de ses actions.
Il faut être bien crédule
pour croire à l'évolution.
La logique par analogie
devrait nous instruire. Organisée dans l'ADN de chaque cellule se trouve plus
d'information que deux fois l'ensemble des volumes de l'Encyclopédie
Universelle Larousse. Nous savons que les hommes intelligents ont écrit et
fabriqué cette encyclopédie. Par analogie une Intelligence doit être à
l'origine de l'information volumineuse contenue dans chaque cellule.
Le grand scientifique
Albert Einstein a dit que ses recherches contribuant au développement de sa
théorie de la relativité l'ont amené à découvrir Dieu. En voyant les nombreuses
lois et structures de l'univers il est devenu convaincu que cela ne pouvait être
le résultat du hasard. Tout cela avait été programmé. Einstein appelait ce
programmeur "l'Etre Suprême". (Questions non-Christians Ask, Barry Wood, Revell,
1977, page 27)
Jean Tour,
nano-scientifique de grande renommée, dit : "Je suis émerveillé par Dieu en
considérant ce qu'il a fait au travers de sa création. Il n'y a que le novice
ne connaissant rien à la science qui dirait que la science diminue la foi. Si
vous étudiez bien la science, cela vous approchera de Dieu." (Strobel, page
111)
Arthur Schawlow, Prix Nobel
de 1981 pour le développement de la spectroscopie au laser, dit :
"Quand nous sommes
confrontés aux merveilles de la vie et de l'univers, il faut se demander
'pourquoi' et non simplement 'comment'. Les seules réponses possibles sont
d'ordre religieux. Je découvre un besoin de Dieu dans l'univers et dans ma
propre vie" (Défis Le Christianisme, Mark Water, Maison de la Bible, 2001, page
15).
Henry "Fritz" Schaeffer,
directeur de "Computational Quantum Chemistry" à l'université de Géorgie et
candidat cinq fois pour le Prix Nobel, a dit: "Le sens que je trouve dans la
science et la joie que j'en éprouve, viennent dans ces moments occasionnels où
je fais une découverte, et où je me dis: C'est ainsi que Dieu l'a fait. Mon but
est de comprendre un peu plus du plan de Dieu." (Défi, page 15)
Romains 1:18-21
18 La colère de Dieu se
révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent
injustement la vérité captive,
19 ¶ car ce qu’on peut
connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.
20 En effet, les
perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient
comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses
ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
21 puisque ayant connu
Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces;
mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été
plongé dans les ténèbres.
22 Se vantant d’être
sages, ils sont devenus fous…
Troisième article:
"Comment peut-on savoir que Dieu existe ?"
Comment
peut-on savoir que Dieu existe ?
Dans
l'article "Evolution",
nous avons vu que la théorie de l'évolution a échoué dans sa tentative de
prouver l'absence de Dieu. Puisqu'il n'y a pas de preuve de son absence,
l'athée est obligé de croire en l'absence de Dieu autant que le chrétien est
obligé de croire en son existence. Qu'en est-il des indices qui montrent
l'existence de Dieu ?
Tout
d'abord, étudions ce que l'on sait de la foi. "La foi est la confiance ou
l'engagement envers ce que l'on pense être vrai… Personne n'arrive à avoir la
foi avant qu'elle ne s'engage avec confiance envers ce qu'elle pense être
vrai." (Strobel, page 74)
A propos de
la foi, la Bible dit dans Hébreux 11:1, 11:2-3 et 11:6:
1 Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration
de celles qu’on ne voit pas.
2 Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable.
3 C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde
a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait
de choses visibles.
6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui
qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de
ceux qui le cherchent.
L'athée ne
croit pas en l'existence de Dieu. Il pense qu'il a raison et s'engage donc à
interpréter la vie et à vivre selon sa croyance. Le catholique croit que
l'Eglise dit vrai. Il pense que c'est la vérité et s'engage à interpréter la
vie et à vivre selon sa croyance. Jusqu'à preuve du contraire (et encore
faut-il de la bonne volonté) personne ne désire changer ses croyances, car cela
engendrerait logiquement des changements dans l'interprétation de la vie et
dans les pratiques quotidiennes.
Tout le
monde a une "foi." Tout le monde s'est engagé avec confiance envers diverses
croyances. Depuis les petits enfants qui ont confiance en leurs parents (que
les parents le méritent ou pas !) jusqu'aux grands érudits qui ont confiance en
leurs connaissances (que ces connaissances soient vraies ou pas), tout le monde
a confiance en d'innombrables idées, choses et personnes. Athée, hindou,
chrétien, chacun est "croyant," dans un premier temps, parce que l'on a appris
la vie d'une certaine façon et que l'on est satisfait jusqu'alors avec cette
optique du monde, même s'il reste quelques questions irrésolues. Personne ne
prétend avoir toutes les réponses. Certaines questions resteront toujours sans
réponse, quel que soit le système de croyance. Néanmoins, dans un second temps,
il faudrait que l'on se pose des questions concernant le fond de
ces croyances.
Ce que je
pense être vrai, est-il vrai ? Autrement dit: Quels sont les mérites de
l'objet de ma foi ? Est-ce que cela vaut la peine d'être cru ? Mes croyances
sont-elles raisonnables ou bien sont-elles contradictoires? Mon espérance
sera-t-elle exaucée à la fin ? Ce qui compte sur le long terme est la véracité
de ses croyances.
Nous pensons
qu'il est plus raisonnable de croire en Dieu que de croire en son absence. Dans
cet article nous considérerons les cinq indices principaux qui montrent
l'existence de Dieu : l'existence même, la complexité de l'Univers, les valeurs
humaines, les miracles et la personne de Jésus-Christ.
I. Sans
Dieu, l'existence même n'a pas de sens.
L'athée
croit nécessairement que l'Univers a surgi de rien, de nulle part et surtout
sans raison. L'athéisme est illogique, absurde.
Par contre,
le monde réel n'est ni abstrait, ni irréel, ni absurde. Il existe des lois
naturelles que l'on peut aisément constater. Ainsi, la loi naturelle "de
cause et d'effet" est applicable à l'existence même.
Il faut
comprendre que tout ce qui commence à exister a une cause.
L'Univers a
commencé à exister.
L'Univers a
donc une cause.
La cause de
l'Univers doit être supérieure à lui-même.
La cause de
l'univers, nous l'appelons "Dieu.".
Dieu n'a
jamais commencé à exister: il est éternel, sans cause, immuable, esprit.
Ainsi,
l'existence en elle-même est un indice qui confirme l'existence de Dieu.
II. Sans
Dieu, la complexité de l'Univers n'a pas de sens.
L'Univers
est minutieusement réglé, à tel point qu'il est déraisonnable, voir illogique,
de prétendre que cet ordre est le fruit du hasard. D'ailleurs, d'après ce que
disent les savants, la probabilité que la vie apparaisse et évolue était si
faible que la vie ne devrait même pas exister, à moins qu'elle ne soit le
résultat d'un miracle de l'évolution ! Malgré la simplicité de la
conclusion qui s'impose, les théoriciens évolutionnistes émettent de très
nombreuses théories, plus fantaisistes les unes que les autres, pour éviter à
tout prix d'affirmer que Dieu a créé l'Univers.
D'après la
croyance populaire, l'Univers aurait commencé par un Big Bang. Etant donné que,
contrairement aux explosions destructives que nous connaissons, le Big Bang
était bourré d'information, cet événement devait obligatoirement être très
organisé. Dès le premier instant de son existence, l'Univers naissant devait
être réglé avec une précision incroyable, permettant la formation de tout ce qui
existe actuellement dans l'Univers, y compris la vie.
On ne peut ignorer cette contradiction.
Le proposé Big Bang ne suit pas les lois naturelles que nous connaissons.
Comment se peut-il qu'une loi autre que les lois naturelles ait pu produire la
complexité de l'Univers ?
Une telle proposition oblige à admettre
l'existence d'une intelligence infinie. Dieu est cette Intelligence infinie.
Ainsi, la
complexité de l'Univers est aussi un indice qui confirme l'existence de Dieu.
III. Sans
Dieu, les valeurs humaines n'ont pas de sens.
Nous
entendons souvent réclamer le respect des droits de l'Homme. Posons quand même
cette question : de quel droit avons-nous droit aux droits ? Pourquoi les
vaches ne se réclament-elles pas de leurs droits ou les chiens des leurs ?
Pourquoi l'Homme serait-il différent au point d'avoir des droits auxquels les
autres espèces n'auraient pas droit?
La réponse
est très simple. S'il n'y a pas de Dieu, l'Homme n'a pas plus de valeur, pas
plus de droits qu'un pissenlit ou qu'une limace. S'il n'y a pas de Dieu, aucune
valeur morale absolue ne peut exister. Toute décision dite "morale" serait de
nature individuelle au même titre que le choix d'aimer, ou pas, les carottes.
Certains évolutionnistes ont même affirmé
que les femmes et les enfants doivent être violés par les hommes puisque
"la nature" a rendu les hommes plus forts.
De telles
idées sont inadmissibles ! Si l'on perçoit ce sentiment d'offense, c'est que des
valeurs morales absolues existent. Elles sont au-dessus des lois de "la
nature" et de l'évolution sociobiologique.
Puisque les valeurs morales absolues sont
au-dessus de "la nature", elles doivent avoir leur origine en quelque chose de
supérieur à "la nature". Rien n'est au-dessus de "la nature", sauf celui qui a
créé "la nature": Dieu. Les valeurs morales absolues ne peuvent exister sans
Dieu et puisqu'elles existent, Dieu existe.
Ainsi les
valeurs humaines et les droits de l'homme sont, eux aussi, des arguments en
faveur de l'existence de Dieu.
IV. Sans
Dieu, les miracles n'ont pas de sens.
Considérons
maintenant la question des miracles. Par définition, un miracle est un
événement qui ne se conforme pas aux normes de la nature. L'origine d'un
miracle est surnaturelle, c'est-à-dire qu'un miracle suit des lois qui
sont au-dessus des lois dites "naturelles". Par définition, les phénomènes
surnaturels sont en dehors du domaine scientifique. La méthode scientifique
consiste en la répétition du phénomène et en son observation dans les mêmes
conditions, dans le but d'y déceler l'action des lois "naturelles". Or un
événement surnaturel ne peut être ni contrôlé ni répété et ne peut donc pas non
plus être observé de façon "scientifique". Conclusion : la science n'a pas de
réponse dans le domaine du surnaturel, et si un miracle avait lieu, la science
ne pourrait que le constater historiquement.
Néanmoins, il faut comprendre que les
miracles ne contredisent pas les lois naturelles. Elles interviennent grâce à
l'action de lois supérieures aux lois naturelles, tout comme le parachute
s'oppose à la loi de la gravitation grâce à d'autres lois, qui prennent le pas
sur celle qui tend à faire s'écraser le parachutiste.
Evitez la
tentation de dire que les miracles sont impossibles, car cela serait un préjugé
injuste. Pour être certain que les miracles sont impossibles, il
faudrait préalablement prouver qu'aucun Dieu n'existe, ce qui est
impossible.
L'athéisme
prétend qu'aucun miracle n'existe. Pourquoi ? Parce qu'un miracle est
forcément réalisé par quelqu'un. Un miracle serait donc la preuve directe de
l'existence de Dieu. Pour l'athée, Dieu n'est pas là et ne peut donc faire
fonctionner aucune loi surnaturelle. Par principe de départ, l'athée croit que
les lois naturelles actuelles sont les seules lois qui ont jamais existé. Toute
notre existence doit nécessairement être expliquée à partir de ces lois
naturelles, connues ou encore à connaître.
Par contre,
si Dieu existe, il pourrait s'insérer dans notre existence grâce à des lois
supérieures aux lois naturelles… mais seulement si Dieu existe! Ainsi, les
miracles sont impossibles sans Dieu. En revanche, si Dieu existe, il est
raisonnable de croire que les miracles existent aussi. Par conséquent, un
véritable miracle serait une preuve incontestable que Dieu est là.
Allons plus loin maintenant, et observons
qu'en fait, tout le monde croit aux miracles. Les définitions et les
applications varient, mais la croyance est là, même chez l'athée. En
effet, puisque les lois naturelles connues n'expliquent ni l'origine de
l'Univers, ni celle de la vie, ni les progrès de l'évolution, l'athée est obligé
de faire appel à des lois "inconnues et impossibles à connaître," des lois
surnaturelles, supérieures aux lois naturelles actuelles. L'évolutionnisme
s'appuie donc fortement sur les miracles.
Vous
rendez-vous compte que chaque étape évolutive doit être provoquée par les lois
"inconnues" du hasard ? Et attention, rien ne dit que ce soient les mêmes lois
qui agissent à chaque fois ! En plus, il a dû y avoir des milliards et des
milliards d'étapes dues au hasard pour en arriver là où nous en sommes
actuellement !
Depuis
plusieurs décennies déjà, cette incertitude est tellement gênante que de grands
scientifiques proposent de la résoudre grâce à une solution métaphysique,
c'est-à-dire surnaturelle, disons un dieu métaphysique ou un esprit impersonnel,
mais surtout pas le Dieu chrétien.
Mais alors,
si l'athée peut croire aux miracles d'un dieu métaphysique, le croyant peut
croire aux miracles d'un Dieu tout puissant!
Ainsi
l'existence des miracles est un indice qui affirme l'existence de Dieu.
V. Sans
Dieu, Jésus-Christ n'a pas de sens.
La Bible est
un livre rempli de miracles. Ce ne sont pas des miracles farouches et
mythologiques, bien au contraire ses miracles sont utiles et signifiants. Le
miracle par excellence, celui qui est la clé de tout, est celui de la naissance,
de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Si Jésus-Christ
est celui qu'il prétendait être, alors la question de l'existence de Dieu est
résolue, car en effet, Jésus prétendait être Dieu fait homme. Si Dieu nous a
rendu visite, il n'y a plus de doute concernant son existence.
Les
sceptiques aimeraient bien nier l'existence de la personne historique de Jésus.
En appliquant leur scepticisme aux autres personnages de l'Histoire, on
arriverait à nier l'existence de toute l'Antiquité! Par contre, en appliquant
les principes de recherche historique, on ne peut plus nier son existence. Il a
bel et bien vécu sur cette terre. Nombreux sont les témoins oculaires qui ont
consigné par écrit les expériences qu'ils ont eues avec lui.
De même, sa
mort est bien attestée. Pourquoi Jésus a-t-il été exécuté ? Parce qu'il se
disait Fils de Dieu, se faisant Son égal. Cette affirmation lui a valu d'être
accusé de blasphème et il a été crucifié. Certaines personnes ayant assisté à
sa mort ont témoigné et l'ont racontée. Sa tombe a été connue de ses amis, des
autorités juives et des autorités romaines. D'ailleurs, le gouverneur romain
qui a autorisé l'exécution de Jésus était un homme superstitieux. En apprenant
que Jésus avait prophétisé sa résurrection, il a fait sceller le caveau et il a
placé une équipe de soldats romains d'élite devant pour s'assurer que Jésus
resterait mort même s'il ressuscitait !
Ce qui est
le plus remarquable est que sa résurrection est également établie historiquement
par les témoignages oculaires.
Bien sûr,
avec un peu de mauvaise volonté, on pourrait nier la résurrection de
Jésus-Christ. Quoi de plus naturel ? Logiquement, nier la résurrection
signifie que Jésus-Christ est resté mort, qu'il est resté dans sa tombe. Rien
d'étonnant car les lois naturelles font que les corps morts ne reviennent
jamais à la vie et ne se déplacent pas de leur propre chef.
Le problème
pour les sceptiques, c'est que les romains, les juifs et les amis de Jésus ont
tous reconnu que la tombe où le corps de Jésus avait été placé était ouverte et
qu'elle ne contenait plus de corps. Les faits historiques soutiennent la foi,
et la provoquent même chez certains sceptiques. Pas question que les disciples
de Jésus soient venus combattre les soldats pour voler son corps : ils avaient
tellement peur depuis l'arrestation de Jésus qu'ils se cachaient et se
barricadaient.
La solution
à cette énigme est plus évidente quand on est mis face à l'évidence que Jésus,
après avoir repris vie, s'est présenté à de nombreuses personnes et à maintes
reprises. Ces rencontres avec le Christ ressuscité étaient tellement réelles
et concrètes que les disciples ont repris courage et se sont mis à proclamer la
résurrection, même sous la menace de la peine de mort. Ainsi, grâce à sa
rencontre avec le Christ ressuscité, Saul de Tarse, le plus zélé des
persécuteurs anti-chrétiens, est devenu un disciple dévoué et même le personnage
chrétien le plus important. De nombreuses personnes ont témoigné avoir vécu ces
évènements, ainsi donc d'après les principes de la recherche historique, la
résurrection de Jésus-Christ est un évènement historique.
Personne ne
prétend que la résurrection était un évènement naturel. Un tel évènement
ne peut en aucun cas être naturel. Jésus est revenu à la vie d'une
manière surnaturelle: Dieu a ressuscité Jésus d'entre les morts.
L'existence
de ce miracle démontre que Dieu existe, et non seulement que Dieu existe,
mais que le Créateur s'est abaissé à faire partie de la race humaine afin de
nous secourir. Et puisque Dieu désire secourir l'humanité, il désire vous
secourir en particulier, si vous voulez bien vous tourner vers lui. Il a sa
main tendue vers vous.
Que faire?
"Crois au
Seigneur Jésus et tu seras sauvé."
Luc
1:1-4
Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se
sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des
témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la
parole, il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur
toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d’une manière
suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des
enseignements que tu as reçus.
Actes 1:1-3
Théophile,
j’ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a commencé de faire et
d’enseigner dès le commencement jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après
avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis.
Après qu’il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs
preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui
concernent le royaume de Dieu.
Jean
20:30-31
Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres
miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites
afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant
vous ayez la vie en son nom.
1Corinthiens
15:3-8
Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ
est mort pour nos péchés, selon les Ecritures; qu’il a été enseveli, et qu’il
est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures; et qu’il est apparu à
Céphas, puis aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la
fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts.
Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Après eux tous, il
m’est aussi apparu à moi, comme à l’avorton; car je suis le moindre des
apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté
l’Eglise de Dieu.
Hébreux
1:1-3
Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières,
parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a
parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a
aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa
personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la
purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les
lieux très hauts…
Quatrième article: "L’existence
de la souffrance n’est-t-elle
pas la preuve qu’il n’y a point de Dieu ?"
Autrement dit : S’il y a un Dieu, pourquoi y
a-t-il tant de souffrance?
1. Qui pourrait prouver la non-existence de Dieu
?
D’un point de vue humain, personne ne peut
réfuter l’existence de Dieu. Ce serait de la folie de prétendre connaître tout,
voir tout, être partout et tout cela en tout temps! Une telle prétention ferait
de cette personne l’égal du dieu qu’il nie. Le sceptique et philosophe David
Hume a reconnu qu’il y a “la toute petite possibilité” que Dieu existe.
Autant que la souffrance suggère l’absence de
Dieu, autant la bonté suggère la présence de Dieu. Au fond, la croyance en
Dieu, ou en son absence, est une question morale.
Psaume 14:1: L’insensé dit dans son coeur,
il n’y a pas de Dieu.
2. Pourquoi Dieu ne peut-il pas se révéler plus
ouvertement, d’une façon incontestable ?
2A. Le facteur de l’Amour
Au fond, tout ceci est une question de liberté.
Dieu veut être aimé par l’homme, ce qui oblige l’homme à un choix. Personne ne
peut être contraint d’aimer. Il faut obligatoirement un libre choix.
2B. Le facteur de la Sincérité
Dieu a laissé de nombreux indices dans la nature
permettant aux personnes intéressées d’en déduire son existence sans l’aide
d’une révélation spéciale. Celui qui désire sincèrement trouver Dieu fera
l’effort nécessaire pour le chercher et le trouvera. Selon Louis Pasteur, “La
vie ne peut venir que de la vie.” Ceci est un principe fondamental de la
biologie.
Maison donc maçon.
Poème donc poète.
Horloge donc horloger
Création donc Créateur.
Jérémie 29:13: “Vous me chercherez, et vous me
trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur.”
2C. Le facteur de la Foi
Peut-on exercer la foi autrement que dans
l’ambiguïté ? Une chose évidente ne peut être l’objet de la foi car elle est
évidente sans la foi. Croire en Dieu nécessite un certain effort. Son
existence doit être tirée des indices et donc par l’intelligence et le
raisonnement.
Hébreux 11:1: “Or, la foi est une ferme
assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit
pas.”
3. N’a-t-on pas le choix de ne pas croire en
Dieu ?
Nous vivons dans un monde de souffrance, de
méchanceté et de mort. Voici donc l’énigme: Il arrive souvent que les gens qui
souffrent le plus soient croyants tandis que les gens les plus aisés se
plaignent de la souffrance pour soutenir leur propre incrédulité!
L’athéisme est une réponse facile, bon marché,
voire orgueilleuse, prétendant illuminer les ignorants, c’est-à-dire les 95% de
l’humanité, qui croient en Dieu en dépit de leurs souffrances. L’athéisme
dépouille la mort de toute signification et n’accorde aucune signification à la
vie même. Depuis le 18ème siècle il élabore une mythologie évolutionniste
reculant “la cause première” à un moment infiniment lointain dans le passé ...
mais elle est toujours là, cette “cause première.”
L’athéisme évolutionniste prétend que l’univers
progresse vers l’utopie, toujours vers le haut, vers l’ultime. Ainsi l’athée se
trouve face à un dilemme aussi. Logiquement, l’idée de direction suggère un but
final: comment peut on savoir que les choses évoluent vers le haut si le haut et
le bas n’existent pas? Qu’est-ce qui sera ce point de référence ambigu dans
lequel l’athéisme met tant de foi... ?
Hume n’a-t-il pas dit qu’il y a toujours une
“toute petite possibilité” que Dieu existe ? N’est-ce pas ce que Jésus disait,
en proclamant que le véritable chemin vers Dieu était tout petit et très
resserré? (Matthieu 7:14 “Etroite est la porte, resserré le chemin qui mène à
la vie, et il y en a peu qui les trouve.”) Le grand scientifique athée Isaac
Asimov était honnête quand il a remarqué qu’il ne pouvait pas prouver l’absence
de Dieu mais qu’il choisissait de ne pas croire en lui. L’ATHEE CHOISIT DE NE
PAS CROIRE EN DIEU. Ainsi l’athée sera redevable envers Dieu pour n’avoir pas
poursuivi avec sérieux cette “toute petite” piste jusqu’au bout.
4. S’il n’y a pas de Dieu, d’où vient la
souffrance ?
La mythologie évolutionniste de la religion
athée nous assure que la souffrance et la mort sont le moyen suprême dont se
sert la Nature pour faire avancer l’évolution. Quel triste bonheur !
L’athéisme ne règle donc pas le problème. D’un côté, la souffrance est “mal”
permettant de critiquer Dieu, puis, de l’autre côté elle est “bien”
permettant de soutenir l’athéisme. Cela ne peut pas aller ! On joue un double
jeu. Quoi qu’il en soit, la croyance des athées contredit la réalité puisque
toutes choses, sans contradiction, sont en train de se dégrader, et vont
vers la désintégration : tout progresse vers la mort et non pas vers l’utopie.
La réalité, c’est que la cause principale de la
souffrance, c’est l’homme. Beaucoup de souffrance résulte directement de nos
propres pratiques malsaines et volontaires (cigarettes, alcool, drogues,
sexualité à risque, etc.) Certaines personnes ont pour objectif la méchanceté.
D’autres ne font pas le bien dont elles sont capables.
Sur la petite échelle
la souffrance d’autrui est entraînée par le choix de l’individu à tuer, à
médire, à être égoïste, à pervertir la sexualité, à renier ses engagements, à ne
pas respecter les lois, à agir d’une façon irresponsable, etc. C’est NOUS qui
propageons notre propre souffrance et celle d’autrui. Qui peut prétendre être
absolument “bon,” aimant son prochain sans motif avare, égoïste ou impur ?
Sur la grande échelle,
la plus grande source de souffrance est l’Etat marié à quelconque religion ou
philosophie. Les hommes de pouvoir se sont souvent servis de la religion (la
philosophie) pour asservir et manipuler la population.
La religion athée,
appliquant les principes de la mythologie évolutionniste dans les pays fascistes
et communistes, persécutait, torturait et tuait plus de monde que n’importe quel
autre fléau de l’histoire. Même dans les pays dits “libres” les jeunes sont
contraints par manipulation éducative et par crainte de pressions sociales
à croire en la mythologie évolutionniste, bien que celle-ci soit reconnue pour
être un principe d’inégalité et de violence.
La religion romaine, dans
son époque païenne, persécutait, torturait et tuait les chrétiens. Puis, comme
un loup habillé en peau de mouton, dans son époque dite “catholique”, la
religion romaine persécutait, torturait et tuait des dizaines de millions de
chrétiens et de païens.
La religion musulmane
s’est répandue également en persécutant, torturant et tuant les peuples.
5. Pourquoi se pose-t-on la question de la
souffrance ?
Le fait même de se poser la question oblige
l’existence d’une différence réelle entre le bien et le mal. Quelque part il
existe une norme pour évaluer nos expériences. Ce standard, ce modèle par
excellence, ce Bien Suprême, c’est Dieu. Une morale “démocratique” est vouée à
l’échec faute de fondement stable. Sans un modèle absolu “quelque part” nous ne
pourrions jamais déterminer que le mal soit réellement mal. Par exemple, le
froid est reconnu pas rapport à l’absence de chaleur. D’une façon semblable, le
mal est ce qui s’écarte de ce Bien Suprême. Plus on s’éloigne du modèle, pire
est le mal.
Quand nous sommes ahuris par la souffrance, nous
réclamons ce qui devrait être mais qui n’est pas: “Ce n’est pas juste! La vie
devrait être autrement!”
6. Alors, pourquoi Dieu tolère-t-il la
souffrance ?
Romains 8:28: “Toutes choses concourent au bien
de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.”
6A. Si Dieu supprimait toute cause de
souffrance, où s’arrêterait-il ?
C’est une question de tout ou de rien.
Toute personne cause la souffrance de quelqu’un. Ainsi, personne ne serait
épargnée si Dieu détruisait tout ce qui cause la souffrance.
“Quand on utilise la force pour empêcher le mal,
on supprime la liberté. Pour empêcher tout mal, il faut donc supprimer toute
liberté et réduire les gens au niveau des marionnettes. Cela veut dire qu’on
n’aurait même pas le droit d’aimer d’une façon libre.”
6B. La souffrance a de l’utilité.
* pour la protection du corps.
Le système nerveux réagit aux souffrances pour protéger le corps.
* pour l’apprentissage de la
vie. L’expérience humaine nous enseigne que la difficulté (souffrance,
douleur, etc.) est un facteur majeur de l’apprentissage. “Les dentistes, les
entraîneurs des athlètes, les enseignants et les parents savent qu’il y a des
fois, où, faire le bien, c'est ne pas être gentil.” Par ailleurs, beaucoup
d’aventuriers sont devenus des héros à travers leurs épreuves.
* comme exemple de la
repentance. Quand on ressent la douleur, la réaction naturelle est de se
reculer et de faire autrement. De la même façon, nos douleurs morales devraient
nous pousser à la repentance envers Dieu: reconnaître nos torts et changer notre
manière de vivre.
* comme moyen de s’humilier
devant Dieu. La douleur et la souffrance sont souvent le seul moyen par
lequel des gens se soumettent à Dieu et cherchent le remède qui est Christ.
Ainsi Dieu est à la portée de chacun, même au sein de leur souffrance.
6C. Le jour viendra où Dieu mettra fin à toute
souffrance. Dieu repousse ce jour
redoutable pour que tous ceux qui suivent les indices puissent les suivre
jusqu’au bout.
7. N’est-ce pas la faute à nos limitations
humaines que nous avons du mal à voir l'ensemble ?
Rom 8:22: “Jusqu’à ce jour, la création toute
entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.”
Actes 3:21 “Jésus-Christ, que le ciel doit
recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses...”
Ce qui nous gène le plus c’est la quantité et la
durée de souffrance et non pas tellement la souffrance en elle-même. Nous
sommes impatients de voir la justice divine s’accomplir. Comme une personne qui
lit la moitié d’un livre et puis lit la fin du livre sans suivre le fil donné
par l’auteur. Nous aimerions faire cela avec l’histoire.
Selon les Ecritures, il y a un plan et Dieu
poursuit son plan avec précision.
* Dieu existe. Il est éternel.
Le temps ne le gène pas.
* L’homme s’est rebellé et se
rebelle encore aujourd’hui.
* La souffrance et la mort
découlent de la rébellion humaine.
* Dieu a fait tout ce qui est
possible pour réconcilier chaque personne avec Lui-même.
* Dieu établira un temps où tout se déroulera
comme il le devrait, sans souffrance, mal, etc. (Le terme théologique est le
“millenium” qui veut dire “le règne de mille ans. ”)
8. Dieu s’est-il trompé dans son choix de
réaliser la création ?
1Pierre 1:20: “...
Christ, comme un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation
de monde, il fut manifesté à la fin des temps, à cause de vous...”
Les Ecritures enseignent clairement que Dieu a
pesé ce problème de la souffrance avant de décider de s'engager dans une
création. Valait-il la peine de créer des êtres libres portant son image ?
Certainement ils s’écarteraient, ils se rebelleraient. Il a fallu que Dieu
résolve ce problème avant que le problème puisse voir le jour. Si Dieu allait
créer l’homme, il ne désirait perdre aucun, absolument aucun de ces êtres créés
à sa propre image.
“Libre” signifie “choix” et “conséquences” : pas
de conséquences, pas de choix ; pas de choix, pas de liberté. Au sein même de
la décision de créer les êtres humains se trouvait la possibilité (et non
pas la nécessité) du mal et, par conséquent la souffrance.
Aujourd’hui, le choix existe encore. On a la
possibilité de choisir de suivre ou non le Dieu Créateur.
2Pierre 3:9: “Dieu use de patience envers vous,
ne voulant qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.”
Romains 5:8: “Dieu prouve son amour envers nous
en ce que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.”
9. N’est-ce pas vrai que le respect des lois de
Dieu servirait à minimiser la souffrance ?
Luc 16:29: “Ils ont Moïse et les prophètes;
qu’ils les écoutent.”
Sachant que l’histoire humaine serait bien
longue, Dieu a donné des règles (comme les Dix Commandements) pour maintenir
l’ordre et minimiser la souffrance. Quand une personne ne respecte pas les lois
de Dieu, elle propage la souffrance d’autrui, qu’elle soit corporelle, morale,
spirituelle ou émotionnelle. Les lois se résument en deux phrases: AIMER DIEU,
AIMER SON PROCHAIN.
Pourquoi l’athée respecterait-il une quelconque
loi? “Ni foi, ni loi, ni roi !” Quelle loi juste existe pour
l’athée? Une loi : la survie des plus forts dans la lutte pour l’existence.
Autrement dit, faire souffrir avant que l’autre ne vous fasse souffrir. Il n’y
a pas de place pour la bonté (sauf à des fins égoïstes); par contre l’athée a
une nécessité pour la méchanceté.
Au contraire, le chrétien devrait faire son
possible pour pratiquer la bonté envers Dieu et son prochain. Chacun a le
devoir moral de faire le bien.
Esaïe 1:16-18: “Otez de devant mes yeux la
méchanceté de vos actions; cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien,
recherchez la justice, protégez l’opprimé; faites droit à l’orphelin, défendez
la veuve. Venez et plaidons! dit l’Eternel.”
10. Quel droit Dieu a-t-il de nous critiquer
voyant qu’il est bien à l’abri de nos souffrances ?
Dieu se révèle dans la nature, d’une façon assez
ambiguë. Dans les Ecritures, Dieu se révèle par les prophètes, que l’on y croit
ou pas. Puis enfin, Dieu se révèle d’une troisième façon qui est inimaginable.
Hébreux 1:1-2: “Après avoir autrefois, à
plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les
prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils.”
“Dans le monde réel de la souffrance, comment
pourrait-on adorer un Dieu immunisé contre toute souffrance?”
“Dieu répond à la souffrance en ce qu’il est
descendu ici-bas, carrément au milieu de la souffrance.” “Il est entré dans
notre monde de chair et de sang, de larmes et de mort. Il a souffert pour
nous. Nos souffrances sont plus supportables à la lumière de ses souffrances.”
“La solution à la souffrance c’est
l’Incarnation, c’est Jésus. Lui-même a vécu toute l’agonie, Il a porté
lui-même toutes les douleurs de ce monde... ce qui est bien plus inimaginable et
déstabilisant et même plus impressionnant que le pouvoir divin nécessaire pour
créer le monde.”
En Esaïe 53 le Messie-Christ est dépeint tel
que:
“une faible plante,” “un rejeton,” “ni beauté,
ni éclat pour attirer nos regards,” “méprisé,” “opprimé,”
“maltraité,” “abandonné des hommes,” “habitué à
la souffrance,” “homme de douleur,” “dédaigné,”
“portant nos souffrances,” “puni, frappé de
Dieu, humilié,” “blessé, brisé, châtié, meurtri,” “brisé par la
souffrance.”
“Dieu a dépassé la justice en portant
incroyablement sur lui-même toute la souffrance...” “Toutes les larmes que nous
avons versées sont devenues ses larmes à lui.” “Comment peut-on ne pas aimer un
tel Etre?”
11. A la lumière de Jésus-Christ, la mort ne
pourrait-elle être considérée comme une bénédiction: la porte ouverte au bonheur
éternel ?
Romains 8:18: “J’estime que les souffrances du
temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée
pour nous.”
Quelle horreur inimaginable si nous étions
obligés de subir nos souffrances sans jamais mourir: la perpétuation éternelle
de la souffrance. Telle est à peu près la proposition de la
réincarnation bouddhiste aussi bien que l’idée des peines millénaires du
purgatoire catholique. Quelle grâce Dieu nous a faite quand il a empêché Adam
et ses descendants de vivre éternellement dans le péché. C’est à Dieu, et non
pas à nous, de déterminer la fin d’une vie. Mais ce jour-là nous quitterons le
temporel et entrerons dans l’éternité.
Dans cette optique, la vie est un entraînement
en vue de l’éternité. Cela est l’enseignement même de Jésus. Quelle éternité
préparez-vous?
“Voir Dieu, connaître Dieu, être dans la
présence de Dieu... cela vaut mieux que tout ce que cette vie terrestre peut
offrir...”
12. L’athée n’a-t-il pas raison quand il crie
“La vie ne doit pas être ainsi!” ?
Oui, la souffrance ne devrait pas exister.
Athée, croyant et Dieu lui-même sont d’accord sur ce point. Soyons honnête et
reconnaissons que c’est nous qui avons gâché la vie.
Rappelez-vous de cette “toute petite
possibilité” que Dieu existe. Le jour où vous vous présenterez devant Dieu,
l’existence de la souffrance ne sera pas acceptée comme excuse pour avoir ignoré
Dieu.
N’aimeriez-vous pas être là pour
l’accomplissement des promesses, quand Dieu rétablira toute choses telles
qu’elles devraient être? Ne voudriez-vous pas jouir d’une éternité sans
souffrance ?
Matthieu 11:28: “Venez à moi, vous tous qui
êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos...”
Le point de départ est de confier votre destin
éternel à Jésus-Christ. Il faut tout d’abord reconnaître que vos torts sont
réellement des maux dont vous êtes responsables et coupables. Ensuite il faut
demander au Dieu qui a souffert de vous les enlever grâce à l’évangile de
Jésus-Christ.
Cinquième article:
"L'enfer existe-il ?"
La question classique à
ce sujet se présente ainsi : "Si Dieu est amour, comment l'enfer peut-il
exister ?"
L'idée de justice après la
mort se trouve dans toutes les religions, même dans les religions dites
"primitives." Notre terme général "enfer" vient de la mythologie gréco-latine.
La Bible emploie divers termes d'origine hébraïque et grecque. Tout d'abord, il
faut reconnaître que l'existence ou non de l'enfer ne dépend pas de nos
croyances, convictions et souhaits personnels. Il y a une logique derrière
l'idée de l'enfer et nous allons essayer de l'expliquer. Considérons plusieurs
points.
Restant dans le
christianisme, nous observons premièrement, que c'est Jésus-Christ
lui-même, l'apôtre de l'amour, qui parle le plus de l'enfer. C'est lui qui
donne les descriptions les plus graphiques de cet endroit horrible. C'était
d'ailleurs pour empêcher les gens d'y aller qu'il est venu accomplir
l'évangile.
Deuxièmement,
la Bible enseigne clairement que l'enfer n'a pas été conçu pour les humains mais
pour les esprits rebelles. C'est parce que Dieu nous aime tellement qu'il s'est
abaissé au point de devenir homme afin de mourir pour ôter nos péchés et de nous
rétablir dans sa présence. Ainsi nous pouvons affirmer sans hésitation que le
Dieu chrétien ne veut que personne aille en enfer.
Ezéchiel 33:11
Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Eternel, ce que je désire, ce
n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive.
Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison
d’Israël?
2Pierre 3:9
Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme
quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas
qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.
Jean 3:16
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Troisièmement,
il faut comprendre que l'homme a été créé à l'image de Dieu et Dieu l'a doté de
la liberté de choix. Tous les "droits de l'homme" sont basés sur ce principe,
même si l'homme moderne l'ignore volontairement. Puisque Dieu a créé l'homme
ainsi, il va de soi que :
Dieu
n'anéantira jamais personne portant son image, et
Dieu ne
violera jamais la liberté de choix qu'il nous a donnée.
Le choix de l'individu est
inviolable et permanent. Ainsi Dieu ne forcera personne à passer l'éternité
dans sa présence. Par contre, si l'on ne choisit pas de se trouver dans la
présence de Dieu, obligatoirement la seule alternative est l'éloignement d'avec
Dieu: la séparation éternelle avec toutes les conséquences sous-entendues. Quel
que soit le choix de l'individu, Dieu s'oblige à le respecter et à maintenir
l'existence de la personne dans son choix. La mort n'est pas la fin de tout
mais la porte vers l'éternité.
Quatrièmement,
Dieu a créé l'homme à son image possédant la liberté de choix pour des raisons
spécifiques. Nous pouvons déceler la base de ces raisons en paraphrasant les
deux grands commandements :
* Aimez Dieu
* Aimez
votre prochain.
Oui, le but ultime de
l'être humain est de maintenir une relation intime et bénéfique avec Dieu ainsi
qu'avec ceux qui portent l'image de Dieu.
Michée 6:8
On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l’Eternel
demande de toi, C’est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde,
Et que tu marches humblement avec ton Dieu.
Ecclésiaste 12:15-16
Ecoutons la fin du discours: Crains Dieu et observe ses commandements.
C’est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera toute oeuvre en
jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.
Ce but ultime dévoile le
fait que Dieu désire accueillir tout le monde en sa présence. Dieu n'interdit à
personne l'accès au paradis céleste, pourvu que la personne veuille y aller et
qu'elle fasse les préparatifs nécessaires. C'est logique, même dans la vie
courante. Pour aller en vacances on fait des réservations dans un centre de
loisirs et on achète le billet de train pour y aller. Néanmoins, il semble que
peu de monde veuille en priorité aller au paradis. Ceux qui n'y vont pas
s'absentent par faute de désir. Le "vouloir aller" est dominé par le "vouloir
autre chose."
Jean 14:1-3
Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a
plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous
l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé,
et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec
moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.
Actes 4:12
Il n’y a de salut en aucun autre (qu'en Jésus-Christ); car il n’y a sous
le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous
devions être sauvés.
La volonté active
individuelle est donc très importante. Notre volonté, nos préférences
quotidiennes montrent ce que nous aimons et ce que nous n'aimons pas. Dans
l'Ancien Testament la relation entre "aimer" et "haïr" est celle de préférence
(choix) et non pas celle de sentiment. Ce que l'on préfère, c'est "aimer." En
revanche, ce que l'on délaisse en préférant ce dernier, c'est "haïr." Il n'y a
pas de sentiment sous-entendu.
A ce propos, regardons
l'exemple suprême que Jésus a laissé. Nous lisons le texte dans l'Evangile
de Luc 16:19-31:
Il y avait un
homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait
joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte,
couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la
table du riche; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le
pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche
mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux;
et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare
dans son sein. Il s’écria: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare,
pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue;
car je souffre cruellement dans cette flamme. Abraham répondit: Mon enfant,
souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les
maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.
D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui
voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire.
Le riche dit: Je te prie donc, père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de
mon père; car j’ai cinq frères. C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin
qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. Abraham répondit: Ils
ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent. Et il dit: Non, père Abraham,
mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui
dit: S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas
persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait.
En réfléchissant, nous
constatons que l'homme riche s'aimait lui-même mais n'aimait pas Lazare. Etant
un homme riche, il avait largement les moyens de prendre soin de Lazare.
Néanmoins, il préférait s'amuser et se faire plaisir. Ceci révèle qu'il
n'aimait pas son prochain, par conséquent, il n'aimait pas Dieu non plus. Ses
préférences égoïstes démontrent sa haine vis-à-vis de Dieu et de son prochain.
1Jean 4:20-21
Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car
celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne
voit pas? Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime
aussi son frère.
Matthieu 25:41-46
Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits;
allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.
Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne
m’avez pas donné à boire; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli;
j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu; j’étais malade et en prison, et vous ne
m’avez pas visité. Ils répondront aussi: Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant
faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne
t’avons-nous pas assisté? Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes
les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à
moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel,
mais les justes à la vie éternelle.
Cet homme riche,
respectable, sociable et probablement religieux s'est trouvé en enfer à sa
mort! Observons la description:
Plus de pitié
Soif
insatiable
Les flammes
et la souffrance
Eloigné de
la consolation
Passage à
l'autre côté impossible
L'homme est
conscient
L'homme en enfer n'a plus d'identité, plus de signification
Il semble
reconnaître qu'il mérite être là car il ne se plaint pas d'injustice
Que voulez-vous que
Dieu fasse ? Oterez-vous le
droit individuel de la liberté de choix pour obliger tout le monde à aller au
paradis ? Dieu s'oblige à respecter la liberté de choix qu'il nous à accordée.
Chacun détermine son propre destin éternel, que cela soit avec Dieu ou éloigné
de lui. Au lieu de préférer Dieu, l'homme riche a préféré se faire plaisir. Il
a pris la grande route qui éloigne de Dieu. Il ne s'est pas repenti de son
égoïsme, bien que Dieu lui offrait tous les jours des opportunités pour se
repentir. A sa mort, Dieu lui a rendu la conséquence de ses préférences.
L'homme riche ne voulait pas être avec Dieu et donc Dieu l'a écarté à perpétuité
de la présence divine. Quelle pensée horrible!
Notez bien, en revanche,
que cet homme riche aurait bien voulu devenir évangéliste depuis l'enfer, si
cela avait été possible. Il plaide que l'on avertisse ses frères pour qu'ils ne
se rendent pas en enfer! L'homme en enfer dit: "Si seulement quelqu'un pouvait
attester de la réalité de l'enfer… Un petit message personnel de l'autre côté
les obligeraient à se repentir."
Non, c'était trop tard.
Dieu ne donnera pas de message personnel. Il a déjà dit beaucoup et longuement
dans la Parole qu'il a fait écrire par Moïse et les prophètes. Chacun est
responsable de lire la Parole de Dieu, d'y croire et d'agir en conséquence. Le
fait que Jésus ait rapporté les désirs de cet homme en enfer nous fait
comprendre que les condamnés plaident pour que vous ne les rejoigniez jamais.
Vos défunts bien-aimés en enfer implorent que vous vous convertissiez à
Jésus-Christ. Si vos morts pouvaient penser à vous, leur seul intérêt serait
que vous vous repentiez de vos péchés pour que vous n'alliez pas les rejoindre
en enfer.
J'aimerais penser que Jésus
a exaucé, en quelque sorte, la plaidoirie de cet homme en enfer. Qui sait si
les frères de cet homme n'ont pas eu la possibilité d'entendre ce message de
Jésus? Se sont-ils repentis pour autant? Vous-même le ferez-vous? Jésus est
"l'Homme Ressuscité" et il vous met en garde concernant les deux destins
éternels. Jésus était préoccupé par sa mission de sauver les gens de l'enfer et
de les rétablir dans les bonnes grâces de Dieu. Il ne veut que personne
périsse, vous y compris.
En effet, par Jésus-Christ,
Dieu a tout fait pour que personne n'aille en enfer.
1-
Il faut croire à la
vérité qui se trouve déjà à votre disposition. Dieu montre son existence dans
la nature, par la beauté et l'ordre de l'univers. La logique déclare
l'existence de Dieu. C'est une révélation réelle, mais approximative.
Psaume 19:2
Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses
mains.
2-
Il faut croire à la
révélation surnaturelle, la Parole de Dieu. Elle est une révélation précise,
exacte. Elle est conforme à la nature et en plus elle révèle ce qui est inconnu
et ce qui serait autrement inconnaissable. Elle révèle la personnalité et la
volonté de Dieu.
Luc 16:29
Abraham répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent.
3-
Il faut croire à l'Homme
Ressuscité: Jésus-Christ. Il a ôté le péché du monde, y compris le vôtre.
1Jean 2:2
Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les
nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.
Oui, Dieu s'engage à
effacer vos péchés par le sacrifice de Jésus-Christ. Faites-lui confiance.
Dieu vous aime. Aimez-le en retour. Il désire vous délivrer de l'enfer.
Jusqu'ici
nous avons insisté sur la volonté individuelle comme si toutes autres choses
étaient égales, comme si nous n'avions qu'un simple choix à faire. La réalité
c'est que nous sommes tous déjà engagés sur un chemin. Depuis notre naissance
nous sommes lancés vers une vie remplie de diverses offenses, transgressions,
injustices, trahisons, manquements envers le devoir, etc. La théologie appelle
ceci "la nature pécheresse."
Bien que Dieu désire que
nous entrions tous dans la gloire céleste et la lumière éternelle, il ne peut
nous recevoir avec des taches et des saletés. Dans un tel état Dieu est obligé
de nous éloigner de lui dans la honte et l'obscurité éternelle. En revanche, si
nous nous dépouillons de toute impureté il peut nous recevoir. Pour faire cela,
il nous faut une nouvelle naissance, une seconde naissance, une naissance
divine.
Jean 3:3
Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te
le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.
Dieu nous a fait pour aimer
- lui et notre prochain - mais nous n'aimons que de manière égoïste, et nous
faisons trop souvent le mal. Dieu n'est pas insensible à nos offenses. Il est
blessé dans son être. Les moqueries, les railleries, les blasphèmes, les
impiétés, les sectes, les fausses prophéties…, ce sont tous des actes contre
Dieu. Les vols, les mensonges, les perversions, les viols, les meurtres, les
tortures, les méchancetés, les abus…, ils sont tous contre Dieu et contre notre
prochain. Tout cela met Dieu en colère.
Romains 12:18
S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les
hommes.
Genèse 6:6
L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut
affligé en son coeur.
Romains 2:4b-8
…la bonté de Dieu te pousse à la repentance… Mais, par ton endurcissement et
par ton coeur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la
colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun
selon ses oeuvres; réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à
bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité; mais l’irritation
et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et
obéissent à l’injustice.
2Pierre 2:9-13
Le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les
injustes pour être punis au jour du jugement, ceux surtout qui vont après la
chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité. Audacieux et
arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires, tandis que les anges,
supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre elles de jugement
injurieux devant le Seigneur. Mais eux, semblables à des brutes qui
s’abandonnent à leurs penchants naturels et qui sont nées pour être prises et
détruites, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils
périront par leur propre corruption, recevant ainsi le salaire de leur iniquité.
Ils trouvent leurs délices à se livrer au plaisir en plein jour; hommes tarés et
souillés, ils se délectent dans leurs tromperies, en faisant bonne chère avec
vous.
Jouir de la vie que Dieu
nous confie ici-bas sans se repentir en se convertissant à Dieu est une
rébellion continue contre Dieu. Chacun rendra compte à Dieu pour cette
rébellion.
Ephésiens 5:5-7
Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire,
idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne
vous séduise par de vains discours; car c’est à cause de ces choses que la
colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. N’ayez donc aucune part avec
eux.
1Pierre 4:5
Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts.
Apocalypse 20:11-13
Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et
le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux.
Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône.
Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre
de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d’après ce qui était
écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et
le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé
selon ses oeuvres.
Hébreux 10: 26-31
Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu
la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés,
mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les
rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la
déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que
sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu
pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura
outragé l’Esprit de la grâce? Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la
vengeance, à moi la rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple.
C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.
Dieu ne demande ni des
rites religieux ni de bonnes œuvres "méritoires." Ce que Dieu demande, c'est
l'humilité et la confiance. Seul l'évangile du sacrifice et la résurrection de
Jésus-Christ peut apaiser la colère de Dieu. Par Jésus, le meilleur de
l'humanité comme le pire de l'humanité peut être sauvé.
Romains 5:8-9
Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore
des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant
que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère.
1Corinthiens 6:9-11
Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne
vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères,
(6-10) ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les
ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu.
Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés,
mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur
Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu.
Ephésiens 2:8-10
Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la
foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les
oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant
été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance,
afin que nous les pratiquions.
Etes-vous dérangé par
l'idée de l'enfer? Bien sûr. Moi aussi je suis dérangé par un tel concept. Il
me semble d’après les textes bibliques cités dans cet article que Dieu n'aime
pas l'idée de l'enfer non plus. La différence est que Dieu sait que l'enfer
existe et il ne veut que personne y aille, vous y compris. Ayez le désir, la
volonté, d'aller au paradis céleste et n'attendez pas d'invoquer le Seigneur
Jésus afin qu'il vous sauve en vous purifiant de vos taches, vos saletés et vos
péchés.
Sixième
article: "Pourquoi la Bible?" Et "Pourquoi Jésus?"
A. Pourquoi la Bible?
En supposant que vous ayez
lu les autres articles de cette série, il faut maintenant aborder le sujet des
diverses religions. Suivre aveuglement une religion ou une philosophie ne sert
pas à grand chose, sinon que de faire des adeptes et de pouvoir manipuler les
masses. En revanche, la religion biblique cherche des croyants : des gens qui
ont réfléchi et abouti à une conclusion. Maintes fois la Bible fait appel à
l'intelligence pour plaider, pour raisonner, pour évaluer et pour chercher la
vérité. Ainsi, se pose la question : "Pourquoi la Bible?"
Il faut tout d'abord
reconnaître et digérer cette réalité : il n'existe pas beaucoup de choix quant à
la religion. Voici une liste des choix principaux qui se présentent :
1. Dieu n'existe pas……………………………… Dieu ne
peut donc pas communiquer
2. Dieu existe mais il ne s'intéresse point à
nous... Dieu ne veut pas communiquer
3. L'hindouisme………………………………….. Les
traditions des Védas, etc.
4. Le bouddhisme………………………………... Les
traditions de Bouddha, etc.
5. L'Islam………………………………………… Dieu communique
variablement
6. Le judéo-christianisme………………………... Dieu
communique invariablement
Il existe de nombreuses
autres tendances qui pourraient réclamer notre faculté de croyance. Néanmoins,
il me semble que chacun devrait pouvoir se retrouver plus ou moins parmi une de
ces six expressions philosophiques ou religieuses, quelle que soit
l'appellation de leur religion.
Dans le premier cas, où
Dieu n'existerait pas, il n'y a point d'espoir et il n'est même pas besoin d'en
discuter. Puisque Dieu ne serait pas là, il ne pourrait rien faire et
évidemment, il ne pourrait rien dire.
Le second cas, selon lequel
Dieu existerait et ne s'intéresserait pas à nous, est semblable au premier cas:
nous n'aurions point d'espoir. Néanmoins, nous aurions l'occasion de dire que
Dieu serait injuste et méchant. Car si Dieu est là et il nous laisse dans nos
misères sans rien faire, il ressemblerait plutôt au diable. Dans ce scénario,
Dieu existe mais il ne veut pas se faire connaître et ne veut rien dire. Cette
seconde possibilité est intenable à tel point que les sceptiques mêmes insistent
que si Dieu existe, il devrait se révéler et il devrait faire quelque chose.
Le troisième cas,
l'hindouisme, est une religion très ancienne. Certaines de ses croyances et
pratiques seraient aussi anciennes que la Bible. Dans Genèse 12, Abraham a
quitté son milieu culturel et religieux pour suivre le Dieu de la Bible. Ce
milieu-là ressemblait beaucoup à une forme ancienne de l'hindouisme. Certains
groupes guerriers de la Mésopotamie (la région générale d'Abraham) ont émigrés
et colonisé le Nord de l'Inde. Plus tard, vers l'époque de Salomon (dixième
siècle avant Jésus-Christ), les prêtres (brahmanes) ont mis à l'écrit leurs
traditions. Ces livres s'appellent les Védas. Les Védas ne prétendent pas être
de révélation divine. Elles ne prétendent être que des traditions religieuses
et sacrées concernant les dieux, transmises de génération en génération.
Les hindous, comme les bouddhistes aussi, s'intéressent beaucoup plus aux
esprits des ancêtres qu'aux dieux.
Le quatrième cas, le
bouddhisme, était une réaction contre l'hindouisme. A son origine, le
bouddhisme reconnaissait l'hypocrisie de l'hindouisme avec ses millions de dieux
et ses pratiques immorales. Né dans une famille brahmane (de la prêtrise
hindoue) le Bouddha (né 563 avant Jésus-Christ) a rejeté les dieux de ses pères
: "ces dieux sont faux, ils n'existent pas." On le dit "athée" bien que cet
athéisme soit plutôt le refus du polythéisme. Les adeptes de Bouddha ont
transmis ses enseignements à travers quatre siècles, les rédigeant dans le
Teravâda vers l'année 80 avant Jésus-Christ et il a fallu attendre le deuxième
siècle après Jésus-Christ pour lui écrire une biographie. Ce sont des
traditions concernant l'enseignement d'un philosophe. Le bouddhisme n'a pas été
statique, il a changé au travers des siècles. Aujourd'hui peu de bouddhistes
sont athées, la plupart étant polythéistes et beaucoup font des offrandes pour
apaiser les esprits ancestraux. Personne ne prétend que la doctrine de Bouddha
soit divine, bien que les bouddhistes adorent le Bouddha comme l'homme qui
serait devenu Dieu.
Il est évident que parmi
ces quatre premières possibilités, il n'y en a pas une qui prétend même être
d'origine divine. Certes, des milliards de personnes y sont représentées.
Peut-être qu'elles aimeraient bien connaître Dieu, mais malheureusement, leur
doctrine ou leur philosophie ne leur fait pas connaître Dieu. Ces quatre
premiers cas n'offrent point de prétention que Dieu aurait communiqué.
Quant à moi, je veux
connaître Dieu, s'il est connaissable. Je ne veux pas me contenter des
traditions humaines ou des philosophies humaines.
Considérons maintenant les
deux derniers cas: le judéo-christianisme et l'Islam, ou "le monothéisme." Au
fond, il n'y a que ces deux courants qui prétendent qu'un Dieu-Créateur existe,
qu'il s'intéresse à nous, et qu'il a communiqué avec nous à maintes reprises.
Nous abordons d'abord la Bible.
Je vous rappelle ce que je
vous ai déjà dit: "Il n'y a pas beaucoup de choix." En effet, la Bible nous est
tellement familière que nous ne nous rendons pas compte que
1. La Bible est le livre le plus vieux du monde
à utilisation continue depuis son origine.
2. La Bible est le seul livre de l'antiquité qui
prétend être une communication de la part de Dieu.
Genèse 12:1-3
L’Eternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton
père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai
de toi une grande nation, et je te bénirai; je
rendrai ton nom grand, et tu seras une source de
bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront,
et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes
les familles de la terre seront bénies en toi.
Psaume 12:7-8
Les paroles de l’Eternel sont des paroles pures, Un argent éprouvé sur terre au
creuset, Et sept fois épuré. Toi, Eternel! tu
les garderas, Tu les préserveras de cette race à
jamais.
Psaume 18:31-33
Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l’Eternel est éprouvée; Il est
un bouclier pour tous ceux qui se confient en
lui. Car qui est Dieu, si ce n’est l’Eternel; Et qui
est un rocher, si ce n’est notre Dieu? C’est
Dieu qui me ceint de force, Et qui me conduit dans
la voie droite.
Psaume 119:9-11
Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant
d’après ta parole. Je te cherche de tout mon
coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes
commandements! Je serre ta parole dans mon
coeur, Afin de ne pas pécher contre toi.
Romains 15:4
Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que,
par
la patience, et par la consolation que donnent
les Ecritures, nous possédions l’espérance.
2Timothée 3:16-17
Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour
convaincre, pour corriger, pour instruire dans
la justice, afin que l’homme de Dieu soit
accompli et propre à toute bonne oeuvre.
Hébreux 4:12-13
Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée
quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à
partager âme et esprit, jointures et moelles;
elle juge les sentiments et les pensées du
coeur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais
tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à
qui nous devons rendre compte.
2Pierre 1:20
…ce n’est pas par une volonté d’homme
qu’une prophétie a jamais été apportée,
mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des
hommes ont parlé de la part de Dieu.
C'est certainement à cause
de cette prétention que l'on critique tellement la Bible. Elle EST le
point de référence pour le sceptique aussi bien que pour le croyant. Il n'y
a qu'elle qui suscite l'incrédulité chez l'incrédule et la croyance chez le
croyant. Peu de monde s'acharne contre le Coran de l'Islam ou contre la
Tour de Garde des Témoins de Jéhovah ou contre le Livre de Mormon du
Mormonisme. Leurs manquements ne sont que trop évidents. Par contre, pour
trouver une faille dans la Bible il faut un travail assidu et beaucoup
d'imagination. Les résultats de telles recherches sont de deux genres : soit le
sceptique devient croyant malgré lui, soit le sceptique calomnie la Bible en
prétendant trouver des erreurs qui sont invariablement revendiqués par la
suite. Certes, il y a certains textes bibliques difficiles à comprendre, mais
"être difficile" et "être erroné" sont deux choses bien différentes.
Ayant considéré les quatre
premiers cas, il est tout à fait raisonnable que, si Dieu existe, il se fait
connaître. La Bible présente et correspond à des critères très élevés. Une
révélation de la part de Dieu devrait :
1. être vraie et durable
et donc sans erreur historique ou géographique et sans mythologie
2. être universelle,
applicable à toute l'humanité quoi que soit sa culture
3. être d'une attente
morale au-delà des capacités humaines
4. révéler l'origine et la
fin du monde, la personnalité et volonté de Dieu, ainsi que les problèmes et les
solutions concernant l'homme.
5. être à la fois
compréhensible et insondable
6. être homogène et non
contradictoire, ayant un message unifié à travers le tout
Divers écrits apocryphes et
"sectaires" tels que le Livre de Mormon, la Tour de Garde et le Coran, à
l'instar de la Bible, se réclament eux aussi d’origine divine. Néanmoins quand
ils sont mis à l'examen, ces livres ne correspondent pas aux critères annoncés
plus haut. Chaque personne a le droit de suivre les écrits qu'il veut suivre.
Cependant ces derniers ne méritent pas notre confiance à cause de leurs erreurs
historiques, géographiques, chronologiques, etc. Seule la Bible correspond bien
à tous ces critères.
Prenons comme seul exemple
l'oncle de Jésus selon le Coran. Selon le Coran, l'oncle de Jésus serait le
Moïse de l'Exode. Le même Moïse qui est frère de Aaron et de Miriam. Cette
Miriam est présentée dans le Coran comme la mère de Jésus. Selon le Coran, ils
sont tous de la famille d'Imram de la tribu de Lévi. Or, nous savons qu'environ
1400 ans séparent la vie de Moïse de la vie de Jésus. Nous savons que Jésus est
de la tribu de Juda et non pas de la tribu de Lévi. Nous savons aussi qu'aucun
des ces trois personnages de l'Exode n'est entré dans le territoire d'Israël.
En revanche, Miriam (Marie) la mère de Jésus a accouché à Bethlehem près de
Jérusalem et elle a passé la plupart de sa vie en Israël sous l'occupation
romaine. Ainsi, nous constatons des erreurs d'ordre chronologique, généalogique
et géographique concernant la relation entre Moïse et Jésus tel que le Coran
nous les représente. Le Coran, Le Livre de Mormon, etc., tous ces "révélations
sectaires," doivent céder la place à la supériorité de la Bible.
Bien sûr, selon le principe
de la liberté, l'individu a le droit de croire ce qu'il pense être le mieux.
Néanmoins, au bout du compte, le seule livre qui mérite une considération
sérieuse, c'est la Bible.
B. Pourquoi Jésus-Christ ?
Reprenons maintenant les
six principes philosophiques ou religieux de base.
1. Dieu n'existe pas (athéisme)
2. Dieu existe mais il ne s'intéresse point à
nous (déisme)
3. L'hindouisme
4. Le bouddhisme
5. L'Islam
6. Le judéo-christianisme
Encore faut-il reconnaître
qu'il n'y a pas beaucoup de choix. Parmi les diverses philosophies, philosophes
et "sauveurs," seulement Jésus-Christ propose une espérance qui mérite être
crue.
Les quatre premières
propositions n'offrent point d'espoir. L'athéisme et le déisme n'offrent point
de délivrance, ni pendant cette vie ni pour l'au-delà. L'hindouisme et le
bouddhisme n'offrent qu'un règlement de comptes communiqué d'existence en
existence selon les principes des karmas et de la réincarnation. Remarquez bien
que nous ne parlons pas de "pardon" ni de "délivrance du péché," mais d'une
espèce de "vengeance cosmique." Dans le bouddhisme d'origine, le nirvana était
réservé à seulement neuf personnes dont le Bouddha était la huitième, laissant
les masses de l'humanité errer éternellement dans les cycles de "vengeance
cosmique." Certes, l'hindouisme et le bouddhisme proposent de nombreuses
activités religieuses pour occuper les fidèles. Néanmoins, ils n'offrent pas de
solution au problème du péché. Sans entrer inutilement dans les détails, il
faut savoir que le paganisme est toujours à la recherche d'une solution, comme
si l'on tâtonnait dans l'obscurité. Dans beaucoup de pratiques du paganisme,
les gens disent clairement qu'ils n'ont point d'espoir et qu'ils aimeraient bien
que le Dieu des cieux leur envoie un message d'espoir. Curieusement, c’est le
même sentiment qu'expriment de nombreux sceptiques.
Ainsi, nous revenons aux
deux pensées monothéistes qui reconnaissent que le Dieu-Créateur existe et qu'il
a parlé. L'Islam, par le Coran, nous propose le Dieu-Créateur, un prophète et
une manière de vivre. Le message du Coran est que Dieu n'a pas pu maintenir
l'intégrité de ses messages précédents et qu'il a fallu un dernier messager pour
"rétablir" ce qui a été perdu. En principe, celui qui aurait pratiqué les cinq
piliers de la religion et qui aurait fait plus de bien que de mal irait au
paradis. Par contre celui qui n'aurait pas pratiqué les cinq piliers de la
religion ou qui aurait fait plus de mal que de bien irait en enfer. Néanmoins,
Dieu étant Dieu, il se réserve le droit de changer d'avis et de faire comme il
voudrait avec qui que ce soit. En fin de compte, l'Islam reconnaît qu'il y a un
paradis, bien que personne n'est certain d'y arriver, car le problème du péché
n'est pas résolu.
Le musulman compte sur la
miséricorde de Dieu, mais Dieu n'a pas de base "juridique" pour exercer cette
miséricorde. Ceci se manifeste dans la pratique quotidienne musulmane en ce que
la liberté de conscience est interdite et que la justice islamique est très
sévère. La doctrine élevée de Jésus qui consiste à aimer non seulement nos
semblables mais aussi nos ennemis est absente de l'Islam. Pourtant, la
miséricorde envers les offenseurs (pécheurs) ne peut fonctionner sans amour ("la
pratique de la bonté) envers les ennemies de la loi.
Il est important à noter
que beaucoup de récits du Coran ont été tirés de la Bible, malgré le fait que
certains détails ont été transformés. Par exemple, la Bible contient le récit
(écrit 1400 années avant Jésus-Christ) d'Abraham qui se prépare à
sacrifier son fils Isaac, père des futurs Israélites. Par contre le
Coran contient le récit (écrit 630 après Jésus-Christ) d'Abraham qui se
prépare à sacrifier son fils Ismaël, père des futures Arabes. En faisant
ainsi, le Coran nie la base historique de tout le contenu de la Bible. Plus
grave encore, le message coranique retranche l'acte évangélique de Jésus-Christ
en faisant dire que Jésus n'est ni mort sur la croix ni ressuscité. L'Islam
propose donc un prophète mais n'offre point de Sauveur.
En revanche, la Bible nous
propose un Sauveur. Depuis le début jusqu'à la fin, la Bible promet celui qui
nous délivrera de nos péchés et qui fera venir l'époque utopique ou paradisiaque
et qui nous fera jouir de la vie éternelle auprès de Dieu.
En brillant contraste avec
tout autre chef religieux, Jésus-Christ n'est pas entré dans l'histoire "sous
vide." Il fait partie intégrale d'une suite d'histoire. Jésus a nettement dit
que sa vie avait été prédite dans les Ecritures Saintes. (Jean 5:39-40:
"Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie
éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas
venir à moi pour avoir la vie!" ) Il est évident que la venue du "Messie-Christ"
a été attendue par tout le peuple d'Israël aux environs du premier siècle.
Néanmoins, une grande partie de ce peuple n'a pas voulu trouver le "Messie-Christ"
en Jésus de Nazareth. Malgré ce refus, la personne et la vie de Jésus
correspondent à de nombreuses prophéties bibliques: sa généalogie, son lieu de
naissance, l'époque de sa naissance, ses œuvres, sa mort et résurrection et même
l'établissement d'une communauté de croyants non-israélites. Ces réalités
prophétiques ont persuadé des dizaines de milliers d'Israélites du premier
siècle à se convertir à Jésus.
De toute évidence,
Jésus-Christ est de loin le seul homme qui mérite l'attention des croyants,
quelle que soit la religion. Observez que, d'une manière malhonnête, la plupart
des sectes font appel au nom de Jésus-Christ pour établir leur légitimité avant
d'entraîner leurs adeptes loin des doctrines de la Bible. (Par exemple, le
gourou Raël prétend être le demi-frère de Jésus et de nombreux gourous
prétendent être la réincarnation de Jésus.)
Qu'est-ce qui démarque
Jésus de tous les autres chefs religieux ? Qu'est-ce que Jésus a que les autres
n'ont pas ? Mahomet ne s'est présenté qu'en tant que prophète. Bouddha s'est
présenté comme une illumination envers le désintéressement absolu. Jésus s'est
présenté en tant que Dieu-devenu-homme afin de sauver les hommes pécheurs et de
leur apporter le bonheur éternel.
Cherchez comme vous voulez
dans les diverses religions, il n'y a que Jésus-Christ qui prétend ôter les
péchés. Personne d'autre. De ce fait, Jésus a raison de proclamer son
exclusivité:
Jean 14:6
"Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi."
Jean 11: 25-26
"Je suis la résurrection et la vie. Celui qui
croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi
ne mourra jamais. Crois-tu cela?"
Jean 5:21-27
" Comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie
à qui il veut. Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au
Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui
n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité,
je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé,
a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à
la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà
venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l’auront
entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au
Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce
qu’il est Fils de l’homme. "
Jean 10:28-30
"Je leur donne la vie éternelle; et elles ne
périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a
données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de
mon Père. Moi et le Père nous sommes un."
Jean 14:1-3
"Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en
Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père.
Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et,
lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je
reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez
aussi."
Seul Jésus-Christ déclare
"tes péchés te sont pardonnés… t'a foi ta sauvée, va en paix" (Luc 7:48,50).
Le Christ de la Bible vous
offre:
Pardon et enlèvement de tous vos péchés.
La vie éternelle.
La présence de son Saint-Esprit en vous.
Direction et Correction au lieu de laisser-aller.
Assurance au lieu d'incertitude.
Compréhension et Réponses concernant la vie au lieu de l'obscurité
Bonheur transcendant au lieu de bonheur circonstanciel
Principes de vie au lieu des règles dogmatiques
Communion avec Dieu au lieu d'inimitié avec Dieu
Communauté avec les croyants au lieu de l'isolation égoïste
Pour bénéficier du salut en
Jésus-Christ, Dieu ne demande que la repentance et la confiance (c'est à dire,
la foi). Il ne demande ni de l'argent, ni des rites, ni des rituels, ni des
sacrifices, ni des pénitences, ni le purgatoire. Dieu cherche votre cœur: que
vous reconnaissiez vos péchés et que vous en demandiez pardon pour que Dieu
puisse les effacer.
Croire en Jésus-Christ,
c'est le seul espoir.
Pour approfondir votre
connaissance de Jésus-Christ, procurez-vous un Evangile de Jean et lisez-le.
Après, lisez le Nouveau Testament et par la suite lisez le reste de la Bible.
Efforcez-vous d'assister aux cultes d'une église qui explique la Bible et
l'applique à la vie quotidienne. N'hésitez pas à venir discuter avec moi.
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