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Votre droit de Savoir
six articles[1] destinés à susciter une profonde réflexion

Premier article:    Les influences sectaires 

Deuxième article:   La Théorie de l’Evolution n’est-elle pas la preuve qu’il n’y a point de Dieu ? 

Troisième article:   Comment peut-on savoir que Dieu existe ? 

Quatrième article:   L’existence de la souffrance n’est-t-elle pas la preuve qu’il n’y a point de Dieu ?   Autrement dit : S’il y a un Dieu, pourquoi y a-t-il tant de souffrance? 

Cinquième article:   L'enfer existe-il ?  La question classique à ce sujet se présente ainsi :  "Si Dieu est amour, comment l'enfer peut-il exister ?" 

Sixième article:    "Pourquoi la Bible?"  et  "Pourquoi Jésus?" 

Annexe: Extraits du livre "L'Eternité dans leur cœur", par Don Richardson

 

Premier article:      "Les influences sectaires"

 

 

Diverses influences ont joué un rôle primordial dans le développement de votre identité, de ce que vous êtes au tréfonds de vous-même.  Ces influences, se mêlant à vos réactions, ont formé votre personnalité, vos connaissances et votre caractère.  Le fait de vivre en société prédispose à l'interaction des influences pour le bien ainsi que celles pour le mal.  Personne ne peut vivre à l'abri de toute influence extérieure.  Néanmoins, vous pouvez gérer, endiguer ou sélectionner certaines de ces influences.  Voilà pourquoi la Bible dit :

Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. (1Corinthiens 15:33)

                Prenez garde à ce que vous entendez. (Marc 4:24)

                Gardez-vous des faux prophètes. (Matthieu 7:15)

 

Le faux prophète est en quelque sorte le dirigeant d'une secte.  Les sectes existent depuis toujours et existeront toujours.  L'esprit sectaire fait partie de l'essence humaine.  L'idée fondamentale du terme "secte" est l'esprit de parti selon lequel l'on "divise" ou "sépare" les gens afin de créer un groupe d'adeptes. 

 

La religion pure consiste à pratiquer le bien par altruisme (voir Jacques 1:26-27).  En revanche, une secte cherche à induire ses victimes en erreur afin de satisfaire les désirs des dirigeants dans leur quête de pouvoir, de richesse ou de satisfaction lubrique.  L'effet de la secte est de détourner les gens de la poursuite de la noblesse d'âme pour satisfaire leurs désirs naturels égoïstes.  C'est la corruption ou l'abus de la religion qui est néfaste et non pas l'existence propre de la religion.

 

C'est justement parce que l'on peut dénaturer la religion que la Bible responsabilise l'individu à évaluer l'enseignement et observer la vie quotidienne des responsables religieux.  Elle engage aussi le croyant à imiter les bons responsables et à mettre les mauvais à la porte.  Au fond, la responsabilité de faire le tri des questions religieuses, pour poursuivre la vérité, appartient à l'individu, et non à l’Etat. Voilà pourquoi la liberté de conscience et d'association est tellement importante.

La dénaturation de la religion et la manipulation d'autrui sont des manifestations de l'égoïsme, une force humaine naturelle et néfaste.  Personne n'est à l'abri de ces fléaux.  Même le gouvernement, combien même il a la charge de punir les malfaiteurs, est incapable de nous éclairer sur la vie spirituelle puisqu'il est lui-même composé d'hommes et de femmes en proie à l’égoïsme comme vous et moi. 

 

Il convient aussi de se souvenir des comportements sectaires passés de  l'Eglise Catholique, d’une telle ampleur qu’ils ont entraîné en réaction la création d'un état laïc en France.  Au cours des siècles écoulés,  elle s'était servie de l'Etat pour abuser du peuple et l'Etat s'était de même servi de l'Eglise à ses  propres fins.  Les pires crimes contre l'humanité ont été commis par cette fusion de l'Etat avec la religion.  En 1995 Jean-Paul II a reconnu que l'Eglise romaine s’était rendue coupable de "torts" envers les protestants tchèques, tels que le meurtre de Jean Hus, brûlé vif, et tels que la persécution des frères évangéliques de Bohême. 

 

De par leur enracinement dans la nature humaine, les influences sectaires se ramifient ailleurs que dans la religion.  On peut les observer notamment dans le domaine commercial.  Pour lancer un nouveau produit pharmaceutique on n'hésite pas à "exciter" les représentants commerciaux à l’aide de pratiques religieuses païennes.  Certains représentants de produits de cuisine chantent des cantiques religieux adaptés en l'honneur de leurs produits.  Un docteur en médecine, devenu représentant de produits ménagers, réservait son amitié à ses seuls clients.

 

On peut également observer les influences sectaires dans le milieu du sport. En particulier, les arts martiaux peuvent-ils suivre "la doctrine" de maîtres, littéralement de "gourous" dans la pratique de cet art.  La musique et les films se sont révélés être des influences sectaires particulièrement néfastes ces dernières années de par leur impact sur les jeunes, les incitant à des pratiques malsaines allant jusqu’au satanisme, à la torture, au suicide et aux meurtres.

 

Les partis politiques s’identifient facilement à leur esprit sectaire marqué, leur esprit de parti, voire de classe, chacun à la poursuite du pouvoir afin de manipuler la population et de contrôler l’économie.  N'est-il pas vrai que, de par le monde,  de nombreux mouvements politiques ont emprisonné, torturé, assassiné et terrorisé au nom de leur "cause" ?

 

L'éducation est particulièrement sensible aux influences sectaires.  L'école laïque reconnaît, par exemple, le Ramadan en tant que fête musulmane tandis qu'elle ne reconnaît pas Noël comme étant une fête chrétienne.  Bizarre ?  Non.  La laïcité humaniste se propose de retrancher le christianisme de la mémoire des peuples.  Une campagne orchestrée et efficace s’observe tendant à décourager les gens de poursuivre la religion chrétienne.  Parmi les activités les plus déconsidérées en France : la fréquentation d’une église chrétienne.  On peut dire qu'un biais, qu’un parti pris psychosocial existe en France se faisant au détriment du christianisme par l'influence sectaire de la laïcité humaniste.

 

Dans l'optique laïque humaniste, on considère que toute religion est néfaste.  Or, le point de départ, l'a priori de la philosophie laïque humaniste est tout simplement que Dieu n'existe pas.  Logiquement, toute représentation de Dieu serait alors une supercherie.  Par des manipulations concertées et efficaces à différents niveaux ( infiltration des médias, contrôle de l'éducation et des loisirs) la laïcité humaniste a pu susciter une vraie psychose contre la religion.  Et ainsi, sans vraiment le vouloir, la population est tombée dans les griffes d'une secte philosophique qui dogmatise à sa façon une doctrine, une morale et une pratique. 

 

D'après cette philosophie, puisque l'on croit à un monde sans Dieu,

- tout le monde devrait logiquement être laïc humaniste ("athée").  Participer dans une quelconque religion est perçu comme une faiblesse. 

 

- toute chose devrait logiquement avoir une origine naturelle.  La science devrait pouvoir trouver une réponse à toute question à travers la mythologie athée de l'évolutionnisme. 

 

- aucune morale absolue ne devrait logiquement exister et des critères temporaires des mœurs devraient être établis par la seule volonté de la communauté pour le bon fonctionnement de la société.

 

Ayant suscité une véritable psychose contre la religion, la laïcité humaniste s'est engagée dans une lutte contre les sectes.  Cette lutte se conforme à la lutte d’antan contre les hérésies.  La différence majeure : l'ancienne lutte du catholicisme avait pour point de référence "la loi canonique", tandis que la lutte laïque humaniste n'a aucun point de référence.  Dans l'optique laïque, le royaume des sectes est si vaste que le gouvernement actuel peut craindre qu'une secte se cache à l'intérieur de n'importe quelle association (1901), de n'importe quelle association religieuse (1905) ou de n'importe quelle ONG (organisation non gouvernementale). Se dirigerait-on vers une révocation des droits de la libre association ?

 

Il n ‘est pas hors de propos de revoir ce qu’ont été les antécédents historiques de la lutte contre les sectes.  En Grèce ancienne, Socrate a été forcé de se suicider à cause de sa prétendue influence sectaire sur la jeunesse.  L'empire romain menait une politique de lutte contre les sectes en persécutant les chrétiens, les accusant de nuire à l'ordre social.  Puis, dans un souci de stabilisation de l'empire, l'Empereur Constantin le Grand a légalisé un réseau d'églises chrétiennes particulières, lui donnant une doctrine officielle et législative et le dotant de pouvoirs judiciaires et punitifs. 

 

Le mariage entre le gouvernement romain et ces églises privilégiées a donné naissance à l'église catholique romaine et orthodoxe.  C'était en l'an 325.  Ce réseau officiel d'églises était sous l'autorité de l'Etat. Désormais toute manifestation chrétienne serait bénie ou punie selon la législation en vigueur.  La non-conformité à l'église privilégiée officielle serait considérée comme hérésie vis-à-vis de l'Eglise et comme crime vis-à-vis de l'Etat.  La lutte de Rome contre les sectes serait désormais dirigée contre les chrétiens non-conformistes, libres, défavorisés, ainsi que contre les divers cultes païens.  Au Moyen Age, l'église officielle terrorisait et manipulait les populations et même les rois en prétendant faussement détenir l'arme divine de la destruction éternelle.   L'histoire de l'église officielle est fortement dominée par la lutte contre les sectes ("les hérétiques") jusqu'au point d'entraîner des croisades meurtrières, d’atroces inquisitions et les guerres de religion fratricides.

 

Les historiens disent de la France qu’elle est la fille aînée de l'Eglise romaine.  Clovis, roi des Francs, a été le premier roi à soumettre son royaume à l’autorité de l'évêque de Rome.  C'était en l'an 496.  Le royaume des Francs tomba sous l'autorité de l'Eglise de Rome.  La culture française est indiscutablement influencée par son histoire dominée par l’église catholique romaine.  Parmi ces influences se trouve la pensée (romaine et non pas chrétienne) que la religion doit être approuvée par les autorités.  Cet esprit suscite méfiance et défiance contre toute manifestation religieuse non autorisée.  La Révolution française et ses séquelles ont permis au peuple de se libérer du pouvoir politique de l'Eglise romaine, mais l'idée de "religion officielle" a été transmise à la laïcité humaniste qui mène, à sa façon, la lutte contre les non-conformistes, autrement dit contre "les sectes."

 

Vous êtes ce que vous êtes et, sans vous en rendre compte, vous avez subi de nombreuses influences sectaires.  De votre famille, vous avez hérité une certaine attitude vis-à-vis de la religion.  Les réponses de votre famille aux premières questions concernant Dieu, à l'âge de quatre ou cinq ans, vous ont fortement marqué.  C'est votre formation sous l'éducation laïque humaniste (ou agréée) qui a moulé votre perception de la vie.  Vous ne vous rendez probablement pas compte à quel point la secte de la laïcité humaniste vous a manipulé.  Poursuivant leur agenda, des intellectuels se servent de l'éducation et des médias pour exercer des influences multiples et répétitives sur vous afin de manipuler votre optique de vie.  Même la psychose des sectes sert la seule cause de la laïcité humaniste pour rendre la population encore plus anti-religieuse.2 

 

Selon un article paru dans le journal Ouest-France du 3 mai 2001, la laïcité craint de perdre tout  contrôle dans la sphère de la religion.  Comme  chez les Romains de jadis, on pense que la mosaïque religieuse actuelle risque de déstabiliser la société.  Quand il n'y avait que les églises catholique, luthérienne, réformée et juive, le gouvernement se sentait capable de gérer la religion.  A la limite, le gouvernement pourrait également gérer les congrégations musulmanes et bouddhistes tibétaines.   La psychose contre la religion et la lutte contre les sectes sont d’utiles instruments pour limiter la diversité religieuse et pour faciliter le contrôle étatique du peuple.

 

*   *   *

Jusqu'ici nous avons parlé des formes prises par les influences sectaires.  Nous n'avons pas abordé le sujet fondamental de la vérité.  Il est important que vous vous rendiez compte que sans point de référence défini, la question des influences sectaires n'a aucun sens. Comment peut-on savoir si quelque chose est faux sans savoir que le vrai existe ?  C'est ainsi que le mot "secte" cache lui-même  toujours un point de référence.  Quel est votre point de référence personnel ?

 

Au fond, l'homme a besoin du spirituel.  Le matérialisme et la société de consommation ne satisfont nullement son aspiration spirituelle.  L'existence même des sectes est d’ailleurs révélatrice de ce qu’un homme est disposé à faire pour assouvir ce besoin spirituel fondamental.  Qu’il est donc dommage que l'on décourage et méprise la poursuite de la vérité spirituelle du christianisme au profit de sectes

exotiques !

 

J'espère sincèrement que vous poursuivrez une démarche de recherche de vérité spirituelle.  Jésus-Christ a proclamé qu'il était la vérité.  Il a dit : "Je suis le chemin, la vérité et la vie.  Nul ne vient au Père que par moi."  Résolvez la question de Jésus-Christ et vous aurez substantiellement réglé la question des sectes.

  

 

Deuxième article:            "La Théorie de l’Evolution n’est-elle pas la preuve qu’il n’y a point de Dieu ?"

 

 

 

"Au commencement Dieu créa les cieux et la terre."

Genèse 1 :1

 

La simple mention du nom de Dieu fait peur à beaucoup de monde.  On ne le connaît pas.  Peut-être Dieu a-t-il été mal représenté par des gens religieux ou, peut-être gêne-t-il plutôt à  nos moeurs libérales.  Par habitude culturelle, Dieu est devenu un sujet tabou.  Et de toute façon, pense-t-on, la science a définitivement triomphé de Dieu au travers de la théorie de l'évolution.

 

On nous donne nettement l'impression que les scientifiques ont démontré le bien fondé de la théorie de l'évolution.  Si ancrée est cette impression que la croyance en l'évolution a remplacé la croyance en Dieu pour un grand nombre de personnes.  Cependant c'est bien autre chose que de trouver des preuves scientifiques pour démontrer le bien fondé de cette croyance.

 

Chacun a le droit, bien sur, à ses croyances.  Néanmoins il faudrait reconnaître que la croyance évolutionniste n'est qu'une croyance (athée) et laisser la liberté aux autres de poursuivre leurs croyances (théiste).  Toutes les cultures ont des croyances qui formulent les pratiques culturelles.  L'évolutionnisme est le mythe populaire moderne qui forme la culture occidentale actuelle.  C'est le dogme philosophique qui s'infiltre dans l'éducation, la loi, la vie sociale et la "religion" du peuple, pour créer la conscience de l'individu.  Puisque ce dogme prétend qu'il n'y a point de Dieu, il va de soi que les lois morales fixes n'existent non plus.  Enfin la porte est ouverte à l'égoïsme et la violence.  Une prise de conscience est-elle encore possible ?  Oui, pourvu qu'une personne ait la noblesse de sentiments d'examiner si ce qu'on dit est exact.  Dans cet article vous trouverez un aperçu des raisons pour remettre en question la théorie de l'évolution.

 

Michael Denton, scientifique évolutionniste et Directeur du Centre de Recherche en Génétique Humaine de Sydney, a écrit dans son livre "Evolution: Une théorie en crise" (1985), "La théorie de l'évolution est encore aujourd'hui, comme elle était au temps de Darwin, une hypothèse hautement spéculative, sans aucune preuve directe réelle et (elle est encore) très loin d'être l'axiome évident que certaines de ses partisans les plus agressifs voudraient nous faire croire" (Strobel, page 87).

 

Après deux siècles de véritables progrès scientifiques et technologiques, les obstacles devant la théorie de l'évolution sont toujours des obstacles, obstacles plus gigantesques que l'on avait imaginé à l'époque de Darwin.  Les premières hypothèses étaient si intenables que la force des évidences scientifiques a obligé l'abandon du darwinisme pur.  Aujourd'hui, les scientifiques évolutionnistes se divisent en une pléiade de théories démodées, nouvelles et contradictoires appelées vaguement: "néo-darwinisme" (le nouveau darwinisme).  Ce qui est le plus étonnant c'est que de nos jours de nombreux scientifiques évolutionnistes clament une origine "hors de ce monde" pour expliquer l'origine de la vie.

 

Rappelez-vous que la théorie de l'évolution repose entièrement sur l'hypothèse de l'évolution d'une espèce vers une autre espèce, depuis la première cellule jusqu'à l'homme, et que cette transition s'est faite sans aucune direction.  Vous avez probablement observé de nombreux articles télévisés et lu les journaux proposant des preuves incontestables du bien fondé de la théorie de l'évolution.  Néanmoins, à coup sur, les recherches approfondies suivantes, l'une  après l'autre, ont démontré le contraire.  C'est ainsi que la population est amenée à croire que l'évolutionnisme serait vrai bien que la théorie n'ait pas de preuve réelle directe.

 

Soyons clairs, aucune transition d'espèce en espèce n'a jamais été trouvée parmi les fossiles ni dans la vie.  La notion populaire que l'évolutionnisme soit soutenu par des preuves scientifiques est tout simplement fausse.  De nombreux scientifiques (même évolutionnistes) reconnaissent que la théorie de l'évolution nécessiterait des miracles bien plus grand qu'une création divine.

 

Par contre, les fossiles démontrent clairement l'apparition soudaine (rapide) de toutes les espèces:  elles sont toujours entièrement développées et toujours sans antécédentes.  Il n'y a jamais d'espèce transitionnelle.  D'ailleurs, les évolutionnistes trouvent de plus en plus d'espèces que l'on classifie comme "irréductibles", c'est-à-dire qui ne peuvent point avoir d'ancêtre.  C'est pour cette raison que les "arbres de l'évolution" que l'on imprime dans les livres scolaires présentent toujours les espèces au bout des branches.  L'arbre entier est imaginaire: seul l'animal pendu de la branche est réel.  On ne montre pas les espèces transitionnelles sur l'arbre puisqu'elles n'existent tout simplement pas.

 

De telles réalités scientifiques ont amené des milliers de scientifiques à travers le monde moderne à croire en Quelqu'un (ou quelque chose, que cela soit le Dieu chrétien ou autre chose).

 

Expliquer l'origine de la vie est à la fois l'objectif et l'obstacle de la théorie de l'évolution.  On veut une progression "naturelle" (sans intervention divine) depuis le néant jusqu'à l'être humain en passant par des myriades d'étapes intermédiaires comme des maillons d'une très longue chaîne.

 

Contrairement à la loi fondamentale de la biologie mise en évidence par Louis Pasteur, à savoir que la vie ne peut venir que de la vie, la théorie de l'évolution nécessiterait que la vie soit apparue à partir de la non-vie.  Ce sont deux principes contradictoires: le premier est démontré par des preuves scientifiques le second restant toujours au stade d'une hypothèse.  Les deux principes ne peuvent être vrais en même temps sans céder à l'absurdité. D'innombrables suggestions ont été proposées pour résoudre ce conflit, sans succès.

 

Par exemple, pour que la vie cellulaire puisse se produire selon une quelconque théorie naturaliste de l'évolution, il faudrait de nombreuses étapes indispensables, chacune face à des obstacles insurmontables.  Juste concernant l'étape de la synthèse de l'ADN et de l'ARN, le biochimiste allemand Klaus Dose a dit que "le comment" est au-delà de notre imagination.  (page 100)

 

Aujourd'hui la communauté scientifique est bloquée :  elle n'a plus d'idées à proposer et elle est toujours face à sa question de départ :  "Quelle est l'origine de la vie ?".    Après des décennies  de recherche, Sir Francis Crick, évolutionniste, Prix Nobel, co-découvreur de l'ADN, a dit: "L'origine de la vie semble être un miracle, en vue d'autant de conditions qui seraient nécessaires pour la démarrer"  (Strobel, page 100).

 

Walter Bradley, expert en polymères et en thermodynamiques, a dit que le temps de cinq milliards d'années est non seulement trop court pour que le hasard produise la vie, mais "la probabilité mathématique pour assembler un organisme vivant est tellement astronomique que personne ne croit plus que le hasard aveugle soit à l'origine de la vie… C'est pour cela que seules les personnes sans formation dans ce domaine croient encore que la vie serait arrivée par hasard. Les scientifiques, eux, n'y croient plus" (Strobel, page 101)

 

La conférence internationale (1999) sur l'origine de la vie s'est terminée frustrée, pessimiste, découragée.  Pour le moment, la communauté scientifique n'a plus de nouvelle idée à proposer.  Dit Crick, "Il y a trop de spéculation et trop peu de faits."  Par exemple une théorie "classique" prétend que la vie s'est développée dans une "soupe chaude" tandis qu'une nouvelle théorie prétend que la vie s'est développée aux profondeurs d'un "océan froid".   Une telle contradiction met en évidence la largesse de la spéculation.

 

L'accumulation d'informations scientifiques infirment la thèse que la vie ait pu arriver par hasard, obligeant ainsi de plus en plus de penseurs à considérer une explication non naturelle, sinon surnaturelle, pour l'origine de la vie.  Cependant et en dépit des évidences scientifiques, des préjugés philosophiques interdisent la conclusion évidente.  Le rejet volontaire de Dieu dans le cœur ferme la porte aux recherches intellectuelles.  Ainsi l'ignorance volontaire concernant le surnaturel ouvre la porte à la science-fiction.  Pour éviter un Dieu proprement dit, les théoriciens sérieux proposent que la vie soit arrivée sur terre grâce aux extra terrestres.

 

Si la vie sur terre est venue d'une planète lointaine, comment la vie est-elle arrivée sur cette autre planète?  Si l'origine de la vie n'est pas de ce monde, alors, pourquoi résister à la conclusion que Dieu ait créé la vie?

 

Allant de pair avec la théorie de l'évolution, logiquement, sont les philosophies de l'absurde et de l'anarchie.  Puisque l'existence même serait un simple hasard, la vie n'aurait aucun sens absolu et l'individu ne serait qu'un accident chimique insignifiant.  La théorie de l'évolution commence avec l'homme au comble de l'évolution et termine avec l'homme sans importance.  La Bible dit "se vantant d'être sages, ils sont devenus fous…" (Romains 1:22).

 

La théorie de l'évolution est-elle la preuve que Dieu n'existe pas?  La réponse est "non".  La théorie s'appuie sur des hypothèses multiples qui deviennent de plus en plus embarrassantes même pour les évolutionnistes.  Plus la connaissance avance, moins l'évolution est possible.  Puisque la théorie de l'évolution reste toujours dans le domaine de la théorie, de la croyance purement et simplement, elle ne peut apporter aucune preuve de l'absence de Dieu.  Bien au contraire, elle a obligé de nombreux scientifiques à croire en Dieu.  Pourquoi insiste-on donc sur cette croyance anti-théiste à l'exclusion d'autres croyances?  N'est-ce pas pour se libérer des contraintes morales sous-entendues par l'existence d'un Dieu ?  Car si Dieu est là, chacun devient responsable de suivre ses règles et redevable des conséquences de ses actions.

 

Il faut être bien crédule pour croire à l'évolution.[2] 

 

La logique par analogie devrait nous instruire.  Organisée dans l'ADN de chaque cellule se trouve plus d'information que deux fois l'ensemble des volumes de l'Encyclopédie Universelle Larousse.  Nous savons que les hommes intelligents ont écrit et fabriqué cette encyclopédie.  Par analogie une Intelligence doit être à l'origine de l'information volumineuse contenue dans chaque cellule.

 

Le grand scientifique Albert Einstein a dit que ses recherches contribuant au développement de sa théorie de la relativité l'ont amené à découvrir Dieu.  En voyant les nombreuses lois et structures de l'univers il est devenu convaincu que cela ne pouvait être le résultat du hasard.  Tout cela avait été programmé.  Einstein appelait ce programmeur "l'Etre Suprême". (Questions non-Christians Ask, Barry Wood, Revell, 1977, page 27)

 

Jean Tour, nano-scientifique de grande renommée, dit : "Je suis émerveillé par Dieu en considérant ce qu'il a fait au travers de sa création.  Il n'y a que le novice ne connaissant rien à la science qui dirait que la science diminue la foi.  Si vous étudiez bien la science, cela vous approchera de Dieu."  (Strobel, page 111)

 

Arthur Schawlow, Prix Nobel de 1981 pour le développement de la spectroscopie au laser, dit :

"Quand nous sommes confrontés aux merveilles de la vie et de l'univers, il faut se demander 'pourquoi' et non simplement 'comment'.  Les seules réponses possibles sont d'ordre religieux.  Je découvre un besoin de Dieu dans l'univers et dans ma propre vie"  (Défis Le Christianisme, Mark Water, Maison de la Bible, 2001, page 15).

 

Henry "Fritz" Schaeffer, directeur de "Computational Quantum Chemistry" à l'université de Géorgie et candidat cinq fois pour le Prix Nobel, a dit: "Le sens que je trouve dans la science et la joie que j'en éprouve, viennent dans ces moments occasionnels où je fais une découverte, et où je me dis: C'est ainsi que Dieu l'a fait.  Mon but est de comprendre un peu plus du plan de Dieu."  (Défi, page 15)

 

 

 

Romains 1:18-21

 

18  La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,

19 ¶ car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.

20  En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,

21  puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.

22  Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous…

 

 

 

 

Troisième article:   "Comment peut-on savoir que Dieu existe ?"

 

Comment peut-on savoir que Dieu existe ?

Dans l'article "Evolution", nous avons vu que la théorie de l'évolution a échoué dans sa tentative de prouver l'absence de Dieu.  Puisqu'il n'y a pas de preuve de son absence, l'athée est obligé de croire en l'absence de Dieu autant que le chrétien est obligé de croire en son existence.  Qu'en est-il des indices qui montrent l'existence de Dieu ?

Tout d'abord, étudions ce que l'on sait de la foi. "La foi est la confiance ou l'engagement envers ce que l'on pense être vrai…  Personne n'arrive à avoir la foi avant qu'elle ne s'engage avec confiance envers ce qu'elle pense être vrai."  (Strobel, page 74)

A propos de la foi, la Bible dit dans Hébreux 11:1, 11:2-3 et 11:6:
1  Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.

2  Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable.

3  C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles.

6  Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.

L'athée ne croit pas en l'existence de Dieu.  Il pense qu'il a raison et s'engage donc à interpréter la vie et à vivre selon sa croyance.  Le catholique croit que l'Eglise dit vrai.  Il pense que c'est la vérité et s'engage à interpréter  la vie et à vivre selon sa croyance.  Jusqu'à preuve du contraire (et encore faut-il de la bonne volonté) personne ne désire changer ses croyances, car cela engendrerait logiquement des changements dans l'interprétation de la vie et dans les pratiques quotidiennes.

Tout le monde a une "foi."  Tout le monde s'est engagé avec confiance envers diverses croyances.  Depuis les petits enfants qui ont confiance en leurs parents (que les parents le méritent ou pas !) jusqu'aux grands érudits qui ont confiance en leurs connaissances (que ces connaissances soient vraies ou pas), tout le monde a confiance en d'innombrables idées, choses et personnes.  Athée, hindou, chrétien, chacun est "croyant," dans un premier temps,  parce que l'on a appris la vie d'une certaine façon et que l'on est satisfait jusqu'alors avec cette optique du monde, même s'il reste quelques questions irrésolues.  Personne ne prétend avoir toutes les réponses.  Certaines questions resteront toujours sans réponse, quel que soit le système de croyance. Néanmoins, dans un second temps, il faudrait que l'on se pose des questions concernant le fond de ces croyances.

Ce que je pense être vrai, est-il vrai ?  Autrement dit: Quels sont les mérites de l'objet de ma foi ?  Est-ce que cela vaut la peine d'être cru ?  Mes croyances sont-elles raisonnables ou bien sont-elles contradictoires?  Mon espérance sera-t-elle exaucée à la fin ?  Ce qui compte sur le long terme est la véracité de ses croyances. 

Nous pensons qu'il est plus raisonnable de croire en Dieu que de croire en son absence.  Dans cet article nous considérerons les cinq indices principaux qui montrent l'existence de Dieu : l'existence même, la complexité de l'Univers, les valeurs humaines, les miracles et la personne de Jésus-Christ.

  

I. Sans Dieu, l'existence même n'a pas de sens.

L'athée croit nécessairement que l'Univers a surgi de rien, de nulle part et surtout sans raison. L'athéisme est illogique, absurde.

Par contre, le monde réel n'est ni abstrait, ni irréel, ni absurde.  Il existe des lois naturelles que l'on peut aisément constater.  Ainsi, la loi naturelle "de cause et d'effet" est applicable à l'existence même.

 

Il faut comprendre que tout ce qui commence à exister a une cause.

L'Univers a commencé à exister.

L'Univers a donc une cause.

La cause de l'Univers doit être supérieure à lui-même.

La cause de l'univers, nous l'appelons "Dieu.".

Dieu n'a jamais commencé à exister: il est éternel, sans cause, immuable, esprit.

Ainsi, l'existence en elle-même est un indice qui confirme l'existence de Dieu.

  

II. Sans Dieu, la complexité de l'Univers n'a pas de sens.

L'Univers est minutieusement réglé, à tel point qu'il est déraisonnable, voir illogique, de prétendre que cet ordre est le fruit du hasard.  D'ailleurs, d'après ce que disent les savants, la probabilité que la vie apparaisse et évolue était si faible que la vie ne devrait même pas exister, à moins qu'elle ne soit le résultat d'un miracle de l'évolution !  Malgré la simplicité de la conclusion qui s'impose, les théoriciens évolutionnistes émettent de très nombreuses théories, plus fantaisistes les unes que les autres, pour éviter à tout prix d'affirmer que Dieu a créé l'Univers.  

D'après la croyance populaire, l'Univers aurait commencé par un Big Bang. Etant donné que, contrairement aux explosions destructives que nous connaissons, le Big Bang était bourré d'information, cet événement devait obligatoirement être très organisé.  Dès le premier instant de son existence, l'Univers naissant devait être réglé avec une précision incroyable, permettant la formation de tout ce qui existe actuellement dans l'Univers, y compris la vie.

 On ne peut ignorer cette contradiction.  Le proposé Big Bang ne suit pas les lois naturelles que nous connaissons.  Comment se peut-il qu'une loi autre que les lois naturelles ait pu produire la complexité de l'Univers ?

 Une telle proposition oblige à admettre l'existence d'une intelligence infinie.  Dieu est cette Intelligence infinie.

Ainsi, la complexité de l'Univers est aussi un indice qui confirme l'existence de Dieu.

   

III. Sans Dieu, les valeurs humaines n'ont pas de sens.

Nous entendons souvent réclamer le respect des droits de l'Homme.  Posons quand même cette question : de quel droit avons-nous droit aux droits ?  Pourquoi les vaches ne se réclament-elles pas de leurs droits ou les chiens des leurs ?  Pourquoi l'Homme serait-il différent au point d'avoir des droits auxquels les autres espèces n'auraient pas droit?

La réponse est très simple.  S'il n'y a pas de Dieu, l'Homme n'a pas plus de valeur, pas plus de droits qu'un pissenlit ou qu'une limace.  S'il n'y a pas de Dieu, aucune valeur morale absolue ne peut exister.  Toute décision dite "morale" serait de nature individuelle au même titre que le choix d'aimer, ou pas, les carottes. 

 Certains évolutionnistes ont même affirmé que les femmes et les enfants doivent être violés par les hommes puisque "la nature" a rendu les hommes plus forts.

De telles idées sont inadmissibles ! Si l'on perçoit ce sentiment d'offense, c'est que des valeurs morales absolues existent.  Elles sont au-dessus des lois de "la nature"  et de l'évolution sociobiologique. 

 Puisque les valeurs morales absolues sont au-dessus de "la nature", elles doivent avoir leur origine en quelque chose de supérieur à "la nature".   Rien n'est au-dessus de "la nature", sauf celui qui a créé "la nature": Dieu.   Les valeurs morales absolues ne peuvent exister sans Dieu et puisqu'elles existent, Dieu existe.

Ainsi les valeurs humaines et les droits de l'homme sont, eux aussi, des arguments en faveur de l'existence de Dieu.

   

IV. Sans Dieu, les miracles n'ont pas de sens.

Considérons maintenant la question des miracles.  Par définition, un miracle est un événement qui ne se conforme pas aux normes de la nature.  L'origine d'un miracle est surnaturelle, c'est-à-dire qu'un miracle suit des lois qui sont au-dessus des lois dites "naturelles".    Par définition, les phénomènes surnaturels sont en dehors du domaine scientifique.  La méthode scientifique consiste en la répétition du phénomène et en son observation dans les mêmes conditions, dans le but d'y déceler l'action des lois "naturelles".  Or un événement surnaturel ne peut être ni contrôlé ni répété et ne peut donc pas non plus être observé de façon "scientifique".  Conclusion : la science n'a pas de réponse dans le domaine du surnaturel, et si un miracle avait lieu, la science ne pourrait que le constater historiquement.

 Néanmoins, il faut comprendre que les miracles ne contredisent pas les lois naturelles.  Elles interviennent grâce à l'action de lois supérieures aux lois naturelles, tout comme le parachute s'oppose à la loi de la gravitation grâce à d'autres lois, qui prennent le pas sur celle qui tend à faire s'écraser le parachutiste.

Evitez la tentation de dire que les miracles sont impossibles, car cela serait un préjugé injuste.  Pour être certain que les miracles sont impossibles, il faudrait préalablement prouver qu'aucun Dieu n'existe, ce qui est impossible

 L'athéisme prétend qu'aucun miracle n'existe.  Pourquoi ?  Parce qu'un miracle est forcément réalisé par quelqu'un. Un miracle serait donc la preuve directe de l'existence de Dieu.  Pour l'athée,  Dieu n'est pas là et ne peut donc faire fonctionner aucune loi surnaturelle.  Par principe de départ, l'athée croit que les lois naturelles actuelles sont les seules lois qui ont jamais existé.  Toute notre existence doit nécessairement être expliquée à partir de ces lois naturelles, connues ou encore à connaître.

Par contre, si Dieu existe, il pourrait s'insérer dans notre existence grâce à des lois supérieures aux lois naturelles… mais seulement si Dieu existe!  Ainsi, les miracles sont impossibles sans Dieu.  En revanche, si Dieu existe, il est raisonnable de croire que les miracles existent aussi.  Par conséquent, un véritable miracle serait une preuve incontestable que Dieu est là.

 Allons plus loin maintenant, et observons qu'en fait, tout le monde croit aux miracles.  Les définitions et les applications varient, mais la croyance est là, même chez l'athée.  En effet, puisque les lois naturelles connues n'expliquent ni l'origine de l'Univers, ni celle de la vie, ni les progrès de l'évolution, l'athée est obligé de faire appel à des lois "inconnues et impossibles à connaître," des lois surnaturelles, supérieures aux lois naturelles actuelles. L'évolutionnisme s'appuie donc fortement sur les miracles. 

Vous rendez-vous compte que chaque étape évolutive doit être provoquée par les lois "inconnues" du hasard ?  Et attention, rien ne dit que ce soient les mêmes lois qui agissent à chaque fois !  En plus, il a dû y avoir des milliards et des milliards d'étapes dues au hasard pour en arriver là où nous en sommes actuellement !

Depuis plusieurs décennies déjà, cette incertitude est tellement gênante que de grands scientifiques proposent de la résoudre grâce à une solution métaphysique, c'est-à-dire surnaturelle, disons un dieu métaphysique ou un esprit impersonnel, mais surtout pas le Dieu chrétien.

Mais alors, si l'athée peut croire aux miracles d'un dieu métaphysique, le croyant peut croire aux miracles d'un Dieu tout puissant!

Ainsi l'existence des miracles est un indice qui affirme l'existence de Dieu.

  

V. Sans Dieu, Jésus-Christ n'a pas de sens.

La Bible est un livre rempli de miracles.  Ce ne sont pas des miracles farouches et mythologiques, bien au contraire ses miracles sont utiles et signifiants.  Le miracle par excellence, celui qui est la clé de tout, est celui de la naissance, de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ.  Si Jésus-Christ est celui qu'il prétendait être, alors la question de l'existence de Dieu est résolue, car en effet, Jésus prétendait être Dieu fait homme.  Si Dieu nous a rendu visite, il n'y a plus de doute concernant son existence. 

Les sceptiques aimeraient bien nier l'existence de la personne historique de Jésus.  En appliquant leur scepticisme aux autres personnages de l'Histoire, on arriverait à nier l'existence de toute l'Antiquité!  Par contre, en appliquant les principes de recherche historique, on ne peut plus nier son existence.  Il a bel et bien vécu sur cette terre.  Nombreux sont les témoins oculaires qui ont consigné par écrit les expériences qu'ils ont eues avec lui. 

De même, sa mort est bien attestée.  Pourquoi Jésus a-t-il été exécuté ?  Parce qu'il se disait Fils de Dieu, se faisant Son égal. Cette affirmation lui a valu d'être accusé de blasphème et il a été crucifié.  Certaines personnes ayant assisté à sa mort ont témoigné et l'ont racontée.  Sa tombe a été connue de ses amis, des autorités juives et des autorités romaines.  D'ailleurs, le gouverneur romain qui a autorisé l'exécution de Jésus était un homme superstitieux.  En apprenant que Jésus avait prophétisé sa résurrection, il a fait sceller le caveau et il a placé une équipe de soldats romains d'élite devant pour s'assurer que Jésus resterait mort même s'il ressuscitait ! 

Ce qui est le plus remarquable est que sa résurrection est également établie historiquement par les témoignages oculaires.   

Bien sûr, avec un peu de mauvaise volonté, on pourrait nier la résurrection de Jésus-Christ.  Quoi de plus naturel ? Logiquement, nier la résurrection signifie que Jésus-Christ est resté mort, qu'il est resté dans sa tombe.  Rien d'étonnant car les lois naturelles font que les corps morts ne reviennent jamais à la vie et ne se déplacent pas de leur propre chef.  

Le problème pour les sceptiques, c'est que les romains, les juifs et les amis de Jésus ont tous reconnu que la tombe où le corps de Jésus avait été placé était ouverte et qu'elle ne contenait plus de corps.  Les faits historiques soutiennent la foi, et la provoquent même chez certains sceptiques.  Pas question que les disciples de Jésus soient venus combattre les soldats pour voler son corps : ils avaient tellement peur depuis l'arrestation de Jésus qu'ils se cachaient et se barricadaient. 

La solution à cette énigme est plus évidente quand on est mis face à l'évidence que Jésus,  après avoir repris vie, s'est présenté à de nombreuses personnes et à maintes reprises.   Ces rencontres avec le Christ ressuscité étaient tellement réelles et concrètes que les disciples ont repris courage et se sont mis à proclamer la résurrection, même sous la menace de la peine de mort.  Ainsi, grâce à sa rencontre avec le Christ ressuscité, Saul de Tarse, le plus zélé des persécuteurs anti-chrétiens, est devenu un disciple dévoué et même le personnage chrétien le plus important.  De nombreuses personnes ont témoigné avoir vécu ces évènements, ainsi donc d'après les principes de la recherche historique, la résurrection de Jésus-Christ est un évènement historique. 

Personne ne prétend que la résurrection était un évènement naturel.  Un tel évènement ne peut en aucun cas être naturel.  Jésus est revenu à la vie d'une manière surnaturelle: Dieu a ressuscité Jésus d'entre les morts. 

L'existence de ce miracle démontre que Dieu existe, et non seulement que Dieu existe, mais que le Créateur s'est abaissé à faire partie de la race humaine afin de nous secourir.  Et puisque Dieu désire secourir l'humanité, il désire vous secourir en particulier, si vous voulez bien vous tourner vers lui.  Il a sa main tendue vers vous. 

Que faire? 

"Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé."

 

Luc 1:1-4                Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la parole, il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.

 Actes 1:1-3                Théophile, j’ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a commencé de faire et d’enseigner dès le commencement jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis.  Après qu’il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu.

 

Jean 20:30-31                Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre.  Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom.

 

1Corinthiens 15:3-8                    Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures;  qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures;  et qu’il est apparu à Céphas, puis aux douze.  Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts.  Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.  Après eux tous, il m’est aussi apparu à moi, comme à l’avorton;  car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Eglise de Dieu.

 

Hébreux 1:1-3                Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu,  dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,  et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts…

  

 

Quatrième article:            "L’existence de la souffrance n’est-t-elle

pas la preuve qu’il n’y a point de Dieu ?" 

Autrement dit : S’il y a un Dieu, pourquoi y a-t-il tant de souffrance?

 

 

1. Qui pourrait prouver la non-existence de Dieu ? 

D’un point de vue humain, personne ne peut réfuter l’existence de Dieu.  Ce serait de la folie de prétendre connaître tout, voir tout, être partout et tout cela en tout temps!  Une telle prétention ferait de cette personne l’égal du dieu qu’il nie.  Le sceptique et philosophe David Hume a reconnu qu’il y a “la toute petite possibilité” que Dieu existe.

 

Autant que la souffrance suggère l’absence de Dieu, autant la bonté suggère la présence de Dieu.  Au fond, la croyance en Dieu, ou en son absence, est une question morale.

 

Psaume 14:1:  L’insensé dit dans son coeur, il n’y a pas de Dieu.

 

 

2. Pourquoi Dieu ne peut-il pas se révéler plus ouvertement, d’une façon incontestable ?

 

2A.      Le facteur de l’Amour

Au fond, tout ceci est une question de liberté.  Dieu veut être aimé par l’homme, ce qui oblige l’homme à un choix.  Personne ne peut être contraint d’aimer.  Il faut obligatoirement un libre choix.

 

2B.     Le facteur de la Sincérité

Dieu a laissé de nombreux indices dans la nature permettant aux personnes intéressées d’en déduire son existence sans l’aide d’une révélation spéciale.  Celui qui désire sincèrement trouver Dieu fera l’effort nécessaire pour le chercher et le trouvera.  Selon Louis Pasteur, “La vie ne peut venir que de la vie.”  Ceci est un principe fondamental de la biologie. 

                Maison donc maçon.

                Poème donc poète.

                Horloge donc horloger

                Création donc Créateur.

 

Jérémie 29:13:  “Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur.”

 

2C.      Le facteur de la Foi

Peut-on exercer la foi autrement que dans l’ambiguïté ?  Une chose évidente ne peut être l’objet de la foi car elle est évidente sans la foi.  Croire en Dieu nécessite un certain effort.  Son existence doit être tirée des indices et donc par l’intelligence et le raisonnement. 

Hébreux  11:1:  “Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.”

 

 

3.  N’a-t-on pas le choix de ne pas croire en Dieu ?

Nous vivons dans un monde de souffrance, de méchanceté et de mort.  Voici donc l’énigme:  Il arrive souvent que les gens qui souffrent le plus soient croyants tandis que les gens les plus aisés se plaignent de la souffrance pour soutenir leur propre incrédulité!

 

L’athéisme est une réponse facile, bon marché, voire orgueilleuse, prétendant illuminer les ignorants, c’est-à-dire les 95% de l’humanité, qui croient en Dieu en dépit de leurs souffrances.  L’athéisme dépouille la mort de toute signification et n’accorde aucune signification à la vie même.   Depuis le 18ème siècle il élabore une mythologie évolutionniste reculant “la cause première” à un moment infiniment lointain dans le passé ... mais elle est toujours là, cette “cause première.”

 

L’athéisme évolutionniste prétend que l’univers progresse vers l’utopie, toujours vers le haut, vers l’ultime.  Ainsi l’athée se trouve face à un dilemme aussi.  Logiquement, l’idée de direction suggère un but final: comment peut on savoir que les choses évoluent vers le haut si le haut et le bas n’existent pas?  Qu’est-ce qui sera ce point de référence ambigu dans lequel l’athéisme met tant de foi... ? 

 

Hume n’a-t-il pas dit qu’il y a toujours une “toute petite possibilité” que Dieu existe ?  N’est-ce pas ce que Jésus disait, en proclamant que le véritable chemin vers Dieu était tout petit et très resserré?  (Matthieu 7:14  “Etroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui les trouve.”)  Le grand scientifique athée Isaac Asimov était honnête quand il a remarqué qu’il ne pouvait pas prouver l’absence de Dieu mais qu’il choisissait de ne pas croire en lui.  L’ATHEE CHOISIT DE NE PAS CROIRE EN DIEU.    Ainsi l’athée sera redevable envers Dieu pour n’avoir pas poursuivi avec sérieux cette “toute petite” piste jusqu’au bout. 

 

 

4.  S’il n’y a pas de Dieu, d’où vient la souffrance ?

 

La mythologie évolutionniste de la religion athée nous assure que la souffrance et la mort sont le moyen suprême  dont se sert la Nature  pour faire avancer l’évolution.  Quel triste bonheur !  L’athéisme ne règle donc pas le problème.  D’un côté, la souffrance est “mal” permettant de critiquer Dieu, puis, de l’autre côté elle est “bien” permettant de soutenir l’athéisme.  Cela ne peut pas aller !  On joue un double jeu.  Quoi qu’il en soit, la croyance des athées contredit la réalité puisque toutes choses, sans contradiction, sont en train de se dégrader, et vont vers la désintégration : tout progresse vers la mort et non pas vers l’utopie. 

 

La réalité, c’est que la cause principale de la souffrance, c’est l’homme.   Beaucoup de souffrance résulte directement de nos propres pratiques malsaines et volontaires (cigarettes, alcool, drogues, sexualité à risque, etc.) Certaines personnes ont pour objectif la méchanceté.  D’autres ne font pas le bien dont elles sont capables. 

 

Sur la petite échelle la souffrance d’autrui est entraînée par le choix de l’individu à tuer, à médire, à être égoïste, à pervertir la sexualité, à renier ses engagements, à ne pas respecter les lois, à agir d’une façon irresponsable, etc.  C’est NOUS qui propageons notre propre souffrance et celle d’autrui.  Qui peut prétendre être absolument “bon,” aimant son prochain sans motif avare, égoïste ou impur ?

 

Sur la grande échelle, la plus grande source de souffrance est l’Etat marié à quelconque religion ou philosophie.  Les hommes de pouvoir se sont souvent servis de la religion (la philosophie) pour asservir et manipuler la population.

                La religion athée, appliquant les principes de la mythologie évolutionniste dans les pays fascistes et communistes, persécutait, torturait et tuait plus de monde que n’importe quel autre fléau de l’histoire.  Même dans les pays dits “libres” les jeunes sont contraints par manipulation éducative et par crainte de pressions sociales  à croire en la mythologie évolutionniste, bien que celle-ci soit reconnue pour être un principe d’inégalité et de violence.

 

                La religion romaine, dans son époque païenne, persécutait, torturait et tuait les chrétiens.  Puis, comme un loup habillé en peau de mouton, dans son époque dite “catholique”,  la religion romaine persécutait, torturait et tuait des dizaines de millions de chrétiens et de païens.

 

                La religion musulmane s’est répandue également en persécutant, torturant et tuant les peuples.

 

 

5. Pourquoi se pose-t-on la question de la souffrance ?

 

Le fait même de se poser la question oblige l’existence d’une différence réelle entre le bien et le mal.  Quelque part il existe une norme pour évaluer nos expériences.  Ce standard, ce modèle par excellence, ce Bien Suprême, c’est Dieu.  Une morale “démocratique” est vouée à l’échec faute de fondement stable.  Sans un modèle absolu “quelque part” nous ne pourrions jamais déterminer que le mal soit réellement mal.  Par exemple, le froid est reconnu pas rapport à l’absence de chaleur.  D’une façon semblable, le mal est ce qui s’écarte de ce Bien Suprême.  Plus on s’éloigne du modèle, pire est le mal. 

 

Quand nous sommes ahuris par la souffrance, nous réclamons ce qui devrait être mais qui n’est pas:  “Ce n’est pas juste!  La vie devrait être autrement!”

 

 

6. Alors, pourquoi Dieu tolère-t-il la souffrance ?

Romains 8:28:  “Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.”

 

6A.  Si Dieu supprimait toute cause de souffrance, où s’arrêterait-il ? 

C’est une question de tout ou de rien.  Toute personne cause la souffrance de quelqu’un.  Ainsi, personne ne serait épargnée si Dieu détruisait tout ce qui cause la souffrance. 

 

“Quand on utilise la force pour empêcher le mal, on supprime la liberté.  Pour empêcher tout mal, il faut donc supprimer toute liberté et réduire les gens au niveau des marionnettes.  Cela veut dire qu’on n’aurait même pas le droit d’aimer d’une façon libre.” 

 

6B.  La souffrance a de l’utilité. 

                * pour la protection du corps.  Le système nerveux réagit aux souffrances pour protéger le corps.

                * pour l’apprentissage de la vie.  L’expérience humaine nous enseigne que la difficulté (souffrance, douleur, etc.) est un facteur majeur de l’apprentissage.  “Les dentistes, les entraîneurs des athlètes, les enseignants et les parents savent qu’il y a des fois, où, faire le bien, c'est ne pas être gentil.”  Par ailleurs, beaucoup d’aventuriers sont devenus des héros à travers leurs épreuves.

                * comme exemple de la repentance.  Quand on ressent la douleur, la réaction naturelle est de se reculer et de faire autrement.  De la même façon, nos douleurs morales devraient nous pousser à la repentance envers Dieu: reconnaître nos torts et changer notre manière de vivre.

                * comme moyen de s’humilier devant Dieu.  La douleur et la souffrance sont souvent le seul moyen par lequel des gens se soumettent à Dieu et cherchent le remède qui est Christ.  Ainsi Dieu est à la portée de chacun, même au sein de leur souffrance.

 

6C. Le jour viendra où Dieu mettra fin à toute souffrance.  Dieu repousse ce jour redoutable pour que tous ceux qui suivent les indices puissent les suivre jusqu’au bout. 

 

 

7.  N’est-ce pas la faute à nos limitations humaines que nous avons du mal à voir l'ensemble ?

Rom 8:22:  “Jusqu’à ce jour, la création toute entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.”

Actes 3:21 “Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses...”

 

Ce qui nous gène le plus c’est la quantité et la durée de souffrance et non pas tellement la souffrance en elle-même.  Nous sommes impatients de voir la justice divine s’accomplir.  Comme une personne qui lit la moitié d’un livre et puis lit la fin du livre sans suivre le fil donné par l’auteur.  Nous aimerions faire cela avec l’histoire.

 

Selon les Ecritures, il y a un plan et Dieu poursuit son plan avec précision.

                * Dieu existe. Il est éternel.  Le temps ne le gène pas.

                * L’homme s’est rebellé et se rebelle encore aujourd’hui.

                * La souffrance et la mort découlent de la rébellion humaine.

                * Dieu a fait tout ce qui est possible pour réconcilier chaque personne avec Lui-même.

* Dieu établira un temps où tout se déroulera comme il le devrait, sans souffrance, mal, etc. (Le terme théologique est le “millenium” qui veut dire “le règne de mille ans. ”)

 

 

8.  Dieu s’est-il trompé dans son choix de réaliser la création ?

1Pierre 1:20:  “... Christ, comme un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation de monde, il fut manifesté à la fin des temps, à cause de vous...”

 

Les Ecritures enseignent clairement que Dieu a pesé ce problème de la souffrance avant de décider de s'engager dans une création.  Valait-il la peine de créer des êtres libres portant son image ?  Certainement ils s’écarteraient, ils se rebelleraient.  Il a fallu que Dieu résolve ce problème  avant que le problème puisse voir le jour.  Si Dieu allait créer l’homme, il ne désirait perdre aucun, absolument aucun de ces êtres créés à sa propre image.

 

“Libre” signifie “choix” et “conséquences” : pas de conséquences, pas de choix ; pas de choix, pas de liberté.  Au sein même de la décision de créer les êtres humains se trouvait la possibilité (et non pas la nécessité) du mal et, par conséquent la souffrance.

 

Aujourd’hui, le choix existe encore.  On a la possibilité de choisir de suivre ou non le Dieu Créateur.

 

2Pierre 3:9:  “Dieu use de patience envers vous, ne voulant qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.”

 

Romains 5:8: “Dieu prouve son amour envers nous en ce que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.”

 

 

9.  N’est-ce pas vrai que le respect des lois de Dieu servirait à minimiser la souffrance ? 

Luc 16:29:  “Ils ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent.”

 

Sachant que l’histoire humaine serait bien longue, Dieu a donné des règles (comme les Dix Commandements) pour maintenir l’ordre et minimiser la souffrance.  Quand une personne ne respecte pas les lois de Dieu, elle propage la souffrance d’autrui, qu’elle soit corporelle, morale, spirituelle ou émotionnelle.  Les lois se résument en deux phrases: AIMER DIEU, AIMER SON PROCHAIN.

 

Pourquoi l’athée respecterait-il une quelconque loi?  “Ni foi, ni loi, ni roi !”  Quelle loi juste existe pour l’athée?  Une loi :  la survie des plus forts dans la lutte pour l’existence.  Autrement dit, faire souffrir avant que l’autre ne vous fasse souffrir.  Il n’y a pas de place pour la bonté (sauf à des fins égoïstes); par contre l’athée a une nécessité pour la méchanceté.

 

Au contraire, le chrétien devrait faire son possible pour pratiquer la bonté envers Dieu et son prochain.  Chacun a le devoir moral de faire le bien. 

 

Esaïe 1:16-18:  “Otez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions; cessez de faire le mal.  Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé; faites droit à l’orphelin, défendez la veuve.  Venez et plaidons! dit l’Eternel.”

 

 

10.  Quel droit Dieu a-t-il de nous critiquer voyant qu’il est bien à l’abri de nos souffrances ? 

Dieu se révèle dans la nature, d’une façon assez ambiguë.  Dans les Ecritures, Dieu se révèle par les prophètes, que l’on y croit ou pas.  Puis enfin, Dieu se révèle d’une troisième façon qui est inimaginable.

 

Hébreux 1:1-2:  “Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils.”

 

“Dans le monde réel de la souffrance, comment pourrait-on adorer un Dieu immunisé contre toute souffrance?” 

 

“Dieu répond à la souffrance en ce qu’il est descendu ici-bas, carrément au milieu de la souffrance.”  “Il est entré dans notre monde de chair et de sang, de larmes et de mort.  Il a souffert pour nous.  Nos souffrances sont plus supportables à la lumière de ses souffrances.”

 

“La solution à la souffrance c’est l’Incarnation, c’est Jésus.  Lui-même a vécu toute l’agonie,  Il a porté lui-même toutes les douleurs de ce monde... ce qui est bien plus inimaginable et déstabilisant et même plus impressionnant que le pouvoir divin nécessaire pour créer le monde.” 

 

En Esaïe 53 le Messie-Christ est dépeint tel que:

“une faible plante,” “un rejeton,” “ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards,” “méprisé,” “opprimé,”

“maltraité,” “abandonné des hommes,” “habitué à la souffrance,” “homme de douleur,” “dédaigné,”

“portant nos souffrances,” “puni, frappé de Dieu, humilié,” “blessé, brisé, châtié, meurtri,” “brisé par la souffrance.”              

 

“Dieu a dépassé la justice en portant incroyablement sur lui-même toute la souffrance...”  “Toutes les larmes que nous avons versées sont devenues ses larmes à lui.”  “Comment peut-on ne pas aimer un tel Etre?”

 

 

11.  A la lumière de Jésus-Christ, la mort ne pourrait-elle être considérée comme une bénédiction: la porte ouverte au bonheur éternel ?

Romains 8:18:  “J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous.”

 

Quelle horreur inimaginable si nous étions obligés de subir nos souffrances sans jamais mourir:  la perpétuation éternelle de la souffrance.  Telle est à peu près la proposition de la réincarnation bouddhiste aussi bien que l’idée des peines millénaires du purgatoire catholique.  Quelle grâce Dieu nous a faite quand il a empêché Adam et ses descendants de vivre éternellement dans le péché.  C’est à Dieu, et non pas à nous, de déterminer la fin d’une vie. Mais ce jour-là nous quitterons le temporel et entrerons dans l’éternité. 

 

Dans cette optique, la vie est un entraînement en vue de l’éternité.  Cela est l’enseignement même de Jésus.  Quelle éternité préparez-vous?

 

“Voir Dieu, connaître Dieu, être dans la présence de Dieu... cela vaut mieux que tout ce que cette vie terrestre peut offrir...”

 

 

12.  L’athée n’a-t-il pas raison quand il crie “La vie ne doit pas être ainsi!” ?

Oui, la souffrance ne devrait pas exister.  Athée, croyant et Dieu lui-même sont d’accord sur ce point.  Soyons honnête et reconnaissons que c’est nous qui avons gâché la vie. 

 

Rappelez-vous de cette “toute petite possibilité” que Dieu existe.  Le jour où vous vous présenterez devant Dieu, l’existence de la souffrance ne sera pas acceptée comme excuse pour avoir ignoré Dieu.

 

N’aimeriez-vous pas être là pour l’accomplissement des promesses, quand Dieu rétablira toute choses telles qu’elles devraient être?  Ne voudriez-vous pas jouir d’une éternité sans souffrance ?

 

Matthieu 11:28:  “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos...”

 

Le point de départ est de confier votre destin éternel à Jésus-Christ.  Il faut tout d’abord reconnaître que vos torts sont réellement des maux dont vous êtes responsables et coupables.  Ensuite il faut demander au Dieu qui a souffert de vous les enlever grâce à l’évangile de Jésus-Christ.

 

  

 

Cinquième article:           "L'enfer existe-il ?"

 

La question classique à ce sujet se présente ainsi :  "Si Dieu est amour, comment l'enfer peut-il exister ?"

 

L'idée de justice après la mort se trouve dans toutes les religions, même dans les religions dites "primitives."  Notre terme général "enfer" vient de la mythologie gréco-latine.  La Bible emploie divers termes d'origine hébraïque et grecque.  Tout d'abord, il faut reconnaître que l'existence ou non de l'enfer ne dépend pas de nos croyances, convictions et souhaits personnels.  Il y a une logique derrière l'idée de l'enfer et nous allons essayer de l'expliquer.  Considérons plusieurs points.

 

Restant dans le christianisme, nous observons premièrement, que c'est Jésus-Christ lui-même, l'apôtre de l'amour, qui parle le plus de l'enfer.  C'est lui qui donne les descriptions les plus graphiques de cet endroit horrible.  C'était d'ailleurs  pour empêcher les gens d'y aller qu'il est venu accomplir l'évangile.

 

Deuxièmement, la Bible enseigne clairement que l'enfer n'a pas été conçu pour les humains mais pour les esprits rebelles.  C'est parce que Dieu nous aime tellement qu'il s'est abaissé au point de devenir homme afin de mourir pour ôter nos péchés et de nous rétablir dans sa présence.  Ainsi nous pouvons affirmer sans hésitation que le Dieu chrétien ne veut que personne aille en enfer.

 

Ezéchiel 33:11    Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Eternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël?

2Pierre 3:9          Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.

Jean 3:16             Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

 

Troisièmement, il faut comprendre que l'homme a été créé à l'image de Dieu et Dieu l'a doté de la liberté de choix.  Tous les "droits de l'homme" sont basés sur ce principe, même si l'homme moderne l'ignore volontairement.  Puisque Dieu a créé l'homme ainsi, il va de soi que :

                Dieu n'anéantira jamais personne portant son image, et

                Dieu ne violera jamais la liberté de choix qu'il nous a donnée.

Le choix de l'individu est inviolable et permanent.  Ainsi Dieu ne forcera personne à passer l'éternité dans sa présence.  Par contre, si l'on ne choisit pas de se trouver dans la présence de Dieu, obligatoirement la seule alternative est l'éloignement d'avec Dieu: la séparation éternelle avec toutes les conséquences sous-entendues.  Quel que soit le choix de l'individu, Dieu s'oblige à le respecter et à maintenir l'existence de la personne dans son choix.  La mort n'est pas la fin de tout mais la porte vers l'éternité.

 

Quatrièmement, Dieu a créé l'homme à son image possédant la liberté de choix pour des raisons spécifiques.  Nous pouvons déceler la base de ces raisons en paraphrasant les deux grands commandements :

* Aimez Dieu

                * Aimez votre prochain.

Oui, le but ultime de l'être humain est de maintenir une relation intime et bénéfique avec Dieu ainsi qu'avec ceux qui portent l'image de Dieu.

 

Michée 6:8           On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l’Eternel demande de toi, C’est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu.

Ecclésiaste 12:15-16         Ecoutons la fin du discours: Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme.  Car Dieu amènera toute oeuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.

               

Ce but ultime dévoile le fait que Dieu désire accueillir tout le monde en sa présence.  Dieu n'interdit à personne l'accès au paradis céleste, pourvu que la personne veuille y aller et qu'elle fasse les préparatifs nécessaires.  C'est logique, même dans la vie courante.  Pour aller en vacances on fait des réservations dans un centre de loisirs et on achète le billet de train pour y aller.  Néanmoins, il semble que peu de monde veuille en priorité aller au paradis.  Ceux qui n'y vont pas s'absentent par faute de désir.  Le "vouloir aller" est dominé par le "vouloir autre chose."

 

Jean 14:1-3          Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.  Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.  Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.

Actes 4:12            Il n’y a de salut en aucun autre (qu'en Jésus-Christ); car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.

 

La volonté active individuelle est donc très importante.  Notre volonté, nos préférences quotidiennes montrent ce que nous aimons et ce que nous n'aimons pas.  Dans l'Ancien Testament la relation entre "aimer" et "haïr" est celle de préférence (choix) et non pas celle de sentiment.  Ce que l'on préfère, c'est "aimer."  En revanche, ce que l'on délaisse en préférant ce dernier, c'est "haïr."  Il n'y a pas de sentiment sous-entendu.

 

A ce propos, regardons l'exemple suprême que Jésus a laissé.  Nous lisons le texte dans l'Evangile de Luc 16:19-31:

Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie.  Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères.  Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli.   Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein.  Il s’écria: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette flamme.  Abraham répondit: Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.  D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire.   Le riche dit: Je te prie donc, père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père; car j’ai cinq frères.  C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments.    Abraham répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent.  Et il dit: Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront.  Et Abraham lui dit: S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait.

 

En réfléchissant, nous constatons que l'homme riche s'aimait lui-même mais n'aimait pas Lazare.  Etant un homme riche, il avait largement les moyens de prendre soin de Lazare.  Néanmoins, il préférait s'amuser et se faire plaisir.  Ceci révèle qu'il n'aimait pas son prochain, par conséquent, il n'aimait pas Dieu non plus.  Ses préférences égoïstes démontrent sa haine vis-à-vis de Dieu et de son prochain.

1Jean 4:20-21     Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas?  Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.

Matthieu 25:41-46             Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.  Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire;  j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.   Ils répondront aussi: Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté?  Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites.  Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle.      

 

Cet homme riche, respectable, sociable et probablement religieux s'est trouvé en enfer à sa mort!  Observons la description:

               

Plus de pitié

                Soif insatiable

                Les flammes et la souffrance

                Eloigné de la consolation

                Passage à l'autre côté impossible

                L'homme est conscient

L'homme en enfer n'a plus d'identité, plus de signification

                Il semble reconnaître qu'il mérite être là car il ne se plaint pas d'injustice

 

Que voulez-vous que Dieu fasse ?  Oterez-vous le droit individuel de la liberté de choix pour obliger tout le monde à aller au paradis ?  Dieu s'oblige à respecter la liberté de choix qu'il nous à accordée.  Chacun détermine son propre destin éternel, que cela soit avec Dieu ou éloigné de lui.  Au lieu de préférer Dieu, l'homme riche a préféré se faire plaisir.  Il a pris la grande route qui éloigne de Dieu. Il ne s'est pas repenti de son égoïsme, bien que Dieu lui offrait tous les jours des opportunités pour se repentir.  A sa mort, Dieu lui a rendu la conséquence de ses préférences.  L'homme riche ne voulait pas être avec Dieu et donc Dieu l'a écarté à perpétuité de la présence divine.  Quelle pensée horrible!

 

Notez bien, en revanche, que cet homme riche aurait bien voulu devenir évangéliste depuis l'enfer, si cela avait été possible.  Il plaide que l'on avertisse ses frères pour qu'ils ne se rendent pas en enfer!  L'homme en enfer dit: "Si seulement quelqu'un pouvait attester de la réalité de l'enfer…  Un petit message personnel de l'autre côté les obligeraient à se repentir." 

 

Non, c'était trop tard.  Dieu ne donnera pas de message personnel.  Il a déjà dit beaucoup et longuement dans la Parole qu'il a fait écrire par Moïse et les prophètes.  Chacun est responsable de lire la Parole de Dieu, d'y croire et d'agir en conséquence.  Le fait que Jésus ait rapporté les désirs de cet homme en enfer nous fait comprendre que les condamnés plaident pour que vous ne les rejoigniez jamais.  Vos défunts bien-aimés en enfer implorent que vous vous convertissiez à Jésus-Christ.  Si vos morts pouvaient penser à vous, leur seul intérêt serait que vous vous repentiez de vos péchés pour que vous n'alliez pas les rejoindre en enfer.

 

J'aimerais penser que Jésus a exaucé, en quelque sorte, la plaidoirie de cet homme en enfer.  Qui sait si les frères de cet homme n'ont pas eu la possibilité d'entendre ce message de Jésus?  Se sont-ils repentis pour autant?  Vous-même le ferez-vous?  Jésus est "l'Homme Ressuscité" et il vous met en garde concernant les deux destins éternels.  Jésus était préoccupé par sa mission de sauver les gens de l'enfer et de les rétablir dans les bonnes grâces de Dieu.  Il ne veut que personne périsse, vous y compris. 

 

En effet, par Jésus-Christ, Dieu a tout fait pour que personne n'aille en enfer. 

1-       Il faut croire à la vérité qui se trouve déjà à votre disposition.  Dieu montre son existence dans la nature, par la beauté et l'ordre de l'univers.  La logique déclare l'existence de Dieu.  C'est une révélation réelle, mais approximative. 

Psaume 19:2        Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains.          

2-       Il faut croire à la révélation surnaturelle, la Parole de Dieu.  Elle est une révélation précise, exacte.  Elle est conforme à la nature et en plus elle révèle ce qui est inconnu et ce qui serait autrement inconnaissable.  Elle révèle la personnalité et la volonté de Dieu.

Luc 16:29             Abraham répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent.

3-       Il faut croire à l'Homme Ressuscité: Jésus-Christ.  Il a ôté le péché du monde, y compris le vôtre. 

1Jean 2:2             Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.       

Oui, Dieu s'engage à effacer vos péchés par le sacrifice de Jésus-Christ.  Faites-lui confiance.  Dieu vous aime.  Aimez-le en retour.  Il désire vous délivrer de l'enfer.

 

 

Jusqu'ici nous avons insisté sur la volonté individuelle comme si toutes autres choses étaient égales, comme si nous n'avions qu'un simple choix à faire.  La réalité c'est que nous sommes tous déjà engagés sur un chemin.  Depuis notre naissance nous sommes lancés vers une vie remplie de diverses offenses, transgressions, injustices, trahisons, manquements envers le devoir, etc.  La théologie appelle ceci "la nature pécheresse." 

 

Bien que Dieu désire que nous entrions tous dans la gloire céleste et la lumière éternelle, il ne peut nous recevoir avec des taches et des saletés.  Dans un tel état Dieu est obligé de nous éloigner de lui dans la honte et l'obscurité éternelle.  En revanche, si nous nous dépouillons de toute impureté il peut nous recevoir.  Pour faire cela, il nous faut une nouvelle naissance, une seconde naissance, une naissance divine.

Jean 3:3                Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

 

Dieu nous a fait pour aimer - lui et notre prochain - mais nous n'aimons que de manière égoïste, et nous faisons trop souvent le mal.  Dieu n'est pas insensible à nos offenses.  Il est blessé dans son être.  Les moqueries, les railleries, les blasphèmes, les impiétés, les sectes, les fausses prophéties…, ce sont tous des actes contre Dieu.  Les vols, les mensonges, les perversions, les viols, les meurtres, les tortures, les méchancetés, les abus…, ils sont tous contre Dieu et contre notre prochain.  Tout cela met Dieu en colère.

 

Romains 12:18    S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.

Genèse 6:6           L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son coeur.

Romains 2:4b-8   …la bonté de Dieu te pousse à la repentance…  Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses oeuvres; réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité; mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice.

2Pierre 2:9-13    Le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement, ceux surtout qui vont après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité. Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires,  tandis que les anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur.   Mais eux, semblables à des brutes qui s’abandonnent à leurs penchants naturels et qui sont nées pour être prises et détruites, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils périront par leur propre corruption, recevant ainsi le salaire de leur iniquité. Ils trouvent leurs délices à se livrer au plaisir en plein jour; hommes tarés et souillés, ils se délectent dans leurs tromperies, en faisant bonne chère avec vous.

 

Jouir de la vie que Dieu nous confie ici-bas sans se repentir en se convertissant à Dieu est une rébellion continue contre Dieu.  Chacun rendra compte à Dieu pour cette rébellion.

 

Ephésiens 5:5-7  Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire, idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu.  Que personne ne vous séduise par de vains discours; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion.  N’ayez donc aucune part avec eux.

1Pierre 4:5          Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts.

Apocalypse 20:11-13                         Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux.  Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres.  La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses oeuvres.

Hébreux 10: 26-31                             Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles.    Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce?  Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple.  C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.

 

Dieu ne demande ni des rites religieux ni de bonnes œuvres "méritoires."  Ce que Dieu demande, c'est l'humilité et la confiance.  Seul l'évangile du sacrifice et la résurrection de Jésus-Christ peut apaiser la colère de Dieu.  Par Jésus, le meilleur de l'humanité comme le pire de l'humanité peut être sauvé. 

 

Romains 5:8-9     Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.  A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère.

1Corinthiens 6:9-11          Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, (6-10) ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu.  Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu.

Ephésiens 2:8-10                Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.  Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.  Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.

 

Etes-vous dérangé par l'idée de l'enfer?  Bien sûr.  Moi aussi je suis dérangé par un tel concept.  Il me semble d’après les textes bibliques cités dans cet article que Dieu n'aime pas l'idée de l'enfer non plus.  La différence est que Dieu sait que l'enfer existe et il ne veut que personne y aille, vous y compris.  Ayez le désir, la volonté, d'aller au paradis céleste et n'attendez pas d'invoquer le Seigneur Jésus afin qu'il vous sauve en vous purifiant de vos taches, vos saletés et vos péchés.

 

 

 

Sixième article:               "Pourquoi la Bible?"  Et   "Pourquoi Jésus?"

 

A. Pourquoi la Bible?

 

En supposant que vous ayez lu les autres articles de cette série, il faut maintenant aborder le sujet des diverses religions.  Suivre aveuglement une religion ou une philosophie ne sert pas à grand chose, sinon que de faire des adeptes et de pouvoir manipuler les masses.  En revanche, la religion biblique cherche des croyants : des gens qui ont réfléchi et abouti à une conclusion.  Maintes fois la Bible fait appel à l'intelligence pour plaider, pour raisonner, pour évaluer et pour chercher la vérité.  Ainsi, se pose la question :  "Pourquoi la Bible?"

 

Il faut tout d'abord reconnaître et digérer cette réalité : il n'existe pas beaucoup de choix quant à la religion.  Voici une liste des choix principaux qui se présentent :

1.  Dieu n'existe pas………………………………      Dieu ne peut donc pas communiquer

2.  Dieu existe mais il ne s'intéresse point à nous...   Dieu ne veut pas communiquer

3.  L'hindouisme…………………………………..     Les traditions des Védas, etc.

4.  Le bouddhisme………………………………...       Les traditions de Bouddha, etc.

5.  L'Islam…………………………………………     Dieu communique variablement

6.  Le judéo-christianisme………………………...     Dieu communique invariablement

 

 

Il existe de nombreuses autres tendances qui pourraient réclamer notre faculté de croyance.  Néanmoins, il me semble que chacun devrait pouvoir se retrouver plus ou moins parmi une de ces six expressions philosophiques ou religieuses, quelle que soit l'appellation de leur religion.

 

Dans le premier cas, où Dieu n'existerait pas, il n'y a point d'espoir et il n'est même pas besoin d'en discuter.  Puisque Dieu ne serait pas là, il ne pourrait rien faire et évidemment, il ne pourrait rien dire.

 

Le second cas, selon lequel Dieu existerait et ne s'intéresserait pas à nous, est semblable au premier cas:  nous n'aurions point d'espoir.  Néanmoins, nous aurions l'occasion de dire que Dieu serait injuste et méchant.  Car si Dieu est là et il nous laisse dans nos misères sans rien faire, il ressemblerait plutôt au diable.  Dans ce scénario, Dieu existe mais il ne veut pas se faire connaître et ne veut rien dire.  Cette seconde possibilité est intenable à tel point que les sceptiques mêmes insistent que si Dieu existe, il devrait se révéler et il devrait faire quelque chose.

 

Le troisième cas, l'hindouisme, est une religion très ancienne.  Certaines de ses croyances et pratiques seraient aussi anciennes que la Bible.  Dans Genèse 12, Abraham a quitté son milieu culturel et religieux pour suivre le Dieu de la Bible.  Ce milieu-là ressemblait beaucoup à une forme ancienne de l'hindouisme.  Certains groupes guerriers de la Mésopotamie (la région générale d'Abraham) ont émigrés et colonisé le Nord de l'Inde.  Plus tard, vers l'époque de Salomon (dixième siècle avant Jésus-Christ), les prêtres (brahmanes) ont mis à l'écrit leurs traditions.  Ces livres s'appellent les Védas.  Les Védas ne prétendent pas être de révélation divine.  Elles ne prétendent être que des traditions religieuses et sacrées concernant les dieux, transmises de génération en génération.  Les hindous, comme les bouddhistes aussi, s'intéressent beaucoup plus aux esprits des ancêtres qu'aux dieux.

 

Le quatrième cas, le bouddhisme, était une réaction contre l'hindouisme.  A son origine, le bouddhisme reconnaissait l'hypocrisie de l'hindouisme avec ses millions de dieux et ses pratiques immorales.  Né dans une famille brahmane (de la prêtrise hindoue) le Bouddha (né 563 avant Jésus-Christ) a rejeté les dieux de ses pères : "ces dieux sont faux, ils n'existent pas."  On le dit "athée" bien que cet athéisme soit plutôt le refus du polythéisme.  Les adeptes de Bouddha ont transmis ses enseignements à travers quatre siècles, les rédigeant dans le Teravâda vers l'année 80 avant Jésus-Christ et il a fallu attendre le deuxième siècle après Jésus-Christ pour lui écrire une biographie.  Ce sont des traditions concernant l'enseignement d'un philosophe.  Le bouddhisme n'a pas été statique, il a changé au travers des siècles. Aujourd'hui peu de bouddhistes sont athées, la plupart étant polythéistes et beaucoup font des offrandes pour apaiser les esprits ancestraux.  Personne ne prétend que la doctrine de Bouddha soit divine, bien que les bouddhistes adorent le Bouddha comme l'homme qui serait devenu Dieu.

 

Il est évident que parmi ces quatre premières possibilités, il n'y en a pas une qui prétend même être d'origine divine.  Certes, des milliards de personnes y sont représentées.  Peut-être qu'elles aimeraient bien connaître Dieu, mais malheureusement, leur doctrine ou leur philosophie ne leur fait pas connaître Dieu.  Ces quatre premiers cas n'offrent point de prétention que Dieu aurait  communiqué.

 

Quant à moi, je veux connaître Dieu, s'il est connaissable.  Je ne veux pas me contenter des traditions humaines ou des philosophies humaines.

 

Considérons maintenant les deux derniers cas: le judéo-christianisme et l'Islam, ou "le monothéisme."  Au fond, il n'y a que ces deux courants qui prétendent qu'un Dieu-Créateur existe, qu'il s'intéresse à nous, et qu'il a communiqué avec nous à maintes reprises.  Nous abordons d'abord la Bible.

 

Je vous rappelle ce que je vous ai déjà dit: "Il n'y a pas beaucoup de choix."  En effet, la Bible nous est tellement familière que nous ne nous rendons pas compte que

1. La Bible est le livre le plus vieux du monde à utilisation continue depuis son origine.

2. La Bible est le seul livre de l'antiquité qui prétend être une communication de la part de Dieu.

Voyons quelques-unes des assertions bibliques proclamant que la Bible est la Parole de Dieu:

 

 

Genèse 12:1-3  L’Eternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton

père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je

rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.  Je bénirai ceux qui te béniront,

et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.

 

 

Exode 17:14  14  L’Eternel dit à Moïse: Ecris cela dans le livre, pour que le souvenir s’en

conserve, et déclare à Josué que j’effacerai la mémoire d’Amalek de dessous les cieux.

 

Psaume 12:7-8  Les paroles de l’Eternel sont des paroles pures, Un argent éprouvé sur terre au

creuset, Et sept fois épuré. Toi, Eternel! tu les garderas, Tu les préserveras de cette race à

jamais.

 

 

Psaume 18:31-33  Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l’Eternel est éprouvée; Il est

un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui. Car qui est Dieu, si ce n’est l’Eternel; Et qui

est un rocher, si ce n’est notre Dieu? C’est Dieu qui me ceint de force, Et qui me conduit dans

la voie droite.

 

 

Psaume 119:9-11  Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant

d’après ta parole.  Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes

commandements!  Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi.

 

 

Romains 15:4  Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par

la patience, et par la consolation que donnent les Ecritures, nous possédions l’espérance.

 

 

2Timothée 3:16-17     Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour

convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice,  afin que l’homme de Dieu soit

accompli et propre à toute bonne oeuvre.

 

 

Hébreux 4:12-13     Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée

quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles;

elle juge les sentiments et les pensées du coeur.  Nulle créature n’est cachée devant lui, mais

tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.

 

 

2Pierre 1:20  …ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée,

mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.

 

 

               

C'est certainement à cause de cette prétention que l'on critique tellement la Bible.  Elle EST le point de référence pour le sceptique aussi bien que pour le croyant.  Il n'y a qu'elle qui suscite l'incrédulité chez l'incrédule et la croyance chez le croyant.  Peu de monde s'acharne contre le Coran de l'Islam ou contre la Tour de Garde des Témoins de Jéhovah ou contre le Livre de Mormon du Mormonisme.  Leurs manquements ne sont que trop évidents.  Par contre, pour trouver une faille dans la Bible il faut un travail assidu et beaucoup d'imagination.  Les résultats de telles recherches sont de deux genres : soit le sceptique devient croyant malgré lui, soit le sceptique calomnie la Bible en prétendant trouver des erreurs qui sont invariablement revendiqués par la suite.  Certes, il y a certains textes bibliques difficiles à comprendre, mais "être difficile" et "être erroné" sont deux choses bien différentes.

 

Ayant considéré les quatre premiers cas, il est tout à fait raisonnable que, si Dieu existe, il se fait connaître.  La Bible présente et correspond à des critères très élevés.  Une révélation de la part de Dieu devrait :

1.  être vraie et durable et donc sans erreur historique ou géographique et sans mythologie

2.  être universelle, applicable à toute l'humanité quoi que soit sa culture

3.  être d'une attente morale au-delà des capacités humaines

4.  révéler l'origine et la fin du monde, la personnalité et volonté de Dieu, ainsi que les problèmes et les solutions concernant l'homme.

5.  être à la fois compréhensible et insondable

6.  être homogène et non contradictoire, ayant un message unifié à travers le tout

 

Divers écrits apocryphes et "sectaires" tels que le Livre de Mormon, la Tour de Garde et le Coran, à l'instar de la Bible,  se réclament eux aussi d’origine divine.  Néanmoins quand ils sont mis à l'examen, ces livres ne correspondent pas aux critères annoncés plus haut.  Chaque personne a le droit de suivre les écrits qu'il veut suivre.  Cependant ces derniers ne méritent pas notre confiance à cause de leurs erreurs historiques, géographiques, chronologiques, etc.  Seule la Bible correspond bien à tous ces critères.  

 

Prenons comme seul exemple l'oncle de Jésus selon le Coran.  Selon le Coran, l'oncle de Jésus serait le Moïse de l'Exode.  Le même Moïse qui est frère de Aaron et de Miriam.  Cette Miriam est présentée dans le Coran comme la mère de Jésus.  Selon le Coran,  ils sont tous de la famille d'Imram de la tribu de Lévi.  Or, nous savons qu'environ 1400 ans séparent la vie de Moïse de la vie de Jésus.  Nous savons que Jésus est de la tribu de Juda et non pas de la tribu de Lévi.  Nous savons aussi qu'aucun des ces trois personnages de l'Exode n'est entré dans le territoire d'Israël.  En revanche, Miriam (Marie) la mère de Jésus a accouché à Bethlehem près de Jérusalem et elle a passé la plupart de sa vie en Israël sous l'occupation romaine.  Ainsi, nous constatons des erreurs d'ordre chronologique, généalogique et géographique concernant la relation entre Moïse et Jésus tel que le Coran nous les représente.  Le Coran, Le Livre de Mormon, etc., tous ces "révélations sectaires," doivent céder la place à la supériorité de la Bible.

 

Bien sûr, selon le principe de la liberté, l'individu a le droit de croire ce qu'il pense être le mieux.  Néanmoins, au bout du compte, le seule livre qui mérite une considération sérieuse, c'est la Bible.

 

 

 

 

B. Pourquoi Jésus-Christ ?

 

Reprenons maintenant les six principes philosophiques ou religieux de base.

1.  Dieu n'existe pas (athéisme)

2.  Dieu existe mais il ne s'intéresse point à nous (déisme)

3.  L'hindouisme

4.  Le bouddhisme

5.  L'Islam

6.  Le judéo-christianisme

 

Encore faut-il reconnaître qu'il n'y a pas beaucoup de choix.  Parmi les diverses philosophies, philosophes et "sauveurs," seulement Jésus-Christ propose une espérance qui mérite être crue.

 

Les quatre premières propositions n'offrent point d'espoir.  L'athéisme et le déisme n'offrent point de délivrance, ni pendant cette vie ni pour l'au-delà.  L'hindouisme et le bouddhisme n'offrent qu'un règlement de comptes communiqué d'existence en existence selon les principes des karmas et de la réincarnation.  Remarquez bien que nous ne parlons pas de "pardon" ni de "délivrance du péché," mais d'une espèce de "vengeance cosmique."  Dans le bouddhisme d'origine, le nirvana était réservé à seulement neuf personnes dont le Bouddha était la huitième, laissant les masses de l'humanité errer éternellement dans les cycles de "vengeance cosmique."  Certes, l'hindouisme et le bouddhisme proposent de nombreuses activités religieuses pour occuper les fidèles.  Néanmoins, ils n'offrent pas de solution au problème du péché.  Sans entrer inutilement dans les détails, il faut savoir que le paganisme est toujours à la recherche d'une solution, comme si l'on tâtonnait dans l'obscurité.  Dans beaucoup de pratiques du paganisme, les gens disent clairement qu'ils n'ont point d'espoir et qu'ils aimeraient bien que le Dieu des cieux leur envoie un message d'espoir.  Curieusement, c’est le même sentiment qu'expriment de nombreux sceptiques.

 

Ainsi, nous revenons aux deux pensées monothéistes qui reconnaissent que le Dieu-Créateur existe et qu'il a parlé.  L'Islam, par le Coran, nous propose le Dieu-Créateur, un prophète et une manière de vivre.  Le message du Coran est que Dieu n'a pas pu maintenir l'intégrité de ses messages précédents et qu'il a fallu un dernier messager pour "rétablir" ce qui a été perdu.  En principe, celui qui aurait pratiqué les cinq piliers de la religion et qui aurait fait plus de bien que de mal irait au paradis.  Par contre celui qui n'aurait pas pratiqué les cinq piliers de la religion ou qui aurait fait plus de mal que de bien irait en enfer.  Néanmoins, Dieu étant Dieu, il se réserve le droit de changer d'avis et de faire comme il voudrait avec qui que ce soit.  En fin de compte, l'Islam reconnaît qu'il y a un paradis, bien que personne n'est certain d'y arriver, car le problème du péché n'est pas résolu. 

 

Le musulman compte sur la miséricorde de Dieu, mais Dieu n'a pas de base "juridique" pour exercer cette miséricorde.  Ceci se manifeste dans la pratique quotidienne musulmane en ce que la liberté de conscience est interdite et que la justice islamique est très sévère.  La doctrine élevée de Jésus qui consiste à aimer non seulement nos semblables mais aussi nos ennemis est absente de l'Islam.  Pourtant, la miséricorde envers les offenseurs (pécheurs) ne peut fonctionner sans amour ("la pratique de la bonté) envers les ennemies de la loi. 

 

Il est important à noter que beaucoup de récits du Coran ont été tirés de la Bible,  malgré le fait que certains détails ont été transformés.  Par exemple, la Bible contient le récit (écrit 1400 années avant Jésus-Christ) d'Abraham qui se prépare à sacrifier son fils Isaac, père des futurs Israélites.  Par contre le Coran contient le récit (écrit 630 après Jésus-Christ) d'Abraham qui se prépare à sacrifier son fils Ismaël, père des futures Arabes.  En faisant ainsi, le Coran nie la base historique de tout le contenu de la Bible.  Plus grave encore, le message coranique retranche l'acte évangélique de Jésus-Christ en faisant dire que Jésus n'est ni mort sur la croix ni ressuscité.  L'Islam propose donc un prophète mais n'offre point de Sauveur. 

 

En revanche, la Bible nous propose un Sauveur.  Depuis le début jusqu'à la fin, la Bible promet celui qui nous délivrera de nos péchés et qui fera venir l'époque utopique ou paradisiaque et qui nous fera jouir de la vie éternelle auprès de Dieu. 

 

En brillant contraste avec tout autre chef religieux, Jésus-Christ n'est pas entré dans l'histoire "sous vide."  Il fait partie intégrale d'une suite d'histoire. Jésus a nettement dit que sa vie avait été prédite dans les Ecritures Saintes.  (Jean 5:39-40:  "Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi.  Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!"  )  Il est évident que la venue du "Messie-Christ" a été attendue par tout le peuple d'Israël aux environs du premier siècle.  Néanmoins, une grande partie de ce peuple n'a pas voulu trouver le "Messie-Christ" en Jésus de Nazareth.  Malgré ce refus, la personne et la vie de Jésus correspondent à de nombreuses prophéties bibliques: sa généalogie, son lieu de naissance, l'époque de sa naissance, ses œuvres, sa mort et résurrection et même l'établissement d'une communauté de croyants non-israélites.  Ces réalités prophétiques ont persuadé des dizaines de milliers d'Israélites du premier siècle à se convertir à Jésus.

 

De toute évidence, Jésus-Christ est de loin le seul homme qui mérite l'attention des croyants, quelle que soit la religion.  Observez que, d'une manière malhonnête, la plupart des sectes font appel au nom de Jésus-Christ pour établir leur légitimité avant d'entraîner leurs adeptes loin des doctrines de la Bible.  (Par exemple, le gourou Raël prétend être le demi-frère de Jésus et de nombreux gourous prétendent être la réincarnation de Jésus.)

 

Qu'est-ce qui démarque Jésus de tous les autres chefs religieux ?  Qu'est-ce que Jésus a que les autres n'ont pas ?  Mahomet ne s'est présenté qu'en tant que prophète.  Bouddha s'est présenté comme une illumination envers le désintéressement absolu.  Jésus s'est présenté en tant que Dieu-devenu-homme afin de sauver les hommes pécheurs et de leur apporter le bonheur éternel.

 

Cherchez comme vous voulez dans les diverses religions, il n'y a que Jésus-Christ qui prétend ôter les péchés.  Personne d'autre.  De ce fait, Jésus a raison de proclamer son exclusivité:

Jean 14:6

"Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi."

 

Jean 11: 25-26

"Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?"

               

Jean 5:21-27 

" Comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.  Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils,  afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.  En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme. "

 

 

Jean 10:28-30

"Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.  Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.  Moi et le Père nous sommes un."

 

 

Jean 14:1-3

"Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.  Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.  Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi."

 

Seul Jésus-Christ déclare "tes péchés te sont pardonnés… t'a foi ta sauvée, va en paix" (Luc 7:48,50).

 

Le Christ de la Bible vous offre:

Pardon et enlèvement de tous vos péchés.

La vie éternelle.

La présence de son Saint-Esprit en vous.

Direction et Correction au lieu de laisser-aller.

Assurance au lieu d'incertitude.

Compréhension et Réponses concernant la vie au lieu de l'obscurité

Bonheur transcendant au lieu de bonheur circonstanciel

Principes de vie au lieu des règles dogmatiques

Communion avec Dieu au lieu d'inimitié avec Dieu

Communauté avec les croyants au lieu de l'isolation égoïste

 

Pour bénéficier du salut en Jésus-Christ, Dieu ne demande que la repentance et la confiance (c'est à dire, la foi).  Il ne demande ni de l'argent, ni des rites, ni des rituels, ni des sacrifices, ni des pénitences, ni le purgatoire.  Dieu cherche votre cœur: que vous reconnaissiez vos péchés et que vous en demandiez pardon pour que Dieu puisse les effacer.

 

Croire en Jésus-Christ, c'est le seul espoir.

 

Pour approfondir votre connaissance de Jésus-Christ, procurez-vous un Evangile de Jean et lisez-le.  Après, lisez le Nouveau Testament et par la suite lisez le reste de la Bible.   Efforcez-vous d'assister aux cultes d'une église qui explique la Bible et l'applique à la vie quotidienne.  N'hésitez pas à venir discuter avec moi.

 

 


 

[1] (Les articles deux à cinq sont inspirés du livre “The Case For Faith” (en français: Plaidoyer Pour La Foi, Editions Vida) par Lee Strobel, 2000.  L’original est présenté sous forme de dialogues tandis que le condensé que vous êtes en train de lire a été modifié, transformé et augmenté selon les besoins.)

2 Le mépris de la religion pure et altruiste signifie d'office le mépris de la bonté et donc favorise le mal, la méchanceté et la violence.  La religion impure favorise la même chose.

[2] Pour poursuivre ce thème, veuillez  voir en annexe  les pages reproduites de "l'Eternité dans leur cœur" par Don Richardson.

 

 

[1] (Les articles deux à cinq sont inspirés du livre “The Case For Faith” (en français: Plaidoyer Pour La Foi, Editions Vida) par Lee Strobel, 2000.  L’original est présenté sous forme de dialogues.  Le condensé a été augmenté, modifié et transformé selon les besoins.)

2 Le mépris de la religion pure et altruiste signifie d'office le mépris de la bonté et donc favorise le mal, la méchanceté et la violence.  La religion impure favorise la même chose.

[3] Pour poursuivre ce thème, veuillezes pages reproduites de "l'Eternité dans leur cœur" par Don Richardson.

 

 

 

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Dernière modification : 19 juin 2009