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Dogmatisme évolutionniste

Gerald Messadié et Michael Denton, chacun dans son livre, traitent premièrement la question d’idéologie puis le problème du danger du dogmatisme scientifique ! Messadié soulève le proverbial rideau de fumée selon laquelle les dogmes de l’Eglise Catholique interdisait de croire que la terre tourne autour du soleil. Selon Messadié, les gens religieux et les systèmes religieux "n’ont pas de compétence scientifique."  (1)   Bien entendu, l’Eglise Catholique avait adopté la position proclamée scientifique du moyen age. Ces savants ont pris leur idée depuis les musulmans qui eux avaient auparavant accepté l’idée de Ptolémée, un astronome non-chrétien du second siècle ap. J-C. L’idéologie fausse de Ptolémée a régné pendant plus de 1200 années dans les sciences et la religion. Encore selon Messadié, beaucoup de découvertes scientifiques ont eu du mal à être acceptées à cause des divers à priori scientifiques. Il est évident que ni la religion ni la science ne devraient se fier sans réserve aux savants !

La croyance en l'évolution est devenue si répandue dans le monde qu'une espèce de totalitarisme intellectuel s'est installée au point que certains penseurs disent que la théorie de l'évolution empêche la liberté de pensée. Le professeur Dawkins de l'Université d'Oxford voudrait établir un jour férié en l'honneur de Charles Darwin pour reconnaître sa grande influence sur le monde moderne. Selon le Prof Dawkins, "le darwinisme fondamental est la vérité. C'est la raison que nous existons. Par lui nous connaissons pourquoi nous sommes là..." Encore selon le Prof Dawkins, "Ceux qui croient dans un plan intelligent derrière la vie ("intelligent design") ne sont pas de vrais scientifiques et ne sont pas de bon chrétiens non plus!"

Notons l'intolérance du professeur Dawkins quand il interdit la liberté de réflexion et de critique. Pour lui, il y a une dogmatisme intellectuel, comme s'il existait un darwinisme infaillible. Il n'hésite pas à calomnier son opposition. Il prétend être le porte-parole de tous les scientifiques du monde et il disqualifie gratuitement tous scientifiques qui par réflexion sont devenus désaffectés par la théorie de l'évolution. Sur son autorité scientifique il prétend même pouvoir définir ce qui est la "bonne" religion. Ses prétentions coïncident bien avec la définition de "totalitaire" dans le dictionnaire.

 

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Cet article de Science et Avenir montre que les scientifiques
qui n’acceptent pas les théories chouchoutes sont mis à l’écart.

La société et l'éducation actuelles sont engagées envers l'évolutionnisme. Tout est compris et enseigné d'une même optique: biologie, astronomie, géologie, physiques, chimie, les sciences sociales, les humanités. Ces deux derniers ont un effet important sur la vie quotidienne en ce qui concerne nos décisions, nos morales et nos amusements. Plusieurs mouvements néfastes se sont développés à partir de la thèse évolutionniste qui nécessite la lutte pour la survie et le progrès: communisme, nazisme, la psychologie amorale, etc.

On a dit: "la religion est l'opium du peuple." N'est-ce pas plutôt vrai que l'anté-religion est l'opium de la conscience ? On a dit "on est ce que l'on mange" (c.-à-d. l'homme n'est que la matière qui le compose, rien de plus). N'est-ce pas plutôt vrai que l'on devient ce que l'on pense ( c.-à-d. l'homme est un être moral qui vit selon la conscience qu'il se forme en lui-même) ? On méprise l'espoir en disant qu'il n'y a aucun "gâteau dans les cieux" (c.-à-d. qu'il n'y a pas d'espoir après cette vie.) Et pourtant c'est justement l'espoir dont l'être humain a besoin! La grande majorité de l'humanité croit en l'existence du monde spirituel. L'homme est un être religieux dont les plus grandes oeuvres dans

 

 

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tous les domaines des arts et des sciences rendent témoignage.  (2)   Malgré cela, l'idéologie bâtie sur l'évolutionnisme n'offre (volontairement !) que le désespoir.

Par une manipulation mentale volontaire, la société nous expose continuellement depuis notre petite enfance à la théorie de l'évolution produisant l'optique athée et amorale. Cela ne nous étonne donc pas de constater l'abrutissement de la société. Selon l'idéologie de l'évolution promulguée par l'éducation nationale occidentale, nous ne sommes que des animaux qui doivent lutter entre nous pour notre existence. Si la théorie de l'évolution est vraie, il faudrait que nous soyons brutaux, violents, égoïstes. Il n'y aurait pas de place pour la compassion, l'amour, l'amitié, l'entraide, etc., car tout cela est exclu par l'égoïsme. Selon la théorie de l'évolution, les faibles, les malades, les souffrants n'auraient pas le droit de vivre car ils consomment des ressources nécessaires pour la survie des plus forts. Quelle horreur !

Des grands scientifiques tels que Huxley, Asimov et Monod, ont reconnu que l'humanisme est une religion.(3)    Dans l'optique humaniste, l'homme, l'animal, la plante, sont tous également des produits hasardeux de l'évolution. Pour l'humanisme, il n'y a point de Dieu. L 'homme est livré à ses propres ressources. Le pilier de cette religion est la

 

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croyance dans la doctrine de l'évolution naturaliste, bien que de plus en plus d'évolutionnistes se tournent vers le mysticisme du New Age où une métaphysique panthéiste est censée gouverner le cours de l'évolution.

 

Livre écrit par un évolutionniste critiquant
les preuves de la théorie de l’évolution.

 

 

Notes:

[1] Messadié, page 13

[2] Dans la table des matières du livre “Men of Science Men of God”  (“Hommes de Science Hommes de Dieu”), les pages iii et iv, le professeur Morris donne une longue liste de scientifiques qui croient en Dieu et sa création:

Les fondateurs de la Science Moderne: Leonardo da Vinci, Johann Kepler, Francis Bacon, BIaise Pascal, Robert Boyle, John Ray, Nicolaus Steno, Thomas Burnet, Athanasius Kircher, John Wilkins, Walter Charleton, Sir William Petty, Isaac Barrow, Increase Mather, Nehemiah Grew, Galilée, Robert Hooke, William Harvey,  Christian Huygens, Tycho Brahe,  Nicholas Copernic.

L’époque de Newton: Isaac Newton, William Whiston, John Woodward, Carolus Linnaeus, Jonathan Edwards, William Herschel, John Harris, Gottfried WilheIm Leibnitz, John Flamsteed, William Derham, Cotton Mather, John Hutchinson, Gustavus Brander,  Jean Deluc, Richard Kirwan, James Parkinson.

Juste avant Darwin:  Michael Faraday, Humphrey Davy, Georges Cuvier, Timothy Dwight, Benjamin Silliman, Charles Bell, William Buckland, Charles Babbage, David Brewster, John Herschel,  John Dalton, William Kirby, Jedidiah Morse, Benjamin Barton, Samuel Miller, John Kidd, Peter Mark Roget, Thomas Chalmers, William Prout,  Samuel F. B. Morse, Joseph Henry, Matthew Maury, James Simpson, James Joule, Adam Sedgwick, William Whewell, Henry Rogers.

Juste après Darwin:  Louis Agassiz, James Dana, John William Dawson, George Stokes, Charles Piazzi Smyth, Rudolph Virchow, Phillip H. Gosse, Gregor Mendel,  Louis Pasteur, Henri Fabre, William Thompson, Lord Kelvin, Joseph Lister, Joseph Clerk Maxwell, Bernhard Riemann, John Bell Pettigrew, George Romanes, Richard Owen, Edward Hitchcock, Sir Henry Rawlinson, Sir Joseph Henry Gilbert, Thomas Anderson, Sir William Huggins, Balfour Stewart, P. G. Tait, John Murray, James Glaisher.

La period modèrne:  Edward H. Maunder, William Mitchell Ramsay, John Strutt, Lord Rayleigh, Alexander MacAlister, A. H. Sayce, John Ambrose Fleming, Howard A. Kelly, George Washington Carver, Charles Stine, Douglas Dewar, Paul Lemoine, William Ramsay, Wernher von Braun, Sir William Abney, A. Rendle Short,  L. Merson Davies, Sir Cecil P. G. Wakeley.

[3] “Humanist Manifestos I and II,” edité par Paul Kurtz, dans la liste des signatures, pages 24 à 29, Prometheux Books, 1984.

 



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Dernière modification : 19 juin 2009