L ' ADN est la combinaison de formules chimiques qui contient l'information de reproduction des gènes des organismes vivants. Ce sont des chaînes microscopiques d'information extrêmement complexes et très longues.

L ' ADN se compose de 4 protéines collées ensemble par une cinquième, le tout entouré d'une sixième. Les chaînes sont courbées en double hélix. Si l'on pouvait les étendre, chaque chaîne serait longue des centaines de mètres.

Ce poster montre un molécule d’ADN

Le professeur Morris explique que seule la structure déjà présente dans l'organisme parental peut être transmise à la progéniture... La structure génétique de la cellule germinale de chaque créature est unique à celle-ci, et rien ne peut être transmis à la descendance qui n'est pas présente, au moins implicitement, dans l'ancêtre... Chaque créature est obligée de reproduire "d'après son espèce". La cellule germinale contient de grandes capacités de variété à l'intérieur d'une espèce.

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Les créationnistes comme les évolutionnistes reconnaissent la réalité des changements dus aux variations selon les capacités de l'ADN et aussi dus aux mutations génétiques. Les évolutionnistes croient que ces changements engendrent de nouvelles espèces tandis que les créationnistes croient que les changements se limitent à des espèces existantes. Tout le monde est d'accord que les variations apparaissent par la réorganisation au hasard des gènes. La capacité de variation dans l'information génétique est infinie à l'intérieur d'une espèce. Constatons les plus de six milliards de personnes sur la terre et il n'y a pas deux personnes qui sont identiques! Il en est de même pour les animaux et les plantes comme les proverbiaux flocons de neige. Selon le professeur Gish, les variations véritables (héréditaires) viennent de la ségrégation et redistribution des gènes pendant les processus de reproduction.

Le professeur Gish insiste que toutes les variations que l'on offre pour soutenir l'évolutionnisme sont invariablement reliées à des facteurs d'environnement, comme la différence entre les mollusques droits et les mollusques en spirale. Cette variation n'est pas dûe à des différences génétiques. Elle est reliée à la surface sur laquelle l'animal vit. Chaque mollusque est doté génétiquement avec la capacité de s'adapter à son environnement particulier. La capacité d'adaptation est déjà dans l'information génétique et cette information fixe également les limites d'adaptation.

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D'autres variations sont reliées à des mutations génétiques, ce qui est assez rare. Une mutation est comme une erreur de frappe dans la reproduction du code génétique. Les scientifiques ont calculé que les mutations génétiques se produisent en nature environ une fois tous les cent milles générations. (3)   Puisque le code génétique est déjà très hautement organisé, toute mutation dans le code représente une perte d'information et donc l'élimination de quelque chose dans l'organisme. Les mutations n'ajoutent jamais de nouvelles informations.

Aujourd'hui presque tout le monde est d'accord sur le fait que les mutations génétiques représentent des pertes d'information (les désordres biologiques) et résultent dans la maladie, la déformation et même la mort de l'organisme, dans au moins 99,99 pour cent des cas. (4)   Certains scientifiques, même évolutionnistes, sont venus à abandonner la théorie que les mutations sont à l'origine de l'évolution en concluant que 0% des mutations sont bénéfiques et que 100% des mutations sont négatives à l'organisme. A sa place, on propose la théorie que le code génétique se réorganise (toujours au hasard) pour produire de nouvelles espèces.

Les chercheurs pratiquent régulièrement la sélection artificielle (la domestication) pour améliorer la production des animaux et des plantes pour diverses raisons (augmenter, diminuer, varier, etc.). Dans tous les cas, on arrive à un seuil infranchissable, la limite d'amélioration, que ce soit la quantité de sucre dans un fruit ou la quantité de lait chez la vache. Très souvent, la sélection artificielle augmente la fragilité de l'organisme, le rendant moins adapté à vivre dans la nature sans l'aide de l'homme. Ainsi faut-il que l'homme-manipulateur intervienne avec des produits, des médicaments et des protections diverses, pour que ses "créations" ne meurent pas. En plus, la sélection artificielle augmente la stérilité de l'organisme dans grand nombre de cas: l'organisme est incapable de se reproduire ou la reproduction est diminuée.

Prenons l'exemple du blé: par sélection artificielle, on a développé un blé qui rend beaucoup plus de grains et qui n'intéresse pas trop les insectes. En revanche, ces grains ne peuvent pas être semés car ils sont stériles. Aussi, faut-il

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que l'agriculteur protège ce blé avec des produits chimiques particuliers puisque ce blé est facilement attaqué par la moisissure.

Encore faut-il déterminer d'où est venue l'information hautement organisée dans le code génétique... code qui est différent, précis et particulier à chaque espèce. Comme noté plus haut, l'existence d'information laisse entendre

l'existence d'un informaticien et l'information organisée suppose un organisateur. Aussi faut-il avoir un lexique et une grammaire reconnus par les protéines-lecteurs pour pouvoir lire le langage génétique.

Plus on apprend concernant la nature, plus on est obligé de postuler un Dieu Créateur. Ou bien de sauter dans le vide et croire dans l'absurde-miraculeux ! Ainsi, la théorie que les mutations génétiques soient le mécanisme de l'évolution biologique était favorisée pendant quelques décennies. Néanmoins la force de l'évidence a obligé qu'elle soit désavouée. Le moteur de l'évolution reste inconnu et les grands penseurs se tournent vers la métaphysique pour trouver un espoir pour sauver la théorie de l'évolution. (Revoir les citations de Pierre Grassé.)

Notes:

[1] Notre Benjamin a subi une mutation génétique. Le résultat est que les membranes de ses hémoglobines sont affaiblies comme de vieilles cellules. Son système immunitaire les considère comme étant vieilles et les détruit systématiquement, ce qui empêche les cellules de mûrir. Il est donc anémique, diminué dans l'efficacité de son "organisme".

[2] “L’Evolution du Vivant,” Pierre Grassé, page 401

[3] Il est bien entendu que chaque organisme compte de grandes quantités de gènes et que chaque gène pourrait subir des mutations.

[4] Selon les Grandes Découvertes de la Science, les “mutations spontanées existent bien mais elles sont rares et difficiles à observer.”  Ainsi faut-il que les scientifiques les provoquent.  On a découvert qu’il existe trois facteurs principaux et un quatrième secondaire pour déclencher des mutations.  Aussi sont-ils tous “cancérigènes pour l’individu adulte et à la fois tératogènes et cancérigènes pour le fœtus,” page 136.